La dette, arme de dissuasion sociale massive – La vidéo

Conférence de Jacques Rigaudiat le 20/09/2018 au Maltais rouge La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht».

 Avec Jacques Rigaudiat

Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd’hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%. Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s’en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d’intérêts, aujourd’hui historiquement bas, se mettent à remonter ? L’auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d’assurance, l’important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes ! La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d’intérêts actuels sont l’occasion pour l’Etat de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n’est donc pas ce que l’on en dit. Elle sert d’arme de dissuasion sociale massive.

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Le CHS prend la parole !

En 2018, le CHS prend la parole au cours d’une journée lors de laquelle des membres du Centre – qui ne sont pas forcément des spécialistes de mai 68 – interrogent leurs objets et leurs terrains de recherche à la lumière du mouvement de Mai. Une série de débats historiographiques animée par des membres du centre autour de parutions récentes est organisée à la bibliothèque du CHS.

Le Centre d’histoire sociale du XXe siècle a déjà une longue histoire avec Mai 68 tant en matière d’archives que de recherche.
Le Centre possède un fonds de 49 m linéaires, produit de la collecte réalisée dans la Sorbonne occupée par Jean Maitron, Madeleine Rebérioux, Michelle Perrot et quelques autres. Le Centre s’appelait alors Centre d’histoire du syndicalisme, avant de devenir Centre de Recherche et d’Histoire sur les Mouvements Sociaux et le Syndicalisme (CRHMSS) et aujourd’hui Centre d’histoire sociale (CHS). Ces documents ont été à l’origine du numéro du Mouvement social « La Sorbonne par elle-même », paru dès juillet-septembre 1968, avant le Journal de la Commune étudiante d’Alain Schnapp et Pierre Vidal-Naquet, publication de plus grande envergure. Au premier fonds recueilli par le CHS, vinrent cependant s’en ajouter d’autres, fruits de récoltes diverses dans les facultés de Dauphine, Nanterre, Orsay mais aussi en province, comme par exemple à l’université de Strasbourg. Le premier dépôt a ainsi fait boule de neige en suscitant d’autres dons. Le Fonds Mai 68 est désormais inventorié dans Calames (www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2337). En cours de numérisation, il doit devenir la première « brique » de la bibliothèque numérique du campus Condorcet.

Le CHS a organisé, avec le Cevipof, un des tout premiers colloques scientifiques tenus sur Mai 68 et publié chez L’Harmattan en 1988 sous le titre 1968 : exploration du mai français, qui redonnait toute sa place au mouvement ouvrier. Grâce aux sujets de recherche donnés à leurs étudiants par les enseignants-chercheurs rattachés au Centre, le CHS possède une collection de mémoires de maîtrise et de masters réalisés sur ou autour du mouvement de mai.

En 2018, le CHS prend la parole au cours d’une journée lors de laquelle des membres du Centre – qui ne sont pas forcément des spécialistes de mai 68 – interrogent leurs objets et leurs terrains de recherche à la lumière du mouvement de Mai. Une série de débats historiographiques animée par des membres du centre autour de parutions récentes est organisée à la bibliothèque du CHS. Enfin une exposition virtuelle sur les comités d’étudiants étrangers dans les universités parisiennes en mai 68 est en cours de réalisation.

Territoires et démocratie de proximité, les vidéos

Mercredi 16 mai 2018 à 18h30 Rencontre débats avec Alice Mazeaud et Catherine Tricot au Maltais Rouge, 40 Rue de Malte 750011 Paris

La question du territoire est éminemment politique. Le territoire est en effet le lieu où se lient au quotidien l’écologique, le social et le démocratique. La démocratie de proximité, outil de l’administration des territoires, est une des formes prometteuses de la citoyenneté. Elle donne une importance nouvelle aux pratiques alternatives et à l’émergence de rapports nouveaux dans la société.

La discussion sur la démocratie à ce niveau est donc centrale. Comment la définir et la construire pour la rendre réelle ? Comment concevoir ses formes et leurs articulations ? Comment conjuguer démocratie représentative, directe, délibérative, participative ?

Alors que des tendances fortes existent à une recentralisation technocratique au service de la compétitivité, le municipalisme peut constituer une démarche stratégique. Dans l’urgence, les municipalités peuvent être les points d’appui des résistances à partir des services publics, des marchés publics et de l’emploi, de la citoyenneté de résidence, de l’égalité, du développement local. A plus long terme, elles peuvent constituer le fer de lance d’un projet alternatif. Celui-ci doit impliquer les mouvements sociaux et citoyens. Il se cherche à travers de nouveaux concepts, de nouvelles notions : le bien commun, la propriété sociale et collective,  le « buen vivir », la démocratisation de la démocratie …


Dans le cadre du cycle de séminaires « Nouvelles donnes, nouveaux débats » organisé par la Fondation Gabriel Péri, la Fondation Copernic, L’Espace Marx, la Fondation Institut Tribune Socialiste, la PAM, la Fondation de l’Ecologie Politique.

Rencontre à L’espace « Le Maltais Rouge » à 18h30 le mercredi 16 mai 2018.

Le débat est animé par Alain Obadia, Président de la Fondation Gabriel Péri. 

Avec Alice Mazeaud, politiste à l’Université de la Rochelle

et Catherine Tricot, architecte-urbaniste,

Débat

Au-delà des marchés et de l’Etat, les communs ? – Les Vidéos

26 avril 2018

Dans le cadre du cycle de séminaires
Nouvelles donnes, nouveaux débats ?
organisé par six Fondations :
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Mercredi 11 avril 2018 à 18h30
 Espace Le Maltais rouge – 40 rue de Malte – 75011 Paris

Au-delà des marchés et de l’Etat, les communs ?


avec
Hervé LE CROSNIER, ancien enseignant-chercheur à l’université de Caen, éditeur C&F éditions, membre du conseil scientifique de la Fondation de l’Ecologie Politique.
Le débat est animé par Pierre KHALFA, membre de la Fondation Copernic

 La thématique des communs est, depuis quelques années, au cœur des débats. En France comme à travers le monde, elle sous-tend des milliers de mobilisations et d’initiatives innovantes.
En permettant de dépasser concrètement le face à face traditionnel du marché et de l’Etat, elle peut être riche de potentialités transformatrices pour répondre aux défis majeurs de notre temps comme à la volonté de changer la vie quotidienne.
Comme tout processus travaillant le réel, elle fait l’objet d’approches différentes, de débats, voire de controverses quant à sa nature, son périmètre ou encore sa portée. Afin d’aller plus loin dans les questionnements et les échanges, six fondations vous invitent à la conférence-débat du mercredi 11 avril au Maltais rouge.

 Les Vidéos

Pierre Khalfa

Hervé Le Crosnier

 

Le Débat

 

 

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