Europe, obstacle ou opportunité

13 Avril 2016 18H30 Catherine Samary Alexis Cuckier Daniel Cirera Maison des Sciences de l'Homme 20 Av G.Sand 93210 La Plaine St-Denis M° Front Populaire (ligne 12)

L’Europe est omniprésente dans le champ politique. Au cours des dernières années, avec la crise de l’euro et le renforcement de la « gouvernance »  européenne, elle a mis en coupe réglée des sociétés entières allant jusqu’à provoquer de graves crises humanitaires comme en Grèce.
Dans l’esprit du traité de Lisbonne, les autorités européennes promeuvent la « concurrence libre et non faussée ». Cela conduit à rationner et à faire reculer les services publics et à toujours étendre le champ de valorisation du capital.
Au plan démocratique, l’Europe souffre de carences lourdes : son droit s’élabore dans l’opacité ; les élections au parlement européen sont marquées par un abstentionnisme massif ; la politique monétaire, levier décisif, est soustraite à la délibération démocratique et est l’apanage d’une banque centrale indépendante étroitement connectée aux marchés financiers.
Pour la gauche, l’Europe est un défi. La volonté originelle de rapprocher des peuples que l’histoire a souvent séparés ne peut que rencontrer son approbation. Mais les politiques concrètes sont à l’opposé de ses valeurs. Que faire ? L’Europe peut-elle être réorientée ? Est-elle un échelon pertinent de l’exercice de la souveraineté populaire ? L’euro doit-il être transformé, amendé, abandonné ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles les réponses divergent parfois au sein même de la gauche de transformation sociale.

Rencontre organisée dans le cadre du cycle de séminaires : Face aux grandes tendances du capitalisme contemporain, que peut être aujourd’hui une politique « à gauche » ? Organisé par la Fondation Copernic, la Fondation Gabriel Péri et l’Institut Tribune Socialiste

Inscriptions : inscription@gabrielperi.fr (préciser l’objet ou la date du séminaire) Contact : Tania Remond tania@gabrielperi.fr – Tél. 01 41 83 88 47

les femmes et le syndicalisme français

Mardi 5 avril 2016 à 18h 30 Rachel Silvera Sophie Binet, Centre International de Culture Populaire 21ter rue Voltaire 75011 Paris Métro rue des Boulets

Après une histoire très mouvementée entre les femmes et le syndicalisme, on assiste aujourd’hui à une mobilisation syndicale pour l’égalité professionnelle. Sous des formes diverses, les confédérations syndicales font désormais de l’égalité professionnelle un enjeu (formations à l’égalité, développement de la négociation d’accords, soutien à des luttes de femmes, mobilisation avec des associations féministes, intégration de la question de l’égalité dans des mobilisations générales, comme la réforme des retraites ou certaines mesures gouvernementales…). Du fait des lois, de la pression d’associations de femmes et très certainement de la présence de féministes dans leur rang, cette évolution semble réelle, même si les avancées concrètes en matière d’égalité professionnelle sont encore faibles.

Mais pour autant, la place des femmes et de l’égalité dans les syndicats – en interne – est encore loin d’être atteinte. Alors que la part des femmes syndiquées progresse (dans un contexte de faible syndicalisation), on constate que leur place dans les instances de direction (au niveau confédéral, mais aussi à la tête des fédérations et des unions territoriales) est encore faible, sauf mesures coercitives (quotas ou parité) qui ne font pas l’unanimité. Or on ne peut dissocier égalité interne et externe. L’objet de cette intervention est de faire le tour des freins et des leviers possibles en faveur de l’égalité – tant interne qu’externe – dans les syndicats français (en s’appuyant notamment sur les travaux de la Confédération européenne des syndicats).

Rachel Silvera. Economiste, maîtresse de conférence à l’Université Paris Ouest – Nanterre – La Défense, chercheuse associée au CERLIS; co-directrice du groupe de recherche MAGE (Marché du travail et genre en Europe) et membre du comité de rédaction de la revue Travail, Genre et Société ; membre du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ; spécialiste des questions d’égalité professionnelle en matière de salaires, de temps de travail et d’articulation des temps, d’emploi et de relations professionnelles.
Elle a publié notamment : Un quart en moins. Des femmes se battent pour en finir avec les inégalités de salaires, La Découverte, 2014 ; Un salaire égal pour un travail de valeur égale, guide pour une évaluation non discriminante des emplois à prédominance féminine, Défenseur des droits, (avec Marie Becker et Séverine Lemière), 2013 ; Les syndicats, des acteurs de l’égalité eux-mêmes exemplaires  Sandrine Dauphin, Réjane Senac, Femmes – Hommes, penser l’égalité, La Documentation française, 2012.

Sophie Binet est dirigeante confédérale de la CGT, où elle est chargée de l’égalité femmes/hommes. Elle est aussi secrétaire générale adjointe de la CGT des cadres et techniciens (UGICT-CGT), qui intervient notamment sur le droit à la déconnexion, les lanceurs d’alerte et le management. Elle est conseillère principale d’éducation et a exercé en lycée professionnel au Blanc Mesnil (93) et à Marseille.

Bristol ville en transition, quelle(s) transition(s) ?

mercredi 30 Mars 2016 18H Elsa Mor, Laurent Comeliau Centre International de Culture Populaire 21 Rue Voltaire 75011 Métro Rue des Boulets

Très engagée dans la transition énergétique et climatique, la ville anglaise de BRISTOL se singularise par l’activisme de sa société civile, enraciné dans les luttes pour l’abolition de l’esclavage au XIXème siècle. Elle a été particulièrement distinguée parmi les grandes villes européennes au moment de la COP 21. C’est aussi la première ville où s’est développé le mouvement des « villes en transition », lancé par Rob Hopkins (« Manuel de Transition», 2010).

Auteure d’une thèse récente sur la transition énergétique à Bristol (ainsi qu’à Munich), Elsa MOR viendra exposer les raisons de ce dynamisme de la société civile à Bristol, fera un historique de la multiplicité des initiatives prises par celle-ci pour promouvoir et engager une transition citoyenne. On l’interrogera sur la manière dont ces actions menées par les associations ou les mouvements d’habitant s’articulent – ou pas – avec les politiques institutionnelles engagées par les responsables ou acteurs économiques locaux, et sur la capacité de la transition ainsi conduite à s’étendre à d’autres domaines de la société.

Discutant : Laurent Comeliau, responsable développement durable et énergie à Nantes-Métropole.

Entré libre
21ter rue Voltaire 75011 Paris   Métro rue des Boulets
Code : 3684

Faut-il changer le code du travail ?

Mots-clés : Emploi, Organisation du travail, Politique Économique

Rencontre Les Controverses de Montpellier 2020 et ITS, Jeudi 11 Février 18H Gazette Café, 6 Rue Levat, Montpellier

Pour beaucoup la complexité et la lourdeur du code du travail contribueraient au maintien d’un taux élevé de chômage : d’où les projets, comme le rapport COMBREXELLE, qui viseraient à « simplifier » le droit du travail et à « faciliter » les possibilités de négociation au niveau des entreprises. Dans le contexte de la mondialisation, de la révolution numérique, du chômage de masse et de la précarité est-ce une réponse pertinente ?
Alors que la Ministre du Travail, Myriam EL KHOMRI a annoncé un projet de loi pour mars 2016, le sujet divise les acteurs économiques, sociaux, et politiques : quelles places accorder respectivement à la loi, à la négociation collective nationale et locale, au contrat de travail, et à une révision du Code du Travail ?

Les Controverses de Montpellier 2020 et l’Institut Tribune Socialiste propose un débat et accueillent trois anciens responsables de l’UNEF :  Michel PERRAUD, Henri ROUILLEAULT et Jacques SAUVAGEOT  

Michel PERRAUD est ingénieur informaticien retraité, militant CGT. Henri ROUILLEAULT a dirigé l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail et a participé à la commission COMBREXELLE. Jacques SAUVAGEOT a publié en 2013 « Le PSU : des idées pour un socialisme du XXIe siècle ? » ; il est secrétaire de l’Institut Tribune Socialiste. La soirée sera animée par Claude NEUSCHWANDER, ancien PDG de LIP.

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