Mots-clés : Algérie, coopération
Octobre 1963
A l’initiative de l’UGEMA et de l’association générale des étudiants en médecine de Paris, des moniteurs algériens et français : étudiants en médecine ou infirmiers ont formé 65 algériens aux premiers soins, aux dépistages, à la protection et à l’orientation médicale, pendant deux mois. Une aide précieuse pour l’Algérie dont le besoin sanitaire est essentiel.
Mots-clés : Algérie, Politique Économique, Socialisme
Octobre 1963 • Albert Roux
Le 1er octobre, le gouvernement algérien annonce la nationalisation des biens des colons gérés désormais par des comités de gestion. Par ailleurs, le vote en faveur de la nouvelle constitution enregistre une abstention importante en Kabylie qui regroupe le plus important bataillon du front des forces socialistes (F.F.S.), créé le 29 septembre 1963 par Hocine Aït Ahmed, opposant déclaré de Ben Bella. Si ce mouvement kabyle bénéficie d’un appui favorable de la part des troupes marocaines à la frontière, son opposition à Ben Bella n’est pas suivie par la majorité des algériens qui veulent avant tout la paix. Cette rébellion n’a pas entraîné, dans l’immédiat, de rupture dans le dialogue avec le Maroc sur le tracé des frontières mais a limité les interventions des oppositionnels au sein du parti FLN et à l’Assemblée Nationale.
Mots-clés : Algérie, Indépendance, Socialisme
Septembre 1963 • Harris Puisais
À une cadence accélérée l’Algérie s’est donnée un gouvernement, une constitution, un président de la République. Ces trois faits politiques ont été inspirés par le parti unique du F.L.N. Depuis la déclaration d’indépendance, le travail réalisé pour remettre sur pied le pays tient du miracle. Sans juger, il faut prendre en compte la réalité de l’état du pays et reconnaître les difficultés à installer un régime socialiste. L’expérience algérienne mérite toute l’attention et l’appui de ceux qui ont lutté pour l’indépendance.
Mots-clés : Algérie, coopération
Septembre 1963 • Suzanne Gerbe
Des enseignants et des étudiants ont organisé un stage d’été pour former des algériens qui deviendront moniteurs et pourront répondre au besoin d’alphabétisation très important pour l’Algérie indépendante.