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Syndicalisme et diversités du salariat
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Jean-Marie PERNOT et Joël DECAILLON |
Jeudi 12 novembre à 18h30 |
Depuis une vingtaine d’années, le syndicalisme a perdu de son efficacité partout dans le monde et singulièrement en Europe. Il a connu en France un affaiblissement plus précoce et plus radical qu’ailleurs. Les luttes – lorsqu’il y en a – ne sont plus du seul ressort des organisations syndicales. On peut penser que cette situation est liée, notamment, à l’évolution des modes de production, à l’organisation du travail dans les entreprises, et donc à la question de la disparition-recomposition du travailleur collectif. Pour mettre en échec les politiques néo-libérales, le syndicalisme est donc amené à se refonder.
Jean-Marie Pernot est docteur en sciences politiques, enseignant au CELSA (Paris IV – Sorbonne), chercheur à l’Institut de Recherches Economiques et Sociales. Il est, notamment l’auteur de Syndicats, lendemains de crise ? réédité chez Gallimard, Folio en 2010 ; il a dirigé avec Guy Groux La grève dans la collection « Contester » (Presses de Sciences Po, 2008).
Joël Decaillon, cheminot, militant CGT, a été l’artisan de l’entrée de la CGT dans la Confédération Européenne des Syndicats, dont il a été secrétaire général adjoint. Il est vice-président exécutif du Lasaire (Laboratoire Social d’Actions, d’Innovations, de Réflexions et d’Echanges).
Entrée libre
40 rue de Malte 75011 Paris |
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Journée d’études Maitron-PSU
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Samedi 21 novembre 2015 9h30-17h |
L’Institut tribune Socialiste et le Dictionnaire MAITRON organisent en commun une journée d’études sur « le PSU dans le MAITRON » afin d’aider au recensement des acquis du corpus des militants PSU dans le Maitron et de mettre en valeur les enseignements méthodologiques des publications et initiatives qui se sont développées ces dernières années en matière d’histoire et de témoignages sur le PSU et ses militants ; cette journée d’études permettra de valoriser le travail de mobilisation des sources et matériaux ainsi réunis
Voir le programme détaillé de la journée
40 rue de Malte 75011 Paris Contact |
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Les transformations des métiers
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Michèle Descolonges et Dominique Gillier |
Mercredi 25 novembre à 18h 30 |
Sous l’effet de causes multiples et sans les hiérarchiser, évolution des normes internationales, évolutions des techniques, transformations dans la gestion et le fonctionnement des entreprises et dans la structure des emplois, élévation des qualifications professionnelles, concurrence globalisée entre producteurs et approfondissement de la division du travail, nouveaux modes de conception et de fabrication … les « métiers » ont évolué. Jusqu’à quel point ? Peut-on encore parler de « métiers » ?
Michèle Descolonges est sociologue, rattachée au LIED (laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain), Paris 7. Elle a publié notamment : Des travailleurs à protéger. L’action collective au sein de la sous-traitance, Paris, Hermann-Adapt, 2011 ; avec Bernard Saincy (dir.), Les nouveaux enjeux de la négociation sociale internationale, La Découverte, 2006 ; Qu’est-ce qu’un métier ?, PUF, 1996. Elle a coordonné le n° 50 de la revue Écologie & Politique sur le thème « Syndicats et transition écologique » (mars 2015).
Dominique Gillier, syndicaliste, a été militant dans la métallurgie, membre du Bureau national confédéral de la CFDT, Secrétaire général de la Fédération générale CFDT de la métallurgie (FGMM) ; il est membre du Conseil économique social et environnemental et chargé de mission à la confédération CFDT.
Entrée libre
40 rue de Malte 75011 Paris |
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Europe et réfugiés : l’élargissement
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Etienne BALIBAR |
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« Alors que les ministres des 28 pays membres de l’Union Européenne, qui se réunissent lundi 14 septembre à Bruxelles, ont très peu de chances de se mettre d’accord sur la mise en œuvre du plan de répartition proposé par la Commission Européenne (lui-même de toute façon insuffisant, étant donné le rythme auquel arrivent désormais les réfugiés, venant en particulier de Syrie), le moment est sans doute venu de prendre la mesure de l’événement historique auquel est confrontée la « communauté » des nations européennes, et des contradictions que cet événement a mises au jour entre elles et au sein de chacune. Étendant à l’Europe tout entière le pronostic que la Chancelière Angela Merkel a formulé pour son pays : « ces événements vont changer notre pays », je dirai pour ma part : ils vont changer l’Europe. Mais dans quel sens ? La question n’est pas encore tranchée, mais elle peut l’être rapidement. Nous entrons dans une zone de fluctuations brutales, où il faut faire preuve de lucidité autant que de résolution. »
Lire le texte sur le blog d’Etienne Balibar |
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Ma cité a craqué
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Revue Mouvements n° 83 |
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« Qui se souvient des émeutes de 2005 ? » demandait, bravache, Manuel Valls le 20 janvier 2015. Le souvenir des trois semaines de révolte demeure pourtant bien présent dans les quartiers populaires et dans l’imaginaire collectif. S’il n’a pas provoqué les réponses politiques à la hauteur de la crise sociale, urbaine et démocratique qu’il révélait, l’événement a marqué une génération, suscitant des initiatives multiples et des formes diverses de politisation « à bas bruit ». Dix ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, ce numéro vise moins à faire le bilan des « émeutes de 2005 » que de la décennie qui a suivi cette révolte des quartiers populaires, pour tenter de dégager des perspectives politiques dont l’absence a été crûment mise à jour par les débats publics du mois de janvier 2015. |
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À travers la mort
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Louise Michel |
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L’histoire de la publication des Mémoires de Louise Michel est étonnante : elle débute en 1886, chez l’éditeur Roy, sous le titre – maintes fois réédité – de Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même. Tome I. Aucun autre tome n’a suivi. Et si, par la suite, sont venus s’accoler d’autres écrits de la célèbre anarchiste, les soixante-dix feuilletons qui constituent le véritable second tome, parus dans la presse de 1890, avaient « disparu », peut-être victimes collatérales d’une entreprise de récupération de l’autobiographie de Louise Michel juste après sa mort. Aussi l’édition de ce second tome, inédit en librairie, constitue-t-elle un événement.
Couvrant par son contenu les années 1886-1890 (période qui s’ouvre après la mort de Marianne Michel, la mère, et de Victor Hugo, l’idole, pour se refermer en août 1890, à son départ pour Londres), ce gisement, incroyablement riche, révèle une écrivaine viscéralement engagée dans l’écriture, vivant ensemble le rapport à l’histoire, à la mémoire, au présent de sa lutte et à l’écriture.
L’édition critique de ces Mémoires, accompagnée d’un dossier documentaire, est établie par Claude Rétat, directrice de recherche au CNRS.
La Découverte, septembre 2015 |
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Commun
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Pierre Dardot, Christian Laval |
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Aucune chose n’est en soi ou par nature « commune ». C’est l’activité des hommes qui la soustrait aux logiques d’appropriation en la réservant pour l’usage commun, en fonction de la détermination collective de fins sociales.
Ainsi, « commun » est le nouveau nom d’un régime de pratiques et de luttes ouvrant sur un avenir non capitaliste. Une réflexion sur la sortie possible du capitalisme, par les auteurs de La Nouvelle raison du monde.
La Découverte. Nouveautés poche |
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