La prison de Fresnes par la grand’porte

22 Juillet 1961 • Bertrand Renaudot

Dans tout régime normal, les officiers putschistes, pour avoir voulu renverser le gouvernement, seraient passibles de lourdes peines et auraient été considérés comme dangereux pour la sécurité de l’État, mais aujourd’hui,  ils s’évadent de la prison de Fresnes avec la voiture officielle du Colonel Crespin, qui a eu un commandement en Algérie. Celui-ci est aujourd’hui, Directeur de la préparation Olympique auprès du Cabinet du Haut Commissaire à la Jeunesse M.Herzog. Ces officiers comploteurs savaient n’avoir rien à craindre d’une Justice aux ordres du Gouvernement. Le sous titre de l’article est explicite : « C’est par la tête que pourrit le poisson ». La complicité du gouvernement Debré ne trompe personne.

Mots-clés : Algérie

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