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Editorial |
Ce début d’année 2019 est marqué par la poursuite du mouvement des gilets jaunes …. et l’extension concomitante des analyses et interprétations qui en sont faites ; ce sont désormais plusieurs enquêtes sociologiques et de très nombreuses analyses politico-sociales qui sont en cours et qui tentent de décrypter cette forme, inédite pour les uns, prédictible pour d’autres (mais nous sommes dans « l’après », c’est plus facile) de protestation populaire qui a débordé le président et son gouvernement en deux mois ! En collaboration avec ses partenaires du collectif des « Six fondations », l’ITS a donné le 23 janvier la parole à des sociologues ainsi qu’à Emmanuel Terray pour en débattre ; et l’affluence a été celle que l’on constate partout où s’organisent des regroupements et débats de ce type ; c’est ainsi que, réseaux sociaux aidant, une réunion annoncée sur les gilets jaunes dans une commune de banlieue peut se voir submergée de centaines de demandes de participation. Il faut y voir sans doute un signe positif de vie démocratique (dont on peut d’ailleurs espérer qu’il revivifie la vie communale à l’approche des élections municipales de 2020). En tous cas, le renouveau de discussions citoyennes qui résulte de l’apparition du mouvement des gilets jaunes semble se constater un peu partout dans le pays et l’on ne peut que s’en féliciter |
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Vidéos récentes sur les sites de l’ITS et du Maltais rouge |
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Mercredi 23 janvier 2019 : séminaire des six fondations |
Gilets jaunes, l’irruption de l’inédit |
Une centaine de personnes se sont pressées au Maltais rouge le 23 janvier pour assister au débat des Six Fondations sur les « gilets jaunes » qui a réuni, autour de Louise Gaxie (Fondation Gabriel Péri),
Emmanuelle Reungoat, politiste au Centre d’études politiques de l’Europe latine de l’université de Montpellier. Elle a participé à l’enquête lancée par des chercheuses du Centre Emile Durkheim (Bordeaux) au lendemain du 17 novembre.
Yann Le Lann, sociologue à l’université de Lille. Il a coordonné l’enquête du collectif Quantité critique, composé de chercheurs et de doctorants de Lille et de Sciences Po Paris.
Emmanuel Terray, anthropologue
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Evènements à venir prochainement au Maltais rouge |
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Réunion-débat ATS (Amis de Tribune Socialiste)
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Samedi 2 février de 14h30 à 18h30 au Maltais rouge |
LE BIO EST-IL ÉCOLO ? |
Est-il bon pour la santé ? Est-il accessible à toutes et tous ? Peut-il nourrir l’ Humanité ?
Manger bio, consommer bio devient un thème favori des médias, tout en restant minoritaire dans la population. En ville fleurissent les enseignes bio, de type coopératif ou commercial. Chaque super/hypermarché a son rayon bio et les grands distributeurs ont même créé des enseignes spécialisées.
Dans nos imaginaires, bio rime avec écolo. Et pourtant, le faible poids du bio dans nos consommations suscite plusieurs interrogations : Le bio comment ça marche ? Pourquoi ça ne marche pas plus ? Est-ce vraiment écolo ?
Quelle place tient-il, finalement, dans une agriculture répondant aux objectifs en matière de climat, de biodiversité, d’ alimentation ?
Avec la participation de
- Marc DUFUMIER, agronome, professeur émérite à Agro-Paris,
- Didier-Claude ROD, médecin, ancien député vert au Parlement Européen
- Michel BUISSON, agro-économiste et des intervenant.e.s de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) et de la Confédération Paysanne
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La réunion-débat des Six fondations sur le climat
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Mercredi 20 février 2019 à 18h30 |
URGENCE CLIMAT ! |
En 2015, l’Accord de Paris avait suscité l’espoir d’un véritable démarrage des politiques climatiques de dimension internationale, même s’il y avait encore de bonnes raisons de se garder d’un excès de confiance. Il avait été accompagné pour la première fois en France d’une mobilisation populaire, notamment de jeunes, sortant des mobilisations politiques traditionnelles.
3 ans après, les paradoxes s’accumulent. D’un côté, le retrait des Etats-Unis s’ajoute aux trahisons grandes et petites des pays industrialisés, dont la France. Conséquence : alors que l’objectif minimal aurait été de limiter le réchauffement à la fin du siècle à + 2°, c’est plutôt vers + 3° que l’on s’achemine.
A l’opposé, le dernier rapport « spécial » du GIEC révèle l’ampleur du différentiel de risques encourus en tous genres de ce fait. Il n’hésite pas déborder sur le champ politique en recommandant des transitions systémiques incluant par exemple, dans leurs objectifs, non seulement la lutte contre la pauvreté, mais aussi la réduction des inégalités. Il met en outre l’accent sur les conséquences incalculables qui résulteraient d’un dépassement de la cible. De nombreux scientifiques dénoncent le risque de « basculement systémique » non datable car sans précédent historique, qui exige d’autant plus d’exclure tout retard dans l’exécution du scénario à + 1,5 °.
Ces changements du paradigme du climat posent de façon encore plus aigüe les questions de renouvellement des politiques nationales. Il s’agit d’ouvrir un débat de société. Deux faits récents peuvent nous y encourager : le succès de la pétition « L’affaire du siècle » qui a dépassé les 2 millions de signatures ; la manière dont le mouvement des gilets jaunes a évité de tomber dans le climato- négationnisme malgré son déclenchement dû à une politique aussi technocratique qu’imbécile.
Avec
- Maxime Combes ,économiste, militant d’Attac France, où il suit les grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux.
- Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA et co-présidente du groupe nᵒ 1 du GIEC.
Le débat sera animé par Benoit Monange, directeur de la Fondation de l’écologie politique, qui a participé à la récente COP 24 en Pologne |
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A propos du texte « vers le communisme » publié dans la lettre n°7
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Le texte d’introduction à Vers le communisme publié par la dernière lettre d’information (n°7, janvier)a pu par sa rédaction être interprété comme indiquant que « Vers le communisme » aurait été le seul courant du PSU à être favorable à la candidature de Charles Piaget en 1974, ce qui évidemment n’était pas le cas. Il faut bien lire : contre le soutien apporté par la majorité de la direction à la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle, avec d’autres courants minoritaires du PSU ils appuyèrent sans succès celle de Charles Piaget.
Pour le contexte voir ou relire : « Quand la gauche se réinventait – Le PSU, histoire d’un parti visionnaire 1960-1989 », pages 250/251 : « François Mitterrand ou Charles Piaget ? » |
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LE PSA, L’UGS ET TRIBUNE DU COMMUNISME
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Le vendredi 15 mars de 10h à 18h au Maltais rouge |
Seconde partie du Colloque organisé par l’Institut Edouard Depreux sur « le PSU avant le PSU » |
Cette journée, clôturée par une intervention de Gilles Candar, historien, permettra d’évoquer
- l’UGS (Vincent Soulage) et ses composantes autres que le MLP (qui a été traité le 30 novembre) :
- la Jeune République (Georges Gontcharoff)
- et la Nouvelle Gauche à Toulouse (Paul Arrighi) ;
- « Tribune du Communisme » avec Michelle Perrot et Bernard Ravenel ;
- Les militants issus des courants trotskistes (Claude Pennetier) ;
- Le PSA avec Gilles Morin, et le témoignage de Jean et Germaine Pivasset.
Pour s’inscrire : écrire à contact@institut-tribune-socialiste.fr en mentionnant : Colloque IED « le PSU avant le PSU »
Visitez le site sur l’histoire et l’actualité des idées du PSU : http://www.institut-tribune-socialiste.fr/ |
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Paul DUPREZ a disparu |
Paul Duprez, Président d’EMMAÜS Solidarité depuis 2016, est brutalement décédé le samedi 5 janvier à 70 ans ; de très nombreux acteurs des réseaux hébergement-logement avaient tissé avec lui des combats intenses pour la défense des personnes victimes d’exclusions, ainsi qu’une complicité amicale, professionnelle et militante. Il fut pendant 16 ans Président du Groupement d’Intérêt public habitat et interventions sociales (GIP HIS) pour les mal-logés et les sans-abri, créé en 1993. Administrateur d’EMMAÜS Habitat et de la Communauté EMMAÜS de Paris, son credo était que toute personne à la rue puisse avoir une réponse digne quel que soit son parcours, SDF avec l’ouverture de structures adaptées ou migrants avec l’expérience du dispositif de premier accueil de La Chapelle et le site actuel d’Ivry, autant de dispositifs auxquels il était attaché et qu’il défendait vent debout .
Pour ses anciens camarades étudiants du PSU, Paul Duprez, c’était aussi la « section médecine » du PSU et son engagement dans l’UNEF post-68 ; à Paul, cinquante ans après, ses anciens camarades du PSU ont témoigné de leur amitié et de leurs souvenirs communs |
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