Réflexions sur la peine capitale.

Mots-clés : Albert Camus, Justice, Peine de mort

1957 • Albert CAMUS , Arthur KOESTLER - Introduction et Etude de Jean Bloch-Michel

Cote : CAMU

A la veille des années soixante, deux grandes voix s’élevaient contre la peine de mort : Albert Camus, avec ses réflexions sur la guillotine, et Arthur Koestler, avec ses Réflexions sur la potence. L’Angleterre a su entendre le plaidoyer de Koestler et des partisans de l’abolition de ce châtiment que l’on dit exemplaire. Camus disparu, la France traîne toujours avec elle sa mauvaise conscience et en est restée au stade des débats. D’après les sondages, la majorité de nos concitoyens se prononce en faveur du maintien de la peine capitale. Les autres, la minorité agissante, continuent à avancer des arguments humanitaires, qui depuis que les deux grands textes de Camus et de Koestler ont paru, réunis sous le titre de Réflexions sur la peine capitale, n’ont guère changé. Il faut souhaiter qu’un jour proche, le dossier se referme enfin sur la victoire de ceux qui acceptent de regarder en face les vices de la société, et qu’alors ces « Réflexions », désormais sans objet, restent dans les mémoires comme les deux plus remarquables essais jamais écrits sur ce sujet douloureux.

Albert CAMUS , Arthur KOESTLER – Introduction et Etude de Jean Bloch-Michel
1957
21 X 14 cm, 248 p.
Camann-Lévy