Femmes dans les quartiers populaires

Jeudi 13 Octobre 2016 à 18H30, rencontre-débat de l'ITS avec Chahla Chafiq et Mimouna Hadjam au Centre international de Culture Populaire 21ter Rue Voltaire 75001 Paris, M° Rue des Boulets

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de notre réflexion sur les couches populaires aujourd’hui.

On en parle peu, ou mal. Notamment quand on aborde la question des « quartiers populaires », qualifiés parfois de « zones urbaines sensibles » ou de « quartiers prioritaires » ! On évoque alors des phénomènes de paupérisation,  de discriminations, de ghettoïsation, de l’échec des politiques publiques, des problèmes des jeunes, d’emploi et de travail, des rapports complexes à la vie politique ou associative, des difficultés à mettre en œuvre une citoyenneté partagée…

Certains acteurs sont identifiés, mais on ne parle pratiquement jamais des actrices,  des femmes de ces quartiers qui, par leur travail et leurs activités dans le domaine public comme dans le domaine privé, jouent pourtant un rôle fondamental, primordial, dans la vie de la cité, celle d’aujourd’hui et celle de demain..

Chahla Chafiq et Mimouna Hadjam nous aideront à mieux regarder ces réalités.

Chahla Chafiq est écrivaine et sociologue. Militante iranienne de gauche, elle a fuit le régime Khomeiny en 1983. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur les causes et les conséquences politiques et sociales de l’idéologisation de l’islam. Elle écrit également des nouvelles et des romans. Elle est membre du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes. Elle intervient notamment auprès de l’ADRIC (Agence de développement des relations interculturelles pour la citoyenneté), association qui a pour but de promouvoir la citoyenneté, l’égalité, la liberté et la laïcité en prenant en compte la dimension interculturelle de la société. Elle contribue à la lutte contre les violences, le racisme et les discriminations. Elle a écrit, notamment : Femmes en migration : enjeux et défis d’une approche genrée, paru dans l’ouvrage Migrations et mutations de la société française. L’état des savoirs

Mimouna Hadjam est militante associative, politique et féministe. Elle est de la génération beur qui a grandi après la guerre d’Algérie. Elle dirige l’association Africa 93, créée en 1983, à la suite d’une lutte, par un groupe d’habitant-e- s de la Courneuve, pour le relogement de familles de Seine Saint Denis.

Africa a mis en place des actions de soutien scolaire, des cours d’alphabétisation, une permanence juridique ;  elle anime, notamment, un café des parents qui reçoit un grand nombre de familles monoparentales, un café citoyen qui donne la parole à des victimes de violences, des personnes sans papiers, etc. 
 Elle dénonce les politiques locales qui contribuent à l’inégalité entre filles et garçons, «les négriers des temps modernes» qui exploitent les femmes d’origine africaine en particulier.

Maison des Associations du 12ème, salle basse, rez-de-chaussée
181 Avenue Daumesnil 75 012 Paris
Métro Daumesnil
Entrée libre

 

Changer à gauche ? Les expériences en cours

Mercredi 5 Octobre 2016 18H30 avec Christophe Aguiton, Christophe Deroubaix et Danielle Follett, 40 Rue de Malte 75011 Paris

Rencontre-débat organisée par la Fondation Copernic, la Fondation Gabriel Péri et l’Institut Tribune Socialiste, dans le cadre du séminaire commun :   « Qu’est-ce qui fait débat à gauche aujourd’hui? »
Qu’est-ce qui peut changer à gauche ? Quelles sont les expériences en cours : Angleterre, Espagne, Portugal, Grèce, USA…

Le libéralisme apparaît dominant, sans contestation réelle, et la situation politique semble bloquée, notamment en Europe, et en France tout particulièrement. Droite et gauche jouent sur les mêmes terrains, les différences n’apparaissant que dans la capacité et la volonté des uns et des autres à se rallier plus ou moins rapidement, avec plus ou moins de bonne volonté, au système dominant et à l’abandon des principes démocratiques. Les « gauches de la gauche » ont elles-mêmes les plus grandes difficultés à faire apparaître des éléments de solutions à cette impasse.
Pourtant, et de façon parfois surprenante, voire imprévue, des événements se sont produits dans un certain nombre de pays (Angleterre, Espagne, Portugal, Grèce, USA…) qui semblent ouvrir des perspectives politiques nouvelles.

C’est sur ces expériences en cours que nous réfléchirons, non pour trouver des modèles, mais pour comprendre comment elles ont pu se produire et évoluer…

La rencontre sera animée par Danielle Follett, Maître de conférences en litterature américaine et histoire des idées, Département monde anglophone, Université Sorbonne Nouvelle (Paris 3), et originaire des USA. 

Christophe Aguiton, chercheur en sciences sociales, militant altermondialiste, auteur de La Gauche du 21e siècle. Enquête sur une reformation invisible, aux éditions de La Découverte.

Christophe Deroubaix, spécialiste des États-Unis, journaliste à l’Humanité, auteur de L’Amérique qui vient, aux éditions de l’Atelier.

Inauguration de l’espace le Maltais Rouge

Mardi 27 septembre de 16H à 19H30 : Inauguration de l'espace Le Maltais Rouge. Rencontre autour du livre de Bernard Ravenel avec l'auteur, Michelle Perrot, Jean-Numa Ducange, Le Maltais Rouge, 40 Rue de Malte 75011 PARIS

invit inauguration Le Maltais RougeInauguration de l’espace Le Maltais Rouge, 40 Rue de Malte. Rencontre autour du livre de Bernard Ravenel « Quand la gauche se réinventait : le PSU, un parti visionnaire (1960/1990) » organisée par l’ITS et les ATS avec le soutien de l’Institut Edouard Depreux (IED) en présence de l’auteur, avec Michelle PERROT et Jean-Numa DUCANGE, historiens.

16h : accueil et dédicaces
17h30 : inauguration du Maltais Rouge
18h : Débat
19h30 : verre de l’amitié

Transitions citoyennes

Samedi 24 septembre de 10H à 17H 30, Le Maltais Rouge 40 Rue de Malte 75011 Paris

Le Séminaire « Impératif Transition » (ITS) organise au Maltais Rouge (40 rue de Malte 11ème) deux forums de débats à l’occasion de la « journée de la transition citoyenne » du 24 septembre 2016 :

1er Forum (samedi 24 septembre, 9 h – 13 heures)

NOURRIR CORRECTEMENT ET DURABLEMENT L’HUMANITÉ TOUTE ENTIÈRE.
LA TRANSITION AGROALIMENTAIRE EST UN IMPÉRATIF

La nécessité d’une transition agro-alimentaire est de plus en plus perçue dans l’opinion publique : problèmes de santé, problèmes de confiance, problèmes de pollutions, liens avec le changement climatique. Elle est aussi impérative pour les agriculteurs victimes du système actuel, qui, de plus, détruit les sols et compromet l’alimentation des générations futures.

Le changement nécessaire des pratiques agricoles impacte de nombreux domaines : l’emploi, la propriété foncière, la rémunération des agriculteurs, l’outillage dans les exploitations agricoles, la production des semences, celle des engrais et pesticides, l’organisation de la distribution, les modes de consommation.

Il est également porteur de nombreux bienfaits sociétaux : les agriculteurs retrouvent du sens à leur travail, maîtrisent le savoir agronomique dans une relation ré-équilibrée avec les scientifiques. La recherche n’est plus seulement centrée sur la quantité produite mais aussi la qualité, l’entretien des sols, la biodiversité, la contribution aux puits de carbone, la créativité dans la nourriture. Les relations producteurs-consommateurs se resserrent grâce aux circuits courts.

Un changement aussi radical suppose une orientation simultanée et convergente de toutes les politiques publiques (nationales , régionales, européennes, mondiales). Ses rapports avec la lutte contre le changement climatique ne peuvent plus être ignorés. Si le sursaut de responsabilité dont a voulu témoigner la COP 21 ne doit pas rester sans lendemain, il est grand temps que la COP 22 à Marrakech intègre la transition agro-alimentaire dans les futurs engagements multilatéraux.

  • Marc Dufumier, agronome, président de l’association pour la Fondation René Dumont
  • Julien Adda , délégué général de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique
  • Youba Sokona, vice-président du GIEC.

2ème FORUM (samedi 24 septembre, 14 h 30 – 18 h 30)

LA CONTRIBUTION DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE AUX INITIATIVES DE TRANSITION
RÉALISATIONS ET MODE D’EMPLOI

L’économie sociale et solidaire regroupe des expériences citoyennes, qui se sont construites et se construisent avec des valeurs en réaction aux dérives d’une économie néolibérale dont chacun peut constater qu’elle mène à l’impasse. Ses principes d’action : non lucrativité, réinvestissement des bénéfices dans l’activité, participation de toutes les parties prenantes aux décisions (salariés-consommateurs-apporteurs de capital), ses valeurs – lien social, équité-transparence et démocratie – en font un acteur majeur de transition vers un développement durable inclusif, visant le bien être pour tous.

Il y a des signes que cette transition est en marche. Les emplois dans l’ESS ont cru de 24% depuis 2000 et représentent 10% de l’emploi en France. Mais elle parait encore cantonnée dans des secteurs particuliers, parfois qualifiée d’économie réparatrice, avec de petites unités dispersées, ne tenant pas toujours ses promesses du point de vue de la qualité de l’emploi et de l’organisation démocratique. L’ESS et ses principes peuvent-ils influencer l’économie dans son ensemble, contribuer à infuser un nouveau modèle de développement ?

Le Laboratoire de l’ESS s’est posé la question du changement d’échelle avec 3 chantiers particuliers : la création d’emplois de qualité, la coopération avec les circuits courts économiques et sociaux et les pôles territoriaux de coopération économiques (PTCE), l’accroissement de l’épargne solidaire.

Ses animateurs exposeront ces projets de l’ESS pour infléchir nos modes de production en les illustrant de réalisations concrètes. Quelles sont les opportunités, quelles offres aux porteurs d’initiatives, quels sont les obstacles à vaincre. Un temps de l’échange sera consacré à des questions-réponses pratiques concernant la mise en œuvre concrète de projets présentés par les participants (notamment dans la suite des engagements de la société civile à la COP 21).

  • Claude Alphandery, Fondateur du Laboratoire de l’ESS,
  • Hugues Sibille, Président,
  • Françoise Bernon , Déléguée Générale, ainsi que les animatrices des Pôles territoriaux de coopération économique

 

1 17 18 19 20 21 27