Paul Grosz et Victor Savary, militants du P.S.U. sont arrêtés à Marseille suite à une lettre adressée au Président de la République pour lui faire connaître leur refus de participer à la guerre d’Algérie.
Paul Grosz et Victor Savary, militants du P.S.U. sont arrêtés à Marseille suite à une lettre adressée au Président de la République pour lui faire connaître leur refus de participer à la guerre d’Algérie.
En organisant à Royaumont, puis à Aix-en-Provence et aujourd’hui à Grenoble des Colloques juridiques largement ouvert à tous les représentants des activités spirituelles, politiques ou syndicales, l’Association pour la sauvegarde des institutions judiciaires et la défense des libertés individuelles, présidée par le Bâtonnier Thorp a voulu définir sur le plan du droit les bases juridiques permettant le rétablissement de la paix en Algérie par une application rapide et loyale de l’autodétermination. Le colloque confirme les résolutions des autres colloques sur les garanties des libertés individuelles notamment en ce qui concerne les saisies de journaux, l’internement administratif, les procédures pénales exceptionnelles et les atteintes à l’intégrité corporelle des prévenus. Gilles Martinet affirme dans son éditorial que la paix doit être conquise et non attendue.
Mise en place d’un comité de Solidarité pour les victimes de la répression due à la guerre d’Algérie sous la présidence de Laurent Schwartz. Chaque section sera taxée d’1 NF par adhérent.
N° 45Bis
8 Mars 1961
27 x 21 cm, 2 p.
Le décret modificatif N°61.118, paru au J.O. du 31 janvier 1961 doit permettre l’incorporation des « sursitaires abusifs » et « d’assouplir les mesures pour les catégories d’étudiants dont les études spéciales exigent des sursis plus importants ». On remarque quelques améliorations réelles pour les candidats au bac et pour les élèves des écoles normales d’instituteurs. L’U.N.E.F. dans un communiqué a toutefois noté « un certain nombre de restrictions qui touchent gravement les élèves du technique et de la formation professionnelle non titulaire du baccalauréat et candidats à l’enseignement supérieur. Se trouvent ainsi défavorisés les élèves s’étant préparés à une grande école sans passer par la voie traditionnelle. Par ailleurs, l’U.N.E.F. remarque que ces mesures ont été prises sans que la commission Armée-Jeunesse ait été consultée.
(Extrait Analyses et Documents, 2 Mars 1961,N° 13)