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Fiquet

Mots-clés : Algérie, Armée

12 Juillet 2013 • Interview par Jacques Sauvageot

Christian Fiquet est né en 1939 à Gennevilliers en région parisienne. Il a interrompu ses études de Physique-Chimie à la fin de sa première année universitaire car en 1954 il était incorporable. Son éducation religieuse et son engagement à la JEC l’ont amené à refuser de servir en Algérie. Il a donc assumé un statut de réfractaire avec la peine de prison qui en découle. Cet emprisonnement, dans plusieurs lieux de détention, en France et en Algérie, le conduira à rester incorporé 3 années dont une année après le cessez–le-feu. Il s’est ensuite engagé à la CFDT et a créé une section syndicale dans son entreprise. Il est toujours militant CFDT en tant que retraité. Tout au long de ce parcours de militant, Christian Fiquet restera en dehors des partis politiques dont il n’avait pas apprécié l’attitude vis à vis des réfractaires. Cependant, il s’est toujours senti très proche des militants du PSU, en particulier dans l’action syndicale.

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Christian Fiquet, témoignage

Mots-clés : Algérie, Armée, Répression

12 Juillet 2013 • Interview par Jacques Sauvageot

Christian Fiquet, en 1954, alors qu’il était en préparation militaire, a refusé de servir en Algérie. Il a assumé son statut de réfractaire et a été condamné à la prison ferme. Cet emprisonnement, dans plusieurs lieux de détention, en France et en Algérie, le conduira à rester incorporé 3 années dont une année après le cessez–le-feu. Dans son témoignage il explicite la différence entre le statut de réfractaire et le statut d’objecteur. Il s’est ensuite engagé à la CFDT et a créé une section syndicale dans son entreprise. Il est toujours militant CFDT en tant que retraité. Tout au long de ce parcours de militant, Christian Fiquet restera en dehors des partis politiques dont il n’avait pas apprécié l’attitude vis à vis des réfractaires. Il s’est toujours senti proche des militants PSU, en particulier vis à vis de leur action dans les entreprises et dans l’action syndicale.

 

Pierre Naville (1904-1993). Biographie d’unn révolutionnaire marxiste

Mots-clés : Armée, Chine, Mai 68, PCF, PSU, Sociologie, Surréalisme, Trotskisme, UGS, URSS, Vietnam

2007 • CUENOT Alain

Cote : CUEN

Témoin de son époque, Pierre Naville participe à tous les débats qui agitent la gauche révolutionnaire et le monde des lettres et des sciences, de 1924 à nos jours. Membre du mouvement surréaliste, directeur avec Benjamin Péret de la Révolution surréaliste, Pierre Naville s’efforce d’unir la pensée subversive d’André Breton à l’action politique révolutionnaire. Découvrant Marx, Hegel, la révolution d’Octobre, Lénine et Léon Trotsky, il rompt avec sa classe d’origine et devient un leader éminent de l’opposition de gauche en France, de 1929 à 1939. Prenant ses distances par rapport au mouvement trotskiste à l’été 1945, il se tourne avec passion vers la recherche scientifique. Alliant marxisme et scientificité, il prône un objectivisme radical. Traducteur de l’œuvre de Watson, il se présente comme un théoricien reconnu du béhaviorisme. Praticien de l’orientation professionnelle, il met en lumière le poids des déterminants sociaux et économiques dans l’orientation de l’élève au sein de l’appareil scolaire. Cofondateur de la sociologie du travail avec Georges Friedmann, il s’applique à démontrer, par ses enquêtes et ses nombreuses publications, le degré d’aliénation qui s’abat sur l’ouvrier confronté au circuit économique du capitalisme. Spécialiste de Clausewitz, il analyse tous les rouages de l’appareil militaire et de son impérialisme déployés dans le cadre des guerres de Corée et d’Indochine. Animateur de la nouvelle gauche, membre fondateur du PSU, Pierre Naville défend sans relâche une pensée socialiste rénovée et pluraliste, reposant sur l’union des forces communistes et non communistes. Il se bat sur tous les fronts. Contre le jeu des blocs, il oppose le neutralisme et la construction d’une Europe sociale au service des peuples. Il combat sans cesse la répression coloniale de la IVe et de la Ve République, le pouvoir gaullien, son capitalisme d’État et son complexe militaro-industriel. Il lutte sans répit contre le socialisme soviétique et son arbitraire politique. Dans cette entreprise de défrichage de nouvelles perspectives socialistes, Pierre Naville se fait l’interprète d’un marxisme innovant qui débouche sur une recherche fertile, sur l’autogestion et sur l’application nouvelle d’une planification démocratique et décentralisée où l’ouvrier, le consommateur, le syndicaliste deviennent des acteurs politiques privilégiés, fondement premier d’une démocratie citoyenne à construire. Professeur agrégé d’Histoire, Alain Cuenot est titulaire d’un doctorat de 3e cycle et d’un doctorat d’université. Spécialiste d’Histoire culturelle, il a animé de nombreux colloques universitaires consacrés à Victor Serge, Louis Aragon, Tristan Tzara, Aimé Césaire, Pierre Naville. Il travaille actuellement à la publication prochaine d’une histoire politique et intellectuelle de la revue Clarté d’Henri Barbusse.

CUENOT Alain
2007
24 x 16 cm, 688 p.
Bénévent

La dynamique du Japon 1854-2004

Mots-clés : Armée, Asie, Japon, Modernisation, Technologie

2005 • SABOURET Jean-François (Dir.)

Cote : SABO

Histoire de la première modernité d’Asie. Depuis cent cinquante ans, en Asie, le Japon fait la course en tête. Malgré la crise d’identité qui le gagne depuis l’éclatement en 1990 de sa bulle financière et immobilière, l’archipel reste la deuxième économie mondiale. Plus étonnant, le modèle japonais fait envie, parfois à leur corps défendant, à ses voisins asiatiques, notamment quant à son mode de vie, si séduisant pour les jeunes générations. Ce pays plutôt discret sur sa puissance saura-t-il relever les défis du XXIe siècle, alors que la Chine affirme toujours plus haut son influence et que des risques de conflagration persistent dans cette active et turbulente Asie du Nord-Est ? Pour répondre à cette question, on ne peut se contenter, comme trop souvent, de brosser le talent du Japon de l’après-guerre. Il est nécessaire de remonter à la source même de la modernité japonaise, lorsque les « bateaux noirs » du contre-amiral Perry forcent en 1853 deux cent cinquante années d’isolement nippon. C’est à cette fine lecture historique que se sont adonnés Jean-François Sabouret et une trentaine de spécialistes de six nationalités différentes. Ce travail inédit et d’une haute exigence scientifique sur la « dynamique » de la première modernité d’Asie, devenue le réfèrent pour une région que les Etats-Unis ne fascinent pas, est accessible à tous. Où il est démontré que temps perdu se rattrape et que l’on peut être moderne sans être Occidental.
Jean-François Sabouret, sociologue, directeur de recherche au CNRS, directeur du réseau Asie, est arrivé au Japon il y a plus de trente ans. Il a écrit et dirigé de nombreux ouvrages sur ce pays et a été correspondant à Tokyo pour France-Inter.

SABOURET Jean-François (Dir.)
2005
22 x 14,5 cm, 430 p.
Saint-Simon

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