Cote : PSU-BROCH AUTOGESTION
1978
21 x 15 cm, 20 p.
1978
21 x 15 cm, 20 p.
CHRISTOPHE WARGNY nous a fait vivre une expérience unique avec son premier livre, écrit en 1976. Il y esquissait la richesse d’imagination et de ressource militante d’hommes et de femmes pour lesquels voter ne suffit pas à transformer la vie de la cité… Louviers : sur la route de l’autogestion ?. c’était une défense et illustration de l’autogestion, mais aussi des questions, un rendez-vous avec l’histoire. Et l’histoire s’écrivait sous nos yeux. 1977, les élections municipales confirmaient l’autogestion… espérance diffuse et cependant profonde au point de séduire, en apparence au moins, ses ennemis d’hier. La coqueluche autogestion ? Maladie d’utopie ? Remède immunisant contre les bureaucrates, les notables et les étroits d’esprit ? Est-on frappé par elle comme on l’est par la grâce ? Est-on frappé par elle comme on l’est par la peste ? Ou ni l’un ni l’autre ? Mairies frappées d’autogestion, c’est une enquête autant qu’une quête. Pour elles, CHRISTOPHE WARGNY a pris son bâton de pèlerin, a sillonné la France du Haut-Rhin en Vendée en passant par le Gers, le Nord, le Doubs, la Seine-et-Marne ou la région parisienne. Il vous parle de COUPVRAY, de LA ROCHE-SUR-YON, de L’ISLE-JOURDAIN, de LOUVIERS, de LUTTERBACH, de MARLE, de MONS-EN-BÀRCEUL ou de VANDONCOURT avec ce même amour pour des hommes et des femmes qui y croient et agissent pour rendre le pouvoir aux citoyens. Mais l’humour est présent, comme un signal : attention, travaux ; attention, autogestion. Mairies frappées d’autogestion, c’est, enfin, un souffle d’unité dans l’action, face aux problèmes communs. S’y retrouvent des maires, des adjoints ou bien des conseillers venus d’horizons différents, du C.E.R.E.S., du P.C.F., du P.S. et du P.S.U. L’unité n’est pas l’uniformité. Ici est reconnue la différence.
WARGNY Christophe
1978
19 x 12 cm, 184 p.
Syros
Le XIXe siècle a connu la naissance du syndicalisme dans les entreprises ; le XXe a vu naître un syndicalisme nouveau : celui du cadre de vie. « Qualité de la vie », « environnement », les termes sont acquis, au point d’avoir droit de cité jusque dans les ministères… Cependant, ce syndicalisme possède une histoire dont la Confédération syndicale du cadre de vie, la C.S.C.V., est l’un des maillons vivants, forgé par les luttes et les choix politiques. Pour la C.S.C.V., en effet, ces actions de masse sur des secteurs aussi divers que l’écologie, l’habitat, la santé, la consommation, l’école ou l’environnement révèlent des conflits de classe. Quant à son camp, la C.S.C.V. l’a choisi clairement : celui du socialisme autogestionnaire et, à travers ce livre, les auteurs, Michel LOUIS et Louis CAUL-FUTY, secrétaires nationaux de la C.S.C.V., interrogent partis de gauche et syndicats afin que s’organisent les travailleurs pour la maîtrise de leur vie quotidienne.
Louis CAUL-FUTY – Michel LOUIS
1978
19 X 12 cm, 148 p.
Syros
Cahiers libres 342 « Le parti a changé, change et changera encore » : Georges Marchais ne cesse de le répéter. C’est une évidence et c’est un mot d’ordre. Il change en rompant avec le stalinisme. Oui, mais comment, dans quelle direction et avec l’appui de quelles forces ? Peut-on réduire ce phénomène à un « groupe Marchais », à une tactique électorale, à 1″ « eurocommunisme » ? Gérard Molina et Yves Vargas tentent d’analyser les changements du parti en communistes, en se plaçant du point de vue du militant pour analyser les contradictions internes du parti, qui sont un moteur de son changement. Car si, comme le montre Louis Althusser à propos du XXIIe Congrès, « rien ne va sans contra¬dictions », il faut bien spécifier celles qui sont propres au parti communiste, ce parti qui n’est jamais tout à fait « comme les autres ». Comment concilier le vedettariat épanoui de Georges Marchais à la télévision avec l’invasion des studios de TF 1 par des militants communistes, le « légalisme » du parti avec la mobilisation contre les saisies légales, le « libéralisme » interne avec le parachutage des décisions, etc. ? N’est-ce pas le combat qu’il mène contre la bourgeoisie qui retentit dans le parti lui-même sous des modalités inédites, inattendues, contradictoires ? Les auteurs entendent ici intervenir dans le grand dialogue qui se mène à l’intérieur du parti communiste sous des formes diverses, internes et publiques, et auquel prennent part dirigeants et militants de base. Car le parti change, et ce livre est un élément politique et théorique de ce changement lui-même : pour en témoigner et pour l’aider à se poursuivre dans le bon sens. TABLE. Le parti est vivant, varié, riche de contradictions – LE PCF : parti des révolutionnaires – Les permanents : bureaucrates-révolutionnaires – “Rompre avec la routine” – La nouvelle routine: un pari de gouvernement – L’affaire du comité central sur la force de frappe – La lutte idéologique : masses ou mass media? – Du rapport secret de 1972 à l’autocritique de 1978 – Sur la “nature” du Parti socialiste – Logique des besoins, autogestion ou lutte des classes? – Staline coupé en deux – Le PCF: une chance pour les travailleurs – Pour le PCF.
MOLINA Gérard, VARGAS Yves
1978
22 X 14 cm, 160 p.
Maspero