Mots-clés : Élections, Mondialisation
24 Février 2016 • Patrice Cohen-Seat
Montée de l’abstention lors des élections, rejet de la classe politique, crise démocratique en France et en Europe sont constatés par Patrice Cohen-Seat. Pour lui, L’union européenne, la mondialisation de l’économie et la démocratie représentative de plus en plus présente à tous les niveaux expliquent la crise démocratique d’aujourd’hui. Pour lui, le fonctionnement de l’Union européenne est l’approbation par les Etats d’un système qui ruine la souveraineté nationale et la démocratie. Par ailleurs, l’organisation des marchés de plus en plus mondialisée nécessite de trouver un nouveau statut aux grandes entreprises, affirmant que l’entreprise est propriété collective, voire bien commun. Enfin il constate que la démocratie représentative devient une forme dé-possessive de démocratie. En conclusion, Patrick Cohen-Seat esquisse quelques pistes pour passer à une nouvelle forme de République fondée sur un droit permanent d’intervention des citoyens.
Patrice Cohen-Seat est avocat, directeur de campagne de Marie-Georges Buffet en 2007, ancien conseiller d’arrondissement de Paris 9ème, Président d’Espaces Marx. Il a notamment animé un groupe de travail sur les institutions et publié : Pour une démocratisation permanente de la République, Paris, 2001
Mots-clés : Élections, stratégie électorale
24 Février 2016 • Emmanuel Terray
En posant la question de la démocratie représentative aujourd’hui, Emmanuel Terray , à la suite de Jean-Jacques Rousseau, interroge la notion de la légitimité de la représentation, du vote comme expression de la volonté générale. Son histoire personnelle lui a permis d’observer le fonctionnement des délibérations africaines et il pose la question d’une société qui ne serait pas fondée sur l’acceptation passive mais au contraire sur des interventions actives des citoyens.
Emmanuel Terray, anthropologue et militant politique, a confronté sa propre histoire et ses engagements aux problèmes sociaux que génèrent nos sociétés contemporaines, en particulier la question des travailleurs « sans papiers ». Il est notamment l’auteur de : Immigration: fantasmes et réalités, avec Claire Rodier, La Découverte, 2008 et de Penser à droite, Galilée, 2012.
Mots-clés : Démocratie sociale, Élections
24 Février 2016 • Hélène Hatzfeld
En posant la question « Au nom de quoi ? », Hélène Hatzfeld réfléchit aux limites de la représentation démocratique qui supposent une articulation entre les intérêts particuliers et l’intérêt général. L’extension de la légitimité hors des champs institutionnels du pouvoir et des compétences, dans les actions et expressions de la vie quotidienne, prolonge les transformations du rapport au politique, amorcée dans les années 70, dont le développement aujourd’hui atteste d’une mutation de la démocratie. Les revendications de légitimité participent de la dés-institutionalisation du politique et en approfondissent aussi la signification. Par leur diffusion, elles révèlent aussi leur capacité à former des espaces publics d’expression, d’échange, de critique et à manifester ainsi l’élaboration de nouvelles formes de légitimité, conditions de ressourcement de la démocratie.
Hélène Hatzfeld est maîtresse de conférence à l’Institut d’Études Politiques de Paris et enseigne les sciences humaines et sociales à l’École nationale Supérieure d’architecture de Lyon. Elle participe au laboratoire Lavue (Laboratoire Architecture Ville Urbanisme) UMRCNRS 7218. Elle a publié notamment : Faire de la politique autrement – les expériences inachevées des années 1970, ADELS-Presses Universitaires de Rennes, 2005
Mots-clés : Enseignement, Logement, Politique énergétique, Politique industrielle
Jeudi 18 Février 2016 • Michel Mousel, Yves Barou, Christophe Sadok, Philippe Quirion, Jacques Ravaillault
Transition énergétique, métamorphose des métiers, renouveau de l’emploi : l’exemple du Bâtiment.
Le secteur du Bâtiment représente 24% des émissions de CO2. Le bâti individuel d’avant 1975 est le plus énergétivore : il devra faire l’objet de rénovations. Les formations professionnelles, de tous les niveaux vont devoir d’adapter à une transformation des métiers dans un secteur où les entreprises traditionnelles, notamment artisanales, jouent un rôle important, et où les particuliers-clients (les habitants) ne forment pas un groupe homogène.
Quels problèmes économiques, techniques, sociaux, et finalement politiques, pose la mise en œuvre de ce plan pour l’AFPA (Association Professionnelle pour la Formation des Adultes), qui prévoit la formation de 50.000 personnes ?
Avec la participation d’Yves Barou (président de l’AFPA), Christophe Sadok (directeur de l’ingénierie à l’AFPA), Philippe Quirion (Chargé de recherches au Centre International de Recherches sur l’Environnement et le Développement), Jacques Ravaillault (Directeur exécutif de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie)