1 7 8 9 10 11 69

Six présidents à l’épreuve des 15 évènements qui ont changé la V° République

Mots-clés : 1962, Algérie, Mai 68, PS

2011 • Jacques RAYNAUD

Cote : RAYN

La France bouge, la Ve République aussi. En un demi-siècle, de Gaulle et ses successeurs ont été confrontés à maintes épreuves. L’indépendance de l’Algérie, l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel, la révolte de mai 1968, la légalisation de l’avortement, la suppression de la peine capitale, l’arrivée de la gauche au pouvoir, la guerre scolaire, le quinquennat présidentiel ne constituent que l’abrégé politique d’une période riche en épisodes.

Jacques RAYNAUD
2011
21,6 x 13,5 cm, 194 p.
L’Harmattan

Le Temps de la Justice. Algérie : 1954-1962

Mots-clés : Algérie

(1961) - 2011 • DAVEZIES Robert. Présentation de Jean Lajonchère

Cote : DAVE

De 1954 à 1962, le peuple algérien, dans la misère, se rebella contre son pays colonisateur : la France. Le gouvernement français fit tout pour cacher cette guerre aux Français qui l’ignorèrent totalement en leur disant qu’on allait simplement rétablir l’ordre en Algérie. Pour étouffer la liberté, les journaux écrits voulant parler de cette guerre furent saisis, et 1 500 000 Français « appelés » furent ainsi envoyés faire leur service militaire en Algérie. Un prêtre courageux, Robert Davezies, au nom de sa foi chrétienne et de sa qualité de Français, apprit à connaître ces Algériens et prit fait et cause pour soutenir leur libération, en essayant d’éveiller la population française, ce qui lui valut dix ans de prison par contumace pour atteinte à l’honneur de la France. Il écrivit alors Le Temps de la Justice, édité au printemps 1961 en Suisse. Ce livre fut aussitôt par arrêté ministériel interdit de vente et resta inconnu du public français. Cinquante ans plus tard, il est plus que temps de faire éclater la vérité au grand jour, et plus d’un « appelé » de l’époque y découvrira ce que fut cette guerre sanglante et qu’il n’est pas à notre honneur de nous proclamer « Anciens d’Afrique du Nord ». Outre les cinq cent mille à un million de morts africains, près de vingt cinq mille Français y laissèrent la vie et des millions d’autres furent traumatisés au point de n’en avoir jamais parlé, même à leur famille.

DAVEZIES Robert. Présentation de Jean Lajonchère
(1961) – 2011
21,5 x 13,5 cm, 164 p.
L’Harmattan

Colette Audry 1906-1990. Engagements et identités d’une intellectuelle

Mots-clés : Algérie, femmes, MDF, Parti Socialiste, PSU, SFIO, UGCS

2010 • LIATARD Séverine

Cote : LIAT

Née au début du siècle, Colette Audry appartient à cette première génération de femmes qui accèdent aux grandes institutions éducatives pour s’engager dans l’une des premières professions intellectuelles ouvertes aux femmes, l’enseignement. Tout en restant professeure de lettres dans le secondaire, Colette Audry milite sa vie entière dans des organisations politiques de gauche et devient écrivaine. Agrégée à 22 ans, elle obtient son premier poste en 1928 et s’engage quelques années plus tard dans un syndicat d’enseignants. Elle adhère ensuite au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, à la SFIO dans la tendance dirigée par Marceau Pivert qui prône un Front populaire de combat, critique la politique de non-intervention en Espagne et dénonce les procès de Moscou. Pendant la guerre, elle mène des actions aux côtés des communistes du Front national à Grenoble. À la Libération, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir rencontrés durant les années trente l’aident à publier ses premiers écrits littéraires chez Gallimard. Elle collabore aux Temps modernes, à France Observateur ou à la revue Arguments. Adepte du Deuxième sexe dès sa sortie en 1949, elle crée avec d’autres militantes au début des années soixante le Mouvement démocratique féminin considéré comme un laboratoire d’idées féministes et socialistes et devient dans le même temps directrice d’une collection « Femme » chez Denoël-Gonthier. Au sein de la Nouvelle gauche puis du PSU, Colette Audry se mobilise contre la guerre d’Algérie. Alors que la déstalinisation semble en marche, elle milite pour la réunification du mouvement ouvrier et fonde avec Jean Poperen l’Union des groupes et des clubs socialistes puis adhère au parti socialiste de François Mitterrand à Epinay en 1971. À la croisée de l’histoire des intellectuels et de l’histoire des femmes, cette étude analyse le devenir d’une intellectuelle au xx- siècle dans un contexte où l’accès des femmes au pouvoir reste problématique. Cette recherche biographique présente une mise en perspective chronologique de l’itinéraire de Colette Audry puis s’interroge sur la construction de ses identités d’enseignante, de femme politique, d’écnvaine et de féministe. À travers ce parcours, il s’agit de réfléchir aux modalités d’engagement qui lui sont propres: les stratégies mises en place pour s’accomplir et obtenir une reconnaissance en tant qu’intellectuelle, la manière dont elle vit et se représente cette condition et le rôle de l’engagement féministe dans ce processus d’individuation, Séverine LIATARD est docteure en histoire (Pans II, productrice déléguée à La Fabrique de l’histoire sur France Culture et auteure des Femmes politiques en France, de 1945 à nos jours (Complexe, 2008)

LIATARD Séverine
2010
24 x 15,3 cm, 396 p.
PUR Presses Universitaires de Rennes

Réfractaires à la guerre d’Algérie 1959-1963

Mots-clés : Algérie, Réfractaires, Violence

2005 • FRATERS Erica (nom collectif)

Cote : FRAT

Écrit par Erica FRATERS, qui n’est que l’anagramme du mot Réfractaires et le nom collectif de nombreux anciens participants à l’Action Civique Non Violente (ACNV), ce livre témoigne de la résistance d’une foule de « citoyens ordinaires » à la guerre coloniale d’Algérie. Préfacé par l’avocat Jean-Jacques de FELICE, qui eut à défendre de nombreux réfractaires contre l’Etat français d’alors, rédigé par d’anciens membres du mouvement de désobéissance civile suivant un ordre chronologique qui permet d’en comprendre les motivations et les actions, ce livre se veut à l’honneur des insoumis, des objecteurs, des réfractaires de toute origine, qui eurent le courage de s’opposer physiquement et moralement à une guerre qui a encore aujourd’hui des répercussions sur les mentalités collectives, tant en Algérie qu’en France. Abondamment illustré de photographies d’époque, de reproduction d’articles de presse, pourvu d’une solide charpente de rappels historiques et en fin d’ouvrage doté de biographies d’acteurs de l’ACNV, il permet une réelle remémoration collective de cette époque troublée. Jetant une lueur sur les différences entre légalité et légitimité sur lesquelles nous aurons l’occasion de revenir, il montre le cheminement et l’engagement de ceux qui permettront quelques années plus tard l’instauration d’un statut des objecteurs de conscience et d’un service civil. Ce livre raconte aussi l’histoire de l’action non-violente en France depuis la fondation de la communauté de l’Arche en 1957 à la résistance des réfractaires traduits devant les tribunaux en 1963.
Erica FRATERS : C’est un nom collectif (anagramme du mot réfractaires) qui ne cache pas tous ceux sans qui ce livre n’aurait pu s’écrire. Il s’agit de : Georges Abadia, Cécile Baudonnel-Amégninou, Josette et Yvon Bel, Anita et André Bernard, Pierre Boisgontier, Nicole Cheyrouze, Geneviève Coudrais, Philippe Delord, André Féret, Philippe Ferrand, Françoise et Christian Fiquet, Bernard Gaschard, Philippe Girodet, Pascal Gouget, Paul Grosz, Michel Hanniet, Liliane et Jean-Jacques Hirtz, Claude-Marcel Hladik, Georges Humbert, Elisabeth Jansem, Marc Joubert, Marie Laffranque, Jean Lagrave, Michel Lefeuvre, Georges Mailfert, Jacques Millet, René Nazon,Tony Orengo, Christiane et Jean Pezet, Didier Poiraud, Irène et Eric Pot, Claude Pustilnicov, Joseph Pyronnet, Anne-Marie Ressouches, Antoine Robini, Jean Rogier, André Ruff, Victor Savary, Robert Siméon, Pierre Sommermeyer, Emilienne et Jacques Tinel, Claude Verrel, Marie-Claire et Claude Voron… et toutes celles et ceux que l’on a oubliés… Pour des raisons qui leur sont propres, certaines personnes n’ont pas voulu figurer dans cette liste.

FRATERS Erica (nom collectif)
2005
23 x 16,5 cm, 228 p.
Syllepse

1 7 8 9 10 11 69