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Les femmes dans le travail ; inégalités et précarité.
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Margaret Maruani - Les Maternittentes |
Jeudi 19 mars 2015 à 18h |
Le travail féminin hors du « foyer domestique » existe en fait depuis longtemps, et s’est développé : aujourd’hui les femmes ont imposé leur présence dans le monde du travail. Mais les inégalités dans le travail demeurent, aussi bien en terme de métier exercé que de salaire.
Les femmes sont particulièrement touchées par la précarité : horaires et postes « atypiques », temps partiels, contrats à durée déterminée, emplois cumulés…
Quelles sont pour les femmes les manifestations particulières de la précarité ? Comment y remédier ? Le bilan des lois votées s’avère, dans les faits, bien maigre : pourquoi ?
Margaret Maruani, née à Tunis, est une sociologue française, directrice de recherche au CNRS. Elle dirige la revue Travail, genre et sociétés depuis sa fondation en 1999 ainsi que le Réseau de recherche international et pluridisciplinaire MAGE « Marché du travail et genre ». Elle a, notamment, écrit : Travail et emploi des femmes et dirigé : Travail et genre dans le monde. L’état des savoirs.
Le collectif des maternittentes regroupe des femmes à emploi discontinu qui luttent pour faire valoir leurs droits en matière de congés maternité et d’arrêts maladie. Elles sont actuellement mobilisées pour une juste application des lois et règlements par la Sécurité Sociale et Pôle emploi afin que la maternité et la maladie ne soient pas synonymes d’une rupture de protection sociale.
Début de la séance : 18 heures
Entrée libre
40 rue de Malte 75011 Paris |
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Précarités, mouvements et syndicats
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Sophie Béroud / Danièle Linhart |
Jeudi 26 mars à 18h 30 |
La précarité devient le lot commun des salariés : précarité de l’emploi, du travail, mais aussi précarité des droits syndicaux et sociaux. Elle interroge et modifie les processus de production, créée des divisions sociales internes au salariat, questionne le mouvement syndical axé sur le syndicalisme d’entreprise marqué par la présence dans les instances « représentatives » et accordant peu de place à l’interprofessionnel.
Faut-il l’interpréter simplement comme une dégradation d’acquis sociaux et de normes salariales, et en conclure à l’affaiblissement généralisé du mouvement syndical, à l’incapacité des salariés à s’organiser et à se défendre.
Pourtant, hier invisibles, les précaires sont parfois à la pointe de la protestation, souvent en tant que salariés : dans le commerce, le nettoyage, la restauration rapide, les chantiers navals…
Peut-on maîtriser la précarité pour conquérir de nouvelles marges de liberté, livrer des batailles intégrant la sécurisation du travail et des conditions d’existence.
Sophie Béroud est maître de conférences de science politique à l’Université Lumière Lyon 2. Elle travaille sur les transformations des organisations syndicales, l’organisation et la mobilisation des salariés précaires, l’évolution des grèves et des conflits du travail. En 2009 elle a codirigé : Quand le travail se précarise, quelles revendications collectives ? (La Dispute)
Danièle Linhart est sociologue, directrice de recherches émérite au CNRS, membre du laboratoire CRESPA-GTM (Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris – Genre travail mobilités). Elle a écrit sur la souffrance au travail, notamment : Travailler sans les autres ? , Le Seuil, coll. Hors Normes, 2009 ; Le Monde du travail, ouvrage collectif, La Découverte, coll. Textes à l’appui, 2010 ; La modernisation des entreprises, La Découverte, coll. Repères, 3e éd., 2010.
Début de la séance : 18 heures
Entrée libre
40 rue de Malte 75011 Paris |
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Un quart en moins, des femmes se battent pour en finir avec les inégalités de salaires
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Rachel Silvera |
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Une économiste remonte dans le temps pour comprendre la profondeur de la justification de l’inégalité salariale en défaveur des femmes. Elle montre la dévalorisation des savoirs investis par les femmes dans le travail et les voies de réparation ouvertes par la justice.
Préface de Michelle Perrot.
(La Découverte, Paris, 2014)
Dans La vie des idées, Christian Baudelot (professeur émérite de sociologie au Département de sciences sociales de l’École Normale Supérieure) montre en quoi le livre de Rachel Silvera constitue un jalon utile et même indispensable : il donne à tous les acteurs – employeurs, syndicalistes et salariées elles-mêmes – des outils et des sujets de réflexion.
Lire la recension de Christian Baudelot |
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Au sujet des métiers, des enjeux politiques renouvelés ?
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Michèle Descolonges |
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Dans le cahier de l’ITS La crise du travail ; les liens sociaux en question, Michèle Descolonges part de cette question « Qu’est-ce qui, dans les métiers, est valorisé ? ». Elle présente les points de vue de gens de métiers, ceux de chercheurs et ceux de gestionnaires, et propose de repenser les métiers dans une approche transdisciplinaire, assemblant psychosociologie, technologie et écologie.
Lire la présentation du texte de Michèle Descolonges sur le site de l’ITS
Commander le cahier de l’ITS La crise du travail ; les liens sociaux en question Cahiers de l’ITS/Bruno Leprince
Contacter l’ITS |
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Le business est dans le pré. Les dérives de l’industrie agro-alimentaire
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Aurélie Trouvé |
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S’appuyant sur quinze ans d’expériences militantes et professionnelles, Aurélie Trouvé retrace de façon pédagogique l’essor de l’agro-business et sa mainmise sur l’alimentation. Comment les multinationales, les fonds financiers, en ont fait un instrument de profit, détruisant au passage l’emploi et la nature tout en utilisant des slogans pseudo-écologistes, voire éthiques.
Mobilisations contre la ferme des 1 000 vaches et le barrage de Sivens, contre les OGM et l’accord transatlantique, réquisition de terres, développement du bio, de circuits courts ou de coopératives locales… Le business est dans le pré témoigne également des luttes et alternatives qui transforment déjà nos façons de produire, de consommer et d’échanger.
(Éditions Fayard) |
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Suicide de l’Occident, suicide de l’humanité ?
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Michel Rocard |
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Pour Michel Rocard, notre société est en train de se suicider. La spéculation et la cupidité ont asphyxié l’économie. La marchandisation étouffe l’humanité et le ravage de la niche écologique menace la vie. Le précipice a beau s’approcher dangereusement, nous continuons notre marche vers l’effondrement. Pour vaincre les facteurs d’instabilité que sont le chômage, la précarité, la fragilité du système financier, les dettes des pays européens, l’une des difficultés a surmonter est la séparation des sphères scientifiques et politiques, alors que le monde est devenu pluridisciplinaire parce que hyperconnecté. Toutes les disciplines doivent échanger leurs savoirs : la macroéconomie, les sciences sociales, l’écologie, la géologie…
Flammarion |
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Jean-François PERTUS : il avait été Secrétaire national des ESU de mars 1966 à décembre 1967 puis membre du BN du PSU de juin 1967 à mars 1969. Il a été directeur du Matin de Paris dans les années 86-87.
Jean BERTHINIER : il était entré au PSU à l’âge de 16 ans et fit partie de la Direction politique nationale du PSU. Il fut adjoint au Maire de Villeurbanne jusqu’en 2014, chargé de la démocratie locale et de la lutte contre les discriminations.
Michel GRENIER : militant de la Fédération Cher/Nièvre du PSU, conseiller municipal de Bourges en 1983.
Etienne COUDERT : militant PSU, occitan, SGEN-CFDT (Puy-de Dôme) |
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Treizième liste
Jean-Claude Guérin, Philippe Maire.
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Dominique Wallon |
Combats étudiants pour l'indépendance de l'Algérie |
UNEF-UGEMA (1955-1962)
Éditions Casbah, 2015
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L'UNEF en mai 68 |
Cédric Le Cocq |
Jeudi 16 avril 18h
Présentation par Cédric Le Cocq de son mémoire Tenter la révolution : le rôle de l’UNEF en mai 68 ; débat avec la participation d’Alain Krivine et Jacques Sauvageot
40 rue de Malte 75011 Paris
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