l’UNEF en mai 68, soirée-débat

Jeudi 16 Avril 2015 18H à 20H avec Cédric Le Cocq, Jacques Sauvageot et Alain Krivine Institut Tribune Socialiste, 40 Rue de Malte 75011 Paris

L’UNEF en mai 68, soirée-débat organisée par L’association « ESU-PSU-UNEF » et l’Institut Tribune Socialiste

Présentation par Cédric Le Cocq de son mémoire : « Tenter la révolution : le rôle de l’UNEF en Mai 68 »

Débat avec la participation de Jacques Sauvageot et Alain Krivine.

Précarités, mouvements et syndicats

Jeudi 26 Mars18H30 Débat avec Sophie Béroud et Danièle Linhart, Institut Tribune Socialiste 40 Rue de Malte 75011 Paris

Les précarités deviennent le lot commun des salariés : précarité de l’emploi, du travail, mais aussi précarité des droits syndicaux et sociaux. Elles interrogent et modifient les processus de production, créent des divisions sociales internes au salariat, questionnent le mouvement syndical axé sur le syndicalisme d’entreprise marqué par la présence dans les instances « représentatives » et accordant peu de place à l’interprofessionnel. Faut-il l’interpréter simplement comme une dégradation d’acquis sociaux et de normes salariales, et en conclure à l’affaiblissement généralisé du mouvement syndical, à l’incapacité des salariés à s’organiser et à se défendre.

Pourtant, hier invisibles, les précaires sont  parfois à la pointe de la protestation, souvent en tant que salariés : dans le commerce, le nettoyage, la restauration rapide, les chantiers navals… Peut-on maîtriser la précarité pour conquérir de nouvelles marges de liberté, livrer des batailles intégrant la sécurisation du travail et des conditions d’existence.

Sophie Béroud est maître de conférences de science politique à l’Université Lumière Lyon 2. Elle travaille sur les transformations des organisations syndicales, l’organisation et la mobilisation des salariés précaires, l’évolution des grèves et des conflits du travail. En 2009 elle a co-dirigé  : »Quand le travail se précarise, quelles revendications collectives ? » (La Dispute)

Danièle Linhart est sociologue, directrice de recherches émérite au CNRS, membre du laboratoire CRESPA-GTM (Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris – Genre travail mobilités). Elle a écrit sur la souffrance au travail, notamment : Travailler sans les autres ? , Le Seuil, coll. Hors Normes, 2009 ; Le Monde du travail, ouvrage collectif, La Découverte, coll. Textes à l’appui, 2010 ; La modernisation des entreprises, La Découverte, coll. Repères, 3e éd., 2010.

Les femmes dans le travail, inégalités et précarité

Jeudi 19 Mars 18H Débat avec Margaret Maruani et le collectif des maternittentes ITS, 40 Rue de Malte 75011 Paris

Les femmes sont particulièrement touchées par la précarité : horaires et postes « atypiques », temps partiels, contrats à durée déterminée, emplois cumulés…Le travail féminin hors du « foyer domestique » existe en fait depuis longtemps, et s’est développé. Aujourd’hui les femmes ont imposé leur présence dans le monde du travail. Mais les inégalités dans le travail demeurent, aussi bien en terme de métier exercé que de salaire.

Quelles sont pour les femmes les manifestations particulières de la précarité ? Comment y remédier ? Le bilan des lois votées s’avère, dans les faits, bien maigre : pourquoi ?

Margaret Maruani, née à Tunis, est une sociologue française, directrice de recherche au CNRS. Elle dirige la revue Travail, genre et sociétés depuis sa fondation en 1999 ainsi que le Réseau de recherche international et pluridisciplinaire MAGE « Marché du travail et genre ». Elle a, notamment, écrit : Travail et emploi des femmes et dirigé : Travail et genre dans le monde. L’état des savoirs.

Le collectif des maternittentes regroupe des femmes à emploi discontinu qui luttent pour faire valoir leurs droits en matière de congés maternité et d’arrêts maladie. Elles sont actuellement mobilisées pour une juste application des lois et règlements par la Sécurité Sociale et Pôle emploi afin que la maternité et la maladie ne soient pas synonymes d’une rupture de protection sociale.

Crises agricoles et alimentaires

Samedi 7 Février Débat de 14H30 à 18H avec Michel Buisson, Marc Dufumier, Claude Girod, Centre International de Culture Populaire 21ter rue Voltaire 75011 Paris • 

Crises agricoles et alimentaires : un débat dans le cadre des samedis TREMA à l’initiative de l’Association des Amis de Tribune Socialiste, avec le soutien de l’Institut Tribune Socialiste, d’ATTAC, du CEDETIM et de la Confédération Paysanne.

Du tiers-mondisme à l’altermondialisme

Les grandes famines du Sahel des années 70-80, succédant aux famines en Chine et dans la péninsule indienne, avaient suscité en Occident un large mouvement « tiers-mondiste » au sein des associations et dans la mouvance politique.

Les émeutes de la faim dans les années 2000 nous rappellent que la question de l’alimentation reste d’actualité, tout en étant renouvelée par la crise écologique.

Depuis 1996, la revendication de la souveraineté alimentaire, portée par un large mouvement autour de La Via Campesina propose une alternative au libéralisme et à l’emprise grandissante de l’agrobusiness. Plus récemment, le développement de l’agroécologie contribue à renouveler radicalement les conditions de production.

Quelle est la situation aujourd’hui ? Quelles solutions alternatives sont à l’œuvre et à développer pour promouvoir les paysanneries du monde, assurer une alimentation satisfaisante pour tous et sauver la planète?

Débat avec Michel Buisson, agroéconomiste, auteur de « Conquérir la souveraineté alimentaire », Marc Dufumier, agronome et auteur de « Cinquante idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation » et Claude Girod, responsable pour l’Europe du groupe de travail « Commerce » de la Via Campesina.

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