Les débats sur l’effondrement et les discontinuités dans l’avenir des sociétés – Videos

Mots-clés : Collapsologie, effondrement

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

Les débats sur l’effondrement et les discontinuités
dans l’avenir des sociétés

La réunion-débat en webinaire a eu lieu le mercredi 20 janvier 2021

Les débats sur les catastrophes et l’effondrement font partie des questionnements écologiques. Ils interrogent les discontinuités dans les avenirs possibles. La prise de conscience de l’urgence écologique, l’urgence climatique et la biodiversité, introduit une discontinuité dans la pensée de l’avenir. La covid 19 rappelle les bouleversements qui peuvent résulter du rôle de la pandémie et du climat dans l’Histoire. Il s’agit d’une question actuelle. Elle remet en cause les certitudes et quelques-uns des présupposés de la science contemporaine. Le temps fini et l’existence de délais remettent en cause l’espoir de la transformation des sociétés, du développement, de la croissance productiviste, du progrès sans fin. La domination de la nature par l’espèce humaine a démontré ses limites et ses dangers. L’effondrement n’est pas la nouvelle version des peurs millénaristes annonçant la fin du monde. 

Il s’agit de l’avenir d’une civilisation comme, par exemple, dans le cas de l’empire romain, de l’île de Pâques, de l’empire Maya. Il s’agit de la résilience d’une société, de sa capacité à absorber les chocs et à se remettre de ses traumatismes. L’interrogation porte, en période d’incertitudes, sur la faiblesse des systèmes de résilience des sociétés contemporaines. »

Les vidéos de la réunion

Louis WEBER
Espaces Marx
Editions Le Croquant

Agnès SINAÏ
co-fondatrice (avec Yves Cochet) et directrice de l’Institut Momentum qui est à l’origine de la collapsologie en France

Stéphanie TREILLET
économiste, membre du Conseil scientifique d’ATTAC 

Roland GORI 
Psychanalyste,
professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille-Université et Président de l’Association Appel des Appels

Débat final

Bibliographie (minimaliste) proposée par Roland Gori

Abelhauser A., Gori R., Sauret M.J., La folie évaluation Les nouvelles fabriques de la servitude, Paris : Mille et une nuits-Fayard. 2011.

Günther Anders, 1979, L’obsolescence de l’homme, Paris, Fario, 2011.  

Hannah Arendt, 1966, Les origines du totalitarisme. Le système totalitaire, Paris, Seuil, 1972.   

Hannah Arendt, 1958, Condition de l’homme moderne. Paris : Calmann-Lévy, 1994    

Walter Benjamin, Oeuvres complètes

Marc Bloch, 1940, L’étrange défaite, Paris, Folio Gallimard, 1990    

Michel Foucault, 1979, Naissance de la biopolitique, Paris, Hautes Etudes/Gallimard/Seuil, 2004 

Gori Roland., Et si l’effondrement avait déjà eu lieu L’étrange défaite de nos croyances, Paris : LLL, 2020.

Roland GoriL’individu Ingouvernable, Paris, LLL, 2015.    

Paul Valéry, 1919, La crise de l’esprit, Paris, BoD, 2018 

Simone Weil, 1934, Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale, Paris, Gallimard, « Folio », 2009 

Congrès de Tours : colloque reporté

Mots-clés : Congrès de Tours

Le colloque initialement prévu le 12 décembre 2020 à Tours sur le centenaire du congrès a été reporté à mars 2021

Le colloque initialement prévu le 12 décembre 2020 à Tours sur le centenaire du congrès a été reporté à mars 2021


Rappel du programme prévu

ORGANISÉ PAR REAL 
(RENCONTRE DES ÉLUS ET DES ACTEURS LOCAUX)
MOIS DE MARS
À TOURS, 
SALLE DES FÊTES DE L’HÔTEL DE VILLE, 
PLACE JEAN JAURÈS / 16H À 21H.

Il y a un siècle les délégués de Tours, au-delà de leurs divisions, voulaient changer le monde. Leurs rêves et leurs espoirs sont-ils toujours les nôtres ?

 DÉCEMBRE 1920 

À Tours, le 18ème congrès de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) est celui de la grande scission du mouvement ouvrier, entre socialistes et communistes. C’était il y a un siècle, la gauche française se séparait. Un schisme international. Impliquant nombre de familles politiques, et deux branches principales. Il fallait choisir : socialistes ou communistes. Dès lors la gauche s’est conjuguée au pluriel. Et l’histoire politique s’en est trouvée durablement changée.

 DÉCEMBRE 2020 

Quels regards porter sur cet évènement inaugural et les conséquences qui en ont résulté ? ✓ Un siècle après, où en sont les gauches, les différents courants de gauche et de l’écologie qui combattent pour une société libérée de l’exploitaion et de toutes les dominations ? Réflexions et débats d’historiens, de militantes et militants politiques ! En 2020, il s’agit moins de « commémorer » que de s’interroger sur l’avenir : La gauche, toujours ? Un peu, beaucoup, passionnément ?

PROGRAMME

° Allocution de Emmanuel Denis, maire de Tours.

DEUX TABLES RONDES :

La « vieille maison », disputée entre divers copropriétaires… Avec leurs conflits, parfois leurs réconciliations.
Regards d’historiens : Gilles Candar, Jean-François Claudon, Eloïse Dreure, Jean-Numa Ducange, Roger Martelli, Bernard Ravenel*

Une « nouvelle maison » à construire ? Sur quelles fondations ? Avec qui ? Pour quels combats ? Débat avec des responsables politiques…
Débat pluraliste animé par Denis Sieffert, éditorialiste de Politis, avec Clémentine Autain (Ensemble !), Alexis Corbiere (LFI), Alain Coulombel (EELV), Gérard Filoche (GDS), Benjamin Lucas (Génération.s), Christine Poupin (NPA), Guillaume Roubaud-Quashie (PCF), Boris Vallaud (PS).

Inscription à l’adresse ci-dessous :
rencontreelusacteurslocaux@gmail.com

Faut-il un revenu universel ?

Revenu universel

Vidéo de la réunion-débat du Mercredi 18 novembre en Webinaire

La question du revenu universel revient régulièrement dans le débat public. Pour ses partisans, avec les nouvelles technologies, le travail serait en voie de disparition et l’objectif du plein emploi deviendrait irréaliste. La protection sociale actuelle serait incapable d’endiguer la montée de la pauvreté et de la précarité dans et hors travail. Le revenu universel, donnant un revenu garanti à chacun.e, permettrait de retrouver une autonomie individuelle et ainsi d’améliorer considérablement les rapports de forces des salarié.es dans les entreprises.

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Faut-il un revenu universel ?

Mots-clés : Revenu universel

Seminaire des 6 fondations le mercredi 18 novembre en webinaire

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR SIX FONDATIONS

Faut-il un revenu universel ?

La question du revenu universel revient régulièrement dans le débat public. Pour ses partisans, avec les nouvelles technologies, le travail serait en voie de disparition et l’objectif du plein emploi deviendrait irréaliste. La protection sociale actuelle serait incapable d’endiguer la montée de la pauvreté et de la précarité dans et hors travail. Le revenu universel, donnant un revenu garanti à chacun.e, permettrait de retrouver une autonomie individuelle et ainsi d’améliorer considérablement les rapports de forces des salarié.es dans les entreprises.

Pour ses opposants, il s’agit d’une fausse bonne idée. Outre que le fait de donner de l’argent public à des personnes qui n’en ont pas besoin interroge, l’idée de la fin du travail ne reposerait sur aucune étude empirique et ferait l’impasse sur le fait que ce dernier reste encore un facteur d’intégration sociale et de reconnaissance individuelle. L’objectif du plein emploi resterait d’actualité à condition de s’attaquer à la logique néolibérale. De plus, les partisans du revenu universel feraient l’impasse sur les besoins de financement colossaux que cela entraînerait pour pouvoir distribuer une somme permettant de vivre à peu près décemment.

Est-il possible de dépasser cette opposition pour arriver à des propositions communes qui permettent de lutter contre la pauvreté et la précarité ? 

Réunion-débat
le Mercredi 18 novembre en Webinaire 
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Inscrivez-vous

Avec
– Anne EYDOUXmembre des « Economistes atterrés»; maîtresse de conférences au Cnam, elle est chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise).

– Nicole TEKEdoctorante en sociologie du travail au sein du laboratoire « Inst itutions et Dynamiques Historiques de l’Économie et de la Société, (IDHE.S-UMR 8533) » de l’université Paris Nanterre; co-autrice de l’ouvrage « Pour un revenu de base universel. Vers une société de choix » (éditions du Détour /Mouvement français pour un revenu de base, 2017) et co-fondatrice du « Collectif pour un droit au revenu ».

Le débat sera animé par Benoit MONANGEdirecteur de la Fondation pour l’écologie politique (FEP)

 
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