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« L’Economie des travailleurs » |
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Première Rencontre Européenne
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Elle s’est déroulée les 31 janvier et 1er février 2014, à Gémenos, dans les locaux de Fralib, usine du groupe Unilever occupée par les travailleurs qui défendent leurs postes de travail. La rencontre, à l’initiative du Programme « Faculté ouverte » de l’Université de Buenos Aires, de l’Aire d’Etudes du travail de l’Université autonome de Mexico-Xochimilco, de l’Association Provence Solidarité Amérique du Sud, de l’Association Autogestion, de l’Institut de Sciences Economiques et de l’Autogestion (Etat espagnol), du site Workerscontrol.net et des travailleurs de Fralib a rassemblé 200 participants venus d’Allemagne, de Catalogne, d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie, du Pays Basque, du Royaume-Uni et de Serbie sans compter une présence significative de latino-américains. L’intérêt d’une telle rencontre est qu’elle est l’occasion d’échanges sur des luttes et des expériences concrètes, à un niveau international. Une prochaine rencontre est prévue en 2015.
Lire le compte rendu de cette rencontre sur le site de l’Association Autogestion |
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CRISE SOCIALE, CRISE DEMOCRATIQUE, QUELS ENJEUX ? |
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Force est de constater que la dégradation du rapport des citoyens à la représentation politique connaît aujourd’hui une ampleur inégalée. La France est évidemment la première concernée, mais cette perte de substance du rapport démocratique s’étend maintenant à toute l’Europe, ce qui témoigne de la profondeur de cette remise en cause. A partir de ces évidences, une interrogation majeure s’impose : quels sont les fondements d’une telle dégradation d’un principe jusqu’ici hautement proclamé ?
Un premier constat s’impose : la crise systémique qui ébranle profondément les logiques de nos sociétés est impliquée dans la perte de substance du contrat démocratique. Les conséquences sociales d’une telle crise atteignent directement le vécu de nombre de citoyens, notamment dans les couches populaires. D’où le délitement d’un système d’alternance « socialistes/droite classique » aujourd’hui épuisé. Cerner de tels enjeux suppose une réflexion collective. A titre d’exemples, quelques questions peuvent être posées :
– Comment construire et mettre en œuvre des stratégies de changement social tenant compte des mutations du monde actuel et dans quel rapport au renouvellement démocratique ? – Quels sont les liens profonds qui devraient exister entre développement durable et démocratie ? Comment les inégalités sociales pèsent-elles face à une telle exigence ? – Quelles sont les conséquences d’un système institutionnel aujourd’hui en question, à la fois en ce qui concerne la crise démocratique et l’impuissance des forces gouvernantes à faire émerger un quelconque projet de transformations socio-économiques ? – Au lendemain de 1968 la perspective du socialisme autogestionnaire devint le thème fort du PSU, comment penser aujourd’hui l’originalité d’un tel apport ? Du point de vue du nécessaire renouvellement de la pratique démocratique, la question centrale soumise au débat doit être celle du principe même de la démocratie : comment concevoir une véritable « souveraineté populaire » dans les mutations des sociétés actuelles, autrement dit quelle est la place du citoyen dans les logiques de la décision publique ? Cette question pourrait être abordée à la fois par une réflexion sur le fond du nécessaire renouvellement démocratique et dans une approche de celui-ci portant sur les enjeux les plus actuels comme la métropolisation des grands espaces urbains ou la place à donner aux dynamiques régionales.
Un groupe de travail s’est constitué autour de ces questions. Vous pouvez envoyer vos suggestions, propositions, remarques, contributions… |
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Le PSU et la démocratie locale |
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En 1964 |
Plusieurs documents de 1964, extraits de Tribune Socialiste, sont actuellement consultables sur le site Internet de l’ITS. Notamment une série d’articles (de Pierre Naville, Pierre Stibbe, Gilles Martinet, Claude Néry, Robert Verdier) faisant suite à la troisième session des colloques socialistes, et deux articles de Roger Beaunez, sur la démocratie communale et la réforme administrative de la région parisienne…
Lire les articles de Tribune Socialiste |
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Sortir Du Capitalisme. Le Scénario Gorz
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Alain Caillé et Christophe Fourel (dir.) |
Cinq ans après la mort d’André Gorz, en novembre 2012, une trentaine d’auteurs, représentatifs des différents courants de la pensée alternative, s’étaient réunis à Montreuil. Le livre reprend les communications plus spécifiquement consacrées à la sortie du capitalisme. Comment l’entendre ? Qu’est-ce que cela peut signifier aujourd’hui ?
Avec des textes de : Geneviève Azam, Alain Caillé, Robert Castel, Jean-Pierre Dupuy, Jean-Marie Harribey, Florence Jany-Catrice, Anselm Jappe, Daniel Le Scornet, Alain Lipietz, Dominique Méda, Bernard Perret, Carlo Vercellone, Philippe Van Parijs Editions Le Bord
de l’eau, 2013
A noter : dans le cadre du cycle de séminaires « De quoi la transition est-elle le nom ? », un séminaire de l’ITS sur « Les métamorphoses du travail de Gorz à nos jours » est prévu pour le printemps prochain. |
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« Penser l’émancipation »
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Université Paris-Ouest Nanterre 19-22 février 2014 |
Ce colloque international est organisé par le réseau « Penser l’émancipation » et le laboratoire Sophiapol. Il fait suite à une première édition, à Lausanne en octobre 2012. Ces initiatives visent à développer, dans le monde francophone, un espace de réflexion et de discussion autour des élaborations théoriques et des pratiques sociales qui mettent en jeu l’émancipation humaine. Ce sont plus de 200 intervenant•e•s et 70 ateliers. Le colloque sera rythmé par 4 plénières :
Mercredi 19 février 19h, plénière « Au-delà du capitalisme », avec Bernard Friot, Eric Hazan, Frédéric Lordon et Alberto Toscano. Jeudi 20 février 18h15, plénière « Utopies critiques », avec Étienne Balibar, Jacques Bidet et Moishe Postone. Vendredi 21 février 19h, plénière « Au-delà du patriarcat », avec Sara Farris, Selma James et Joan Scott. Samedi 22 février 19h15, plénière « Au-delà de l’impérialisme », avec Gilbert Achcar, Houria Bouteldja et Richard Seymour.
Lire le programme complet Penser l’émancipation-19-22 février 2014
Site du colloque |
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Maghreb-Machrek - Sahara-Sahel |
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La nouvelle donne Géostratégique
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Revue d’Etudes et de Critique Sociale NAQD N° 31 |
La menace de déstabilisation des États et de remise en question des souverainetés territoriales et nationales pèse de tout son poids sur notre présent et notre futur immédiat. Il est devenu évident que les rapports de force à l’échelle mondiale sont en train de changer de fond en comble. Les frontières héritées des XIXe et XXe siècles deviennent mouvantes sinon poreuses et, avec elles, les souverainetés territoriales ou nationales qui s’évaporent. La référence des relations internationales qu’est le territoire est en train de disparaître. On observe la multiplication des espaces où l’État n’intervient plus et où son contrôle disparaît. L’État, en outre, est concurrencé par d’autres organisations non-étatiques (ONG, multinationales) dont les décisions influent fortement sur ses propres décisions tout autant que sur les relations qu’il entretient avec l’étranger. Ainsi se met en marche, de manière furtive d’abord, puis de plus en plus évidente, une sorte de « dénationalisation de l’État ».
La globalisation affaiblit des pans entiers de l’État. Il n’est plus, dans la plupart des cas, qu’un « gardien de portail » qui, sans disparaître institutionnellement, est petit à petit dépossédé de sa souveraineté et abandonne progressivement ce qui fait sa fonction : la défense et la préservation des intérêts de la nation. Des institutions se défont, d’autres entrent en crise, d’autres encore se vident de leur sens et abandonnent leurs missions tandis qu’une politique de mise en ordre, et aux ordres, ne se cache même plus.
Lire la présentation de Daho Derbal
Lire le sommaire de NAQD n° 31
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des disponibilités pour contribuer à l’inventaire du fonds documentaire pour réaliser des montages simples de documents vidéos et sonores…
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Décoloniser la province |
Contributions de Georges Gontcharoff, Jean Le Garrec, Michel Rocard
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Le PSU s’affiche |
30 ans d’affiches politiques Préface de Michelle Perrot
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Les travailleurs peuvent-ils gérer l’économie ? |
Contributions d’Annick Coupé, Thomas Coutrot, Jacques Rigaudiat
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PARTI ET MOUVEMENT SOCIAL
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Le chantier ouvert par le PSU |
Ouvrage coordonné et dirigé par Jean-Claude Gillet et Michel Mousel Editions L’Harmattan
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Faites connaître la lettre de l'ITS
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Mercredi 12 février 17h 30 Séminaire OURS PSU : Sources et actualité de la recherche OURS – 6 Cité Malesherbes 75009 Paris
Jeudi 13 février 14h 30 Groupe de travail sur l’Algérie et le PSU Institut Tribune Socialiste
Mardi 18 février 14h Comité éditorial Institut Tribune Socialiste
Mercredi 19 février 18h Groupe de travail : les forces de travail Institut Tribune Socialiste
Mardi 25 février 9h Groupe de travail « Crise sociale, crise démocratique » Institut Tribune Socialiste
TOUS LES MARDIS Réunions du secrétariat ouvertes à tou-te-s
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du lundi au vendredi sur rendez-vous Tél. 06 45 69 41 28 ou 09 67 07 64 97
Institut Tribune Socialiste 40 rue de Malte, 75011 Paris
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