L’anarcho-syndicalisme. Aperçu historique et théorique

Mots-clés : AIT, Anarcho, autogestion, Classe ouvrière, Fédéralisme, Monnaie, Révolution, Syndicalisme

1976

Cote : ANAR

L’organisation des anarcho-syndicalistes demeure un problème important a l’heure actuelle. Aujourd’hui les conditions ne permettent pas de créer une confédération anarcho-syndicaliste. Les camarades qui tentent de créer de toutes pièces une confédération anarcho-syndicaliste sur le modèle de la CNT Espagnole prennent le problème par le mauvais bout… Une partie importante du prolétariat est organisée aujourd’hui dans les syndicats réformistes. Ces syndicats continuent d’avoir la confiance d’une masse importante de travailleurs, et l’influence du mouvement syndical dépasse largement le cadre strict de ses adhérents. En outre, la situation n’est pas encore telle qu’il soit impossible d’impulser une dynamique révolutionnaire dans les syndicats. … Actuellement nous pensons qu’il faut être là où les travailleurs sont organisés. Mais il est illusoire de croire que nous pouvons chacun dans notre coin, qui dans son syndicat, qui dans union locale, travailler à la démocratisation et parsemer nos confédérations et quelques structures « parfaites». C’est compter sans l’essoufflement pour manque de contrôle, l’épuisement par manque de progression théorique, la dislocation ou la récupération par les manoeuvres des bureaucraties. Il est donc important pour nous, anarcho-syndicalistes, de se doter d’une organisation. Cet outil permettra à une partie des travailleurs qui formule les revendications fondamentales du mouvement ouvrier de se donner les moyens du développement d’une prise de conscience plus large des travailleurs.

N° 58
1976
22 x 17 cm, 64 p.
Alliance syndicaliste. Suppl. à Solidarité ouvrière

Actes du colloque international sur la 1° Internationale, Paris, 16-18 novembre 1964

Mots-clés : AIT, Association Internationale des travailleurs, Première internationale

1968

Cote : INTE

L’année 1964 a été celle de la tenue à Paris, les 16-18 novembre, d’un colloque international qui rassembla, sous l’égide du CNRS., des historiens de tous pays, ayant tant soit peu fréquenté l’A.I.T. Réunion scientifique, en aucune façon cérémonie hagiographique. Ce colloque a permis de faire un point très sérieux des travaux déjà réalisés, ou seulement entrepris, et, bien entendu, à la lueur de leur confrontation, d’ouvrir de nouvelles et fécondes perspectives de recherche. Les historiens français qui prirent l’initiative de suggérer la convocation du colloque du centenaire l’avaient souhaité orienté en un sens neuf : que l’intérêt fût porté d’abord sur l’étude des réalités sociales, sur ce qui se passait « en bas », qu’on répondît par exemple avant toute chose à ces questions banales, mais indispensables : où ? quand ? comment ? pourquoi l’Internationale ? Combien de sections, d’adhérents à ces sections, et quels adhérents ? Questions qu’à disserter de très haut on avait volontiers négligées, mais qui pouvaient permettre une plus juste appréciation des grands problèmes.

1968
24,5 x 16 cm, 497 p.
CNRS