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Vendredi 15 février, au Maltais rouge, une conférence sur la liberté de la presse au Maroc a été brutalement interrompue
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Organisée à Paris à l’initiative de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (Asdhom), une conférence pour la liberté de la presse au Maroc a été brutalement interrompue ce vendredi 15 février.
Accueillie au Maltais rouge, ancien siège du PSU français et aujourd’hui espace d’accueil, de débats et de documentation situé dans le 11ème arrondissement de Paris, la conférence invitait Khadija Ryadi, ancienne présidente de l’AMDH au Maroc, Hicham Mansouri, journaliste condamné, poursuivi avec d’autres confrères marocains et exilé en France, et Hassane Zerrouky, journaliste à l’Humanité, à prendre la parole.
Au bout d’environ une demi-heure, la conférence fut brutalement interrompue par ce que les organisateurs et les personnes présentes, dont Rosa Moussaoui qui a rapporté l’incident dans un article de L’Humanité, désignent comme étant “des fauteurs de troubles liés aux services marocains”. Ces derniers sont intervenus d’abord oralement, arguant que le Maroc “n’est pas une dictature”, avant de passer à l’intimidation et aux insultes, rapportent les témoins, qui évoquent par ailleurs une chaise jetée à travers la salle et visant un participant, mais aussi un sabotage de l’électricité et un jet de boules puantes pour pousser les participants à quitter la salle et couper court à la conférence.
Une vidéo publiée par Fatiha Aarour, de l’Asdhom, et partagée sur Facebook rend compte de la scène (extrait d’article de la rédaction du HuffingtonPost Maroc).
Suite à cela, Reporters sans frontières a demandé l’ouverture d’une enquête et un appel a été lancé au soutien d’un rassemblement « Pour les libertés démocratiques au Maroc » devant l’Ambassade du Maroc le Jeudi 28 Février à 18h30, auquel se sont associés les ATS et l’ITS. |
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Evènements à venir au Maltais rouge |
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La gauche et l’Europe
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Mercredi 27 mars 2019 à 18h30 |
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Le terme de gauche recouvre en Europe une réalité tout aussi complexe qu’en France. Historiquement, la social-démocratie a été, avec les chrétiens-démocrates, à l’origine de la construction européenne actuelle et de ses évolutions, du traité de Rome et de l’Europe des Six jusqu’à la dérive néolibérale de ces dernières années. Pendant longtemps, ces deux courants ont été les seuls à s’organiser véritablement au niveau européen, selon diverses modalités.
Quelle est aujourd’hui, à quelques semaines des élections européennes, la situation de la gauche, et notamment de la gauche radicale, dans les divers pays européens ? Quelles sont les alliances en cours de constitution ? Quelle est la tendance, s’il en existe une, des sondages d’opinion ? Quelles sont les perspectives pour une conception « de gauche » de l’Union européenne, par ailleurs déstabilisée par le Brexit ? |
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Victor Fay, la révolution d’octobre et le léninisme |
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Mardi 16 avril 2019 à 19h |
avec Jean-Marie Demaldent |
Opposé à la théorie léniniste du parti, Victor Fay a admiré en Lénine le stratège de la révolution d’octobre contre les « Vieux Bolchéviques » qui en restaient aux objectifs de la révolution de 1905, mais craignaient aussi que l’isolement des bolchéviques au pouvoir puisse conduire à la dégénérescence policière de la révolution.
Victor Fay a loué la lucidité de Lénine lors de la NEP (1921) quand il a envisagé une révolution socialiste en ville et démocrate bourgeoise dans les campagnes, dans une Russie dont la classe ouvrière aurait « disparu » avec la grande industrie après la guerre civile ; et il a stigmatisé le choix de la dictature du parti se substituant à celle de la classe ouvrière. Reflet caricatural de la théorie léniniste du parti, ce choix a ouvert la voie au stalinisme. |
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Videos récentes sur les sites ITS et Maltais rouge |
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URGENCE CLIMAT !
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Mercredi 20 février 2019 : séminaire des six fondations |
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Il s’agit d’ouvrir un débat de société. Deux faits récents peuvent nous y encourager : le succès de la pétition «L’affaire du siècle» qui a dépassé les 2 millions de signatures ; la manière dont le mouvement des gilets jaunes a évité de tomber dans le climato-négationnisme malgré son déclenchement dû à une politique aussi technocratique qu’imbécile.
Avec
Maxime Combes, économiste, militant d’Attac France, où il suit les grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux.
Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA et co-présidente du groupe nᵒ 1 du GIEC.
Débat animé par Benoit Monange, directeur de la Fondation de l’Ecologie politique.
Cliquez sur le titre pour accéder aux vidéos des intervenants |
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Seconde partie du Colloque organisé par
l’Institut Edouard Depreux |
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vendredi 15 mars de 10h à 18h au Maltais rouge |
« le PSU avant le PSU » |
Cette journée, clôturée par une intervention de Gilles Candar, permettra d’évoquer
- l’UGS (Vincent Soulage) et ses composantes autres que le MLP (qui a été traité le 30 novembre) : la Jeune République (Georges Gontcharoff) et la Nouvelle Gauche à Toulouse (Paul Arrighi) ;
- « Tribune du Communisme » avec Michelle Perrot et Bernard Ravenel ;
- Les militants issus des courants trotskistes (Claude Pennetier) ;
- Le PSA avec Gilles Morin, et le témoignage de Jean et Germaine Pivasset.
Visitez le site sur l’histoire et l’actualité des idées du PSU : http://www.institut-tribune-socialiste.fr/ |
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Documentaire à noter : |
Un documentaire vidéo a été réalisé par Mme Jeanne Menjoulet à partir du livre de Franck Georgi : « l’autogestion en chantier » ; il s’agit d’un entretien avec l’historien, illustré de photos et documents d’archives de différents fonds, dont celui de l’ITS.
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Janine GARRISSON
(24 juin 1932 – 22 janvier 2019)
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Historienne spécialiste des guerres de religion et du protestantisme en France, elle-même issue d’une famille huguenote et calviniste convaincue, Janine Garrisson est connue pour ses ouvrages sur la religion réformée, spécialement au XVIème siècle. Professeur d’université et romancière, elle fut aussi une femme d’engagement, et milita dans sa jeunesse au PSU, durant la guerre d’Algérie. |
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René FALLAS
(27 février 1922 – 1er février 2019)
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Fils d’un instituteur et d’une institutrice, René Fallas fut toute sa vie profondément républicain et laïque. Engagé dans la résistance dès l’hiver 1941/42, il y exerça des responsabilités importantes en Lorraine. Membre du PCF de 1945 à 1951, il fut franc-maçon à partir de 1956, et responsable du Club des Jacobins du Nord. À l’automne 1959, secrétaire de la fédération du Nord de l’Union des forces démocratiques (UFD), il adhéra au PSA avec ses amis Jacobins, et fut membre du premier comité politique national du PSU. Mais, très minoritaire du fait de son laïcisme intransigeant, il quitta le PSU après le congrès de 1963.
Professeur agrégé de sciences physiques, René Fallas était syndiqué au SNES, et militait syndicalement dans les rangs de la majorité « autonome » de la FEN. |
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On recherche … |
Le Centre Jacques Sauvageot, centre d’archives et de recherches de l’ITS, recherche personnes acceptant de consacrer bénévolement, dans la durée, quelques heures par semaine à l’entretien et au classement des fonds d’archives PSU déposés au siège de l’Institut Tribune Socialiste, 40 rue de Malte, Paris, 11ème arrondissement.
Une certaine connaissance de ce qu’a été le parti socialiste unifié (PSU) constitue évidemment un avantage pour cette tâche, mais ne pas en disposer n’est pas un obstacle pour toute personne s’intéressant à l’histoire et à l’action politique d’aujourd’hui ; les volontaires bénéficieront des conseils d’une archiviste professionnelle ;
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