Mots-clés : Économie, migrants, Organisation du travail, précarités
Décembre 2015

Le premier numéro des « Débats de l’ITS » était consacré à une première approche de la crise de la démocratie : « les dimensions de la démocratie ».
Ce second numéro est consacré aux précarités.
Denis Clerc montre comment la précarité de l’emploi, du travail et des droits aboutit au développement d’une « pauvreté laborieuse » ; ce n’est plus seulement l’insuffisance des emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité de ceux qui se créent.
Margaret Maruani observe que l’emploi féminin croît en fait à l’ombre du chômage et de la précarité, que le processus de prolétarisation se prolonge au-delà du temps de travail : les écarts de revenus entre les femmes et les hommes sont encore plus importants à l’âge de la retraite qu’en période d’activité.
Hélène Crouzillat raconte comment elle est tombée dans le trou de la Sécurité Sociale ; elle fait partie de cette population « intersticielle » pour laquelle les filets de la protection sociale sont distendus.
Les migrants sont encore plus précaires que d’autres. Catherine Wihtol de Wenden nous rappelle que le droit à la mobilité doit être considéré comme un droit de l’homme, et que les droits doivent être égaux pour ceux qui sont sédentaires comme pour ceux qui sont mobiles.
Enfin, Sophie Béroud pose la question de l’élargissement des luttes dans l’espace et dans la durée. Pour elle, les syndicats, organisés jusqu’à présent sur la base de l’entreprise, sont confrontés à la nécessité de redéfinir leurs terrains d’intervention, leurs modes d’action, leurs structures.
Mots-clés : Démocratie, Élections, Europe
5 Septembre 2015

Les Débats de l’ITS – revue trimestrielle – entendent contribuer à la réflexion pour penser des alternatives au système dominant : comment analyser les mouvements économiques et sociaux qui transforment en profondeur la société, quels sont les acteurs des changements possibles et nécessaires, quelles sont les voies nouvelles de pratiques politiques associant différentes formes d’organisations et de mouvements, sur quels objectifs et dans quelles perspectives ?
Le premier numéro des Débats de l’ITS propose quelques pistes pour une réflexion qui traversera en fait l’ensemble des thèmes qui seront abordés dans les numéros à venir : la précarité, les inégalités, les liens sociaux, les transformations du travail, les objectifs et les modes de production, la laïcité…
Les contributions de Pierre Martin (Le déclin électoral des partis de gouvernement et le rapport des citoyens à la politique) et de Pierre Khalfa (L’Union Européenne ou l’impensé démocratique) ne sont pas uniquement des constats. Elles resituent le problème dans un champ plus large que celui d’un cadre apparemment institutionnel ; la vision «européenne» offre à cet égard un champ de réflexion dont l’importance apparaît aujourd’hui avec force. Geneviève Fraisse (Voir et savoir la contradiction des égalités) pose la question de la démocratie et de l’égalité des sexes. Pour Etienne Balibar, il faut (démocratiser la démocratie). L’insurrection qu’il propose, c’est le mouvement, la recherche, pour l’émancipation collective, à l’opposé des garanties constitutionnelles du libéralisme.
Mots-clés : Indépendance, Vietnam

« 1975, La défaite américaine au Vietnam »
Quarante ans après la défaite américaine au Vietnam, les Cahiers de l’ITS rappellent ici les grandes dates de la résistance vietnamienne ainsi que les faits les plus significatifs de la période 1955-1975.
Cet historique est suivi d’un entretien avec Marcel-Francis Kahn sur les missions qu’il a menées au Nord et dans les maquis du Sud et par les contributions de Marie-Hélène Lavallard sur la guerre chimique américaine et d’Abraham Behar sur le vrai visage de la révolution vietnamienne.
Loin de prétendre vouloir embrasser l’ensemble du sujet, ces éclairages particuliers ont pour ambition non seulement de rappeler aux générations actuelles des faits vieux de quarante ans et plus, autour de la seconde guerre d’Indochine, mais aussi de tenter de leur apporter des éléments de réflexions politiques sur ces faits comme sur leurs conséquences aujourd’hui.
Contributions : Abraham Béhar, Marcel-Francis Kahn, Marie-Hélène Lavallard, Bernard Ravenel
Cahier de l’ITS, Avril 2015 – 136 pages Photos noir et blanc.
Commandes et envois : chez votre libraire ou Cahiers de l’ITS/Bruno Leprince ou à la boutique du Maltais rouge (40 rue de Malte 75011 Paris)
Débat avec les auteurs du livre le mardi 19 mai 2015 au cinéma « La Clef »
Mots-clés : Education populaire, Politique Culturelle
Mars 2015 • Jean-Claude Gillet

« Éducation populaire, culture et animation : les orientations du P.S.U. 1960-1990 »
Jean-Claude Gillet propose une étude transversale de la pensée et de l’action du P.S.U, dans le champ de l’éducation populaire, de la culture et du socioculturel. Vision humaniste, approches marxistes, acceptions anthropologiques et ethnologiques vont se confronter dans le bouillonnement de la fin des années soixante et de celles des années soixante-dix qui caractérise la France à cette époque. De la contestation du festival d’Avignon en 1968 au contre-festival de Cannes des années 70 à 78, des fêtes du PSU, aux acteurs multiples qui ont constitué la base de la pensée du PSU dans ce champ (artistes, créateurs, intellectuels, élus, enseignants, responsables administratifs, professionnels de la culture, cadres et militants de toutes origines), l’ouvrage donne aux lecteurs quelques clefs pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui dans l’interaction de la politique et de la culture, ainsi que de la tension qui en résulte.
Jean-Claude Gillet est professeur honoraire en Sciences de l’éducation, il a fait sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université Bordeaux Montaigne et fut directeur scientifique de l’ISIAT (Institut Supérieur d’Ingénieurs-AnimateursTerritoriaux). Il est co-directeur de la collection Animation et territoires chez L’Harmattan (avec son collègue géographe Jean-Pierre Augustin). Dans son champ de recherche portant sur l’animation professionnelle, l’éducation populaire et la vie culturelle locale, il a écrit une quinzaine d’ouvrages. Il a milité au PSU, à l’UNEF, dans des fédérations d’éducation populaire, dans des associations locales ou syndicales : dans les deux premières, il a occupé des responsabilités nationales.
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