Mots-clés : Anarchie, Anarcho, Bonnot, Classe ouvrière, Commune, Dreyfus, Ravachol, Syndicalisme, Terrorisme
1986 • TARIZZO Domenico
Cote : NATA
L’anarchisme, né sur le terreau du mouvement ouvrier, porte la trace de ses origines : la révolte contre une « condition ouvrière » qui apparaît comme condition de misère et d’injustice. Aussi le libertaire est-il un réfractaire, un individu qui revendique la passion parce qu’il la croit créatrice. A travers les grandes figures et les temps forts du mouvement libertaire, André Nataf souligne que l’anarchie est multiple. Entre les courants il v a bien des discordances et les théories de Proudhon, Blanqui et Cuesde, ou de la Fédération jurassienne avec les frères Reclus, contredisent les jusqu’au-boutistes que seront Arsène Lupin, Ravachol ou Bonnot. Tous cependant font la guerre au pouvoir, à l’Etat, et se réclament de « ni Dieu ni maître ». Au terme de ce bilan érudit, nous découvrons combien ces groupuscules supposés marginaux ont été décisifs dans le développement des idées qui nous préoccupent aujourd’hui : contraception, amour et union libre, organisations communautaires, invention d’une presse nouvelle, illégalisme, nouvelle pédagogie, mouvement coopératif.
TARIZZO Domenico
1986
20 x 13 cm, 352 p.
Hachette
Mots-clés : Anarchie, Anarcho, Syndicalisme, Terrorisme, Utopie
1978 • TARIZZO Domenico
Cote : TARI
Véritable fresque historique, L’Anarchie de Domenico Tarizzo retrace l’histoire de la pensée anarchiste à travers les âges et la vie de ses tenants les plus prestigieux, de Bakounine à Malatesta, de Louise Michel à Sacco et Vanzetti et à leurs émules d’aujourd’hui. C’est aussi le commentaire d’une évolution sociale, politique, historique. Des schémas libertaires-utopistes du début du XIXe siècle, les anarchistes ont dû revoir leurs positions et descendre sur le terrain des luttes concrètes, de l’occupation des usines, de l’activité syndicale, quelquefois au prix de leur vie, se rebellant avec héroïsme contre l’esclavage et les privilèges de classe et cherchant à atteindre un idéal de justice et de fraternité. Mais l’anarchie n’est pas seulement une succession d’épisodes hautement dramatiques, ou une opposition au parlementarisme et au syndicalisme réformiste, que les anarchistes combattent aujourd’hui au nom du droit imprescriptible du prolétariat à décider de son sort. C’est aussi le jaillissement de tout un univers d’idées et d’alternatives nouvelles, à l’horizon fermé des sociétés répressives, afin de faire revivre l’invincible nostalgie de l’imagination créative et de la démocratie directe.
TARIZZO Domenico
1978
22 x 16,5 cm, 324 p.
Seghers
Mots-clés : Anarcho, Catalogne, communistes, Espagne, Milices, Nationalisations, Révolution, Syndicalisme
1977 • BOLLOTEN Burnett
Cote : BOLL
I. La révolution espagnole : Les prémices du drame ; La révolution ; La révolution frappe la petite bourgeoisie ; La révolution à la campagne. II. La montée communiste: Un espoir pour les classes moyennes ; Le Front populaire ; Le camouflage de la révolution ; Les communistes luttent pour l’hégémonie ; Les communistes dirigent le cabinet ; Londres et Paris font l’objet d’une cour pressante. III. La révolution est freinée dans son élan : Anarchisme et gouvernement ; Les anarcho-syndicalistes entrent au gouvernement ; Contre les comités révolutionnaires ; La police ; Nationalisation contre socialisation ; Une République démocratique d’un ordre nouveau ; Les communistes équilibrent les forces sociales. IV. Des milices révolutionnaires à une armée régulière : Les milices révolutionnaires ; Les milices anarcho-syndicalistes et la discipline ; Le Cinquième régiment ; Le noyautage de l’armée ; Le mouvement libertaire et l’armée ; La Colonne de fer; Largo Caballero rompt avec Moscou ; Largo Caballero contre-attaque. V. Le triomphe communiste : Le parti communiste resserre ses liens avec les socialistes modérés; Catalogne. Révolution et contre-révolution ; Barcelone. Les événements de mai ; La chute de Largo Caballero ; Epilogue. La fin de la révolution.
BOLLOTEN Burnett
1977
24 x 15,8 cm, 564 p.
Ruedo ibérico
Mots-clés : AIT, Anarcho, autogestion, Classe ouvrière, Fédéralisme, Monnaie, Révolution, Syndicalisme
1976
Cote : ANAR
L’organisation des anarcho-syndicalistes demeure un problème important a l’heure actuelle. Aujourd’hui les conditions ne permettent pas de créer une confédération anarcho-syndicaliste. Les camarades qui tentent de créer de toutes pièces une confédération anarcho-syndicaliste sur le modèle de la CNT Espagnole prennent le problème par le mauvais bout… Une partie importante du prolétariat est organisée aujourd’hui dans les syndicats réformistes. Ces syndicats continuent d’avoir la confiance d’une masse importante de travailleurs, et l’influence du mouvement syndical dépasse largement le cadre strict de ses adhérents. En outre, la situation n’est pas encore telle qu’il soit impossible d’impulser une dynamique révolutionnaire dans les syndicats. … Actuellement nous pensons qu’il faut être là où les travailleurs sont organisés. Mais il est illusoire de croire que nous pouvons chacun dans notre coin, qui dans son syndicat, qui dans union locale, travailler à la démocratisation et parsemer nos confédérations et quelques structures « parfaites». C’est compter sans l’essoufflement pour manque de contrôle, l’épuisement par manque de progression théorique, la dislocation ou la récupération par les manoeuvres des bureaucraties. Il est donc important pour nous, anarcho-syndicalistes, de se doter d’une organisation. Cet outil permettra à une partie des travailleurs qui formule les revendications fondamentales du mouvement ouvrier de se donner les moyens du développement d’une prise de conscience plus large des travailleurs.
N° 58
1976
22 x 17 cm, 64 p.
Alliance syndicaliste. Suppl. à Solidarité ouvrière