Mots-clés : Agriculture, Foncier, Jura, Propriété
1977 - Octobre • Philippe ANTOINE - Fédération JURA - Commission agricole BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ
Cote : PSU-DOC
Série : capitalisme et socialisme Présentation : La terre, outil de travail ou marchandise ? I. Propriété foncière et développement du capitalisme ; quelques éléments d’histoire par Philippe Antoine 1. De la féodalité à la propriété individuelle 2. Recul de la grande propriété foncière et développement de la petite et moyenne propriété paysanne II. A propos des luttes sur le foncier : Propriété privée et statut de l’exploitation familiale, par le secteur agricole, de la Fédération du Jura 1. Brève analyse des luttes sur le foncier, les questions qu’elles posent 2. La propriété privée, c’est le terrain de la bourgeoisie 3. Le projet de l’Union de la gauche 4. Analyse et propositions du PSU 5. Retour aux luttes sur le foncier Annexe : historique des luttes foncières de la Fragneuse et de Montigny-les-Arsures III. Propositions pour l’élaboration du programme de transition du PSU par la Commission régionale Agricole Bourgogne-Franche-Comté 1. Il faut se battre pour la terre outil de travail contre la terre marchandise 2. Le rôle des offices fonciers dans la socialisation de l’agriculture
Philippe ANTOINE – Fédération JURA – Commission agricole BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ
129
1977 – Octobre
29,7 x 21 cm, 12 p.
Mots-clés : Agriculture, Alimentation
1977 • GARREAU Gérard
Cote : GARR
Main basse sur l’alimentation, tel est le cri d’alarme lancé par Gérard Garreau. Si les empires que se sont taillés Unilever et Nestlé sont déjà anciens, de nouveaux “grands” sont récemment apparus sur la scène de la distribution des produits alimentaires. L’agriculture désormais n’offre plus le paysage tranquille de la France de Sully et des comices agricoles. Elle constitue en effet un enjeu trop important pour être laissée entre les seules mains des paysans nationaux. C’est cette transformation radicale du monde de l’agriculture et de l’alimentation que décrit Gérard Garreau dans un langage précis, documenté et incisif. Mais l’intérêt du livre dépasse celui d’un dossier explosif. Il démonte minutieusement les multiples rouages d’un système que l’on appelle aujourd’hui “l’agrobusiness”. Qu’il s’agisse du blé, du soja ou du café, de véritables stratégies mondiales sont élaborées, dont l’auteur examine les multiples imbrications économiques, politiques, diplomatiques et même militaires. Car les céréales sont devenues une arme économique aussi redoutable que le pétrole et le gaz naturel
GARREAU Gérard
1977
23 X 15 cm, 304 p.
Calmann-Lévy
Mots-clés : Agriculture, Classes, Couches sociales
1977 - Avril-mai • Michel BLANC - Marc LABOURÉ
Cote : PSU-DOC
Série : forces sociales et organisations A. Essai d’analyse des couches sociales au sein de l’Agriculture française par Michel BLANC 1. Le 19ème siècle – L’exploitation du prolétariat se réalise surtout par le prélèvement de la plus-value absolue — le principal exploiteur du paysan est le propriétaire foncier 2. De la fin du 19ème siècle à la Libération : une période de transition 3. Depuis la Libération : essor de la plus-value relative — renforcement de l’exploitation de la paysannerie par le capital commercial — aiguisement des contradictions entre couches paysannes 4. Les alliances entre les couches sociales agricoles B. Les ouvriers ruraux : « Luttes de classes dans les usines à la campagne » par Luc Labouré 1. Les couches sociales rurales non agricoles 2. Les ouvriers ruraux 3. Moyens de pression spécifiques du patronat sur les ouvriers ruraux 4. Les ouvriers ruraux dans l’Unité Populaire 5. Les luttes ouvrières en milieu rural
Michel BLANC – Marc LABOURÉ
120 / 121 / 122
1977 – Avril-mai
29,7 x 21 cm, 24 p.
Mots-clés : Agriculture, NEP, Russie
1976 • GROSSKOPF Sigrid
Cote : GROS
L’augmentation de la production agricole, en particulier de celle des céréales, qui constituait la base de l’industrialisation du pays, et la transformation socialiste de l’agriculture étaient les deux faces d’un problème central qui se posait en Union soviétique en 1921-1928, à l’époque de la Nouvelle politique économique (N.E.P.). Pour Lénine, il devait être possible de résoudre ce problème grâce à la mise en pratique de l’alliance ouvrière et paysanne : une alliance sociale unissant les ouvriers et les paysans pauvres et moyens, qui était en même temps une alliance matérielle contractée entre la grande industrie socialisée et l’agriculture. Pour établir cette alliance, la N.E.P. devait, selon cette conception, mobiliser toutes les ressources qui se trouvaient alors disponibles dans le pays — ainsi même le capital privé (la petite industrie, le petit commerce, etc.) était mis à contribution. Ce qui ressort de ce livre, c’est que la crise économique sur laquelle se terminait la période de la N.E.P. (entraînant la collectivisation de l’agriculture « par en haut »), était avant tout une conséquence de l’affaiblissement de l’alliance ouvrière et paysanne, et que cet affaiblissement n’était nullement inévitable au sens où il aurait été un effet nécessaire du développement du capital privé engendré par la N.E.P. Selon les analyses du livre, cet échec repose surtout sur une sous-estimation pratique des moyens qui, d’après la conception léniniste, garantissaient la transition vers une agriculture productive et socialiste, et dont disposait la Russie depuis la révolution d’Octobre — en particulier sur un manque de confiance dans l’alliance ouvrière et paysanne elle-même.
GROSSKOPF Sigrid
1976
24 x 15,5 cm, 459 p.
François Maspero