La dette, arme de dissuasion sociale massive

 Jeudi 20 septembre - Avec Jacques Rigaudiat Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

Jeudi 20 septembre à 18 h 30 au Maltais rouge

 Avec Jacques Rigaudiat

Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd’hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%. Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s’en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d’intérêts, aujourd’hui historiquement bas, se mettent à remonter ? L’auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d’assurance, l’important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes ! La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d’intérêts actuels sont l’occasion pour l’Etat de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n’est donc pas ce que l’on en dit. Elle sert d’arme de dissuasion sociale massive.

Sans actionnaires… Quels financements ? Quelles formes de propriété ?

Mercredi 19 septembre à 19h Au Maltais rouge, Avec Emmanuel Dockès et Benoît Borrits

Mercredi 19 septembre à 19h
Au Maltais rouge,


Avec Emmanuel Dockès et Benoît Borrits

Co-organisé par
Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS et le Temps des Lilas

Nous contestons le pouvoir donné aux actionnaires de diriger une entreprise dans laquelle ils ne travaillent pas, pouvoir qu’ils justifient par l’investissement qu’ils ont réalisé.

Dans le cadre d’une économie sans actionnaires, quels seraient les outils de financement qui pourraient être à la disposition des unités de production ? Quelles seraient les formes juridiques possibles pour une unité de production ? Comment favoriser la liberté d’entreprendre ?

Cette soirée d’échanges et de débats sera organisée à partir d’une double introduction d’Emmanuel Dockès (auteur de Voyage en Misarchie, Essai pour tout reconstruire,Éditions du Détour, 2017) et de Benoît Borrits (auteur d’Au-delà de la propriété, pour une économie des communs,La Découverte, 2018).

Le CHS prend la parole !

En 2018, le CHS prend la parole au cours d’une journée lors de laquelle des membres du Centre – qui ne sont pas forcément des spécialistes de mai 68 – interrogent leurs objets et leurs terrains de recherche à la lumière du mouvement de Mai. Une série de débats historiographiques animée par des membres du centre autour de parutions récentes est organisée à la bibliothèque du CHS.

Le Centre d’histoire sociale du XXe siècle a déjà une longue histoire avec Mai 68 tant en matière d’archives que de recherche.
Le Centre possède un fonds de 49 m linéaires, produit de la collecte réalisée dans la Sorbonne occupée par Jean Maitron, Madeleine Rebérioux, Michelle Perrot et quelques autres. Le Centre s’appelait alors Centre d’histoire du syndicalisme, avant de devenir Centre de Recherche et d’Histoire sur les Mouvements Sociaux et le Syndicalisme (CRHMSS) et aujourd’hui Centre d’histoire sociale (CHS). Ces documents ont été à l’origine du numéro du Mouvement social « La Sorbonne par elle-même », paru dès juillet-septembre 1968, avant le Journal de la Commune étudiante d’Alain Schnapp et Pierre Vidal-Naquet, publication de plus grande envergure. Au premier fonds recueilli par le CHS, vinrent cependant s’en ajouter d’autres, fruits de récoltes diverses dans les facultés de Dauphine, Nanterre, Orsay mais aussi en province, comme par exemple à l’université de Strasbourg. Le premier dépôt a ainsi fait boule de neige en suscitant d’autres dons. Le Fonds Mai 68 est désormais inventorié dans Calames (www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2337). En cours de numérisation, il doit devenir la première « brique » de la bibliothèque numérique du campus Condorcet.

Le CHS a organisé, avec le Cevipof, un des tout premiers colloques scientifiques tenus sur Mai 68 et publié chez L’Harmattan en 1988 sous le titre 1968 : exploration du mai français, qui redonnait toute sa place au mouvement ouvrier. Grâce aux sujets de recherche donnés à leurs étudiants par les enseignants-chercheurs rattachés au Centre, le CHS possède une collection de mémoires de maîtrise et de masters réalisés sur ou autour du mouvement de mai.

En 2018, le CHS prend la parole au cours d’une journée lors de laquelle des membres du Centre – qui ne sont pas forcément des spécialistes de mai 68 – interrogent leurs objets et leurs terrains de recherche à la lumière du mouvement de Mai. Une série de débats historiographiques animée par des membres du centre autour de parutions récentes est organisée à la bibliothèque du CHS. Enfin une exposition virtuelle sur les comités d’étudiants étrangers dans les universités parisiennes en mai 68 est en cours de réalisation.

Mai 1968 – Mai 2018, d’une jeunesse à l’autre

Débats, Micro-Forums, atelier-affiches du 22 au 30 Mai 2018 14H30 à 21H Le Maltais Rouge 40 Rue de Malte 75011 Paris

Mai 1968 – Mai 2018 :  d’une jeunesse à l’autre – Débats, Micro-Forums, Atelier Affiches du 22 au 30 mai 2018 de 14H30 à 21H au Maltais Rouge, 40 Rue de Malte 75011 Paris

Dans ce cadre des rencontres, le Réseau Féministe « Ruptures » vous invite à participer  aux projections-débats les :

Vendredi 25 et samedi 26 mai 2018 de 18 H 30 à 21 H.

  • Vendredi 25 mai 3018 de 18h30 à 21 h :
    Projection de la partie 1 de documentaire « Olympe, Louise, Simone et les autres » de Mathilde Damoisel, suivi d’un débat en présence de la réalisatrice et de Caroline Fayolle,  historienne (Université Montpellier). Animée par Monique Dental, Réseau Féministe « Ruptures ».
  • Samedi 26 mai 2018 de 18h30 à 21 h. :
    Projection de la partie 2 du documentaire suivie d’une table-ronde  sur le thème : Mémoire et transmissions générationnelles » avec Raphaëlle Remy-Leleu OLF ; Fatema Ezzahra Benomar, Les EffronteES ; Amiba Shabou, Femmes Migrantes Debout ; Delphine Montéra, MeToo. Animée par Monique Dental, Réseau Féministe « Ruptures »
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