Mots-clés : Capitalisme, Classes, Crise, Économie, Monde, Pétrole
1976 • JALÉE Pierre
Cote : AUDIO
Rencontre du cycle d’étude Analyse marxiste de l’économie 1975-1976 du Centre populaire de formation socialiste. 1. La crise du pétrole et des matières premières en 1973-74 a – Relèvement de prix b – Nationalisations 2. La dépendance Pays capitalistes industriels – Tiers-Monde au regard des matières premières a – mesure chiffrée de cette dépendance pour les principaux produits b – raisons : épuisement de certaines ressources – manque absolu dans certains cas 3. Conséquences : monde capitaliste partagé en 2 groupes : a – Pays industriels, pourvoyeurs du monde entier en – produits transformés – capitaux b – Tiers-Monde, pourvoyeurs de produits primaires, d’où – économies dominées exocentrées – économies exploitées – économies déformées, déséquilibrées – développement impossible 4. La bataille du pétrole, des matières premières et la crise 5. Conflit matières premières : Qui rencontre qui ? Problème en termes de « classe » et non de pays 6. Analyse des classes à l’échelle mondiale a – Bourgeoisie mondiale : bourgeoisies monopolistiques des centres impérialistes, + classes ou couches au pouvoir dans le Tiers-Monde b – Prolétariat mondial : travailleurs des pays développés, plus travailleurs du Tiers-Monde 7. Conclusion : Conférence Nord-Sud pour un « nouvel ordre économique mondial » : duperie, celui-ci ne pouvant naître que de la lutte des masses pour renverser le capitalisme
JALÉE Pierre
1976
45’ x 2
Mots-clés : Capitalisme, colonialisme, Crise, Économie, Gauche, Italie
1975 - Octobre - Novembre • Michel Etienne, Bernard Billaudot, Vittorio Foa, Pierre Naville, Victor Fay, Paul Galard
Cote : CRIT. SOC.
Quelle origine, quel aboutissement ? Michel Etienne – La crise actuelle du capitalisme, sa dimension économique, ses causes, son développement, Bernard Billaudot – La gauche italienne, Vittorio Foa – Les pays du Comecon et « la crise », Débat entre Pierre Naville, Victor Fay, Paul Galard, animé par François Dalbert – Les formes du colonialisme français, Victor Fay
Michel Etienne, Bernard Billaudot, Vittorio Foa, Pierre Naville, Victor Fay, Paul Galard
23
1975 – Octobre – Novembre
22,5 x 18 cm, 100 p.
Syros
Mots-clés : Capitalisme, Emploi, stratégie politique
22 Février - 2 mars 1975 • Gilbert Estève
La crise économique se renforce à l’échelle internationale et française. Le PSU, dès son Congrès d’ Amiens a imaginé la stratégie d’une riposte politique cohérente centrée sur l’emploi et la consommation pour faire face aux effets de cette crise. A ce sujet, le séminaire organisé par les camarades italiens du Partito di Unita Proletaria per el Communismo (PDUP) les 8 et 9 février derniers à Rome a confirmé la nécessité de la bataille de l’emploi face à l’austérité. Si la situation n’est pas tout à fait la même en Italie et en France, il n’en demeure pas moins que le moyen privilégié pour restructurer la classe ouvrière est celui du travail pour tous. Les luttes d’auto-réduction, principe qui vise à faire baisser les prix collectivement du gaz ou de l’électricité, des transports ou des loyers, permettent d’affirmer la priorité de la valeur d’usage des biens sur la valeur d’échange. Cette lutte est par ailleurs un instrument de la réussite de l’alliance entre les classes moyennes et la classe ouvrière. Le PSU propose deux axes de lutte : opposer à la restructuration du capitalisme, la restructuration de la classe ouvrière en s’attaquant au chômage, et diminuer le temps de travail pour offrir du travail à tous.
Mots-clés : Capitalisme, Démocratie, pouvoir
19-25 Janvier 1975 • Propos recueillis par Jean Verger
René-Victor Pilhes écrit le roman d’une multinationale dans un monde qui bascule et qui tombe dans le fascisme : « L’imprécateur ». Roman, fiction, ou réalité prémonitoire, analyse politique ou encore cri militant, c’est ce que révèle l’entretien avec l’auteur qui définit son roman comme un cri instinctif. Militant contre la guerre d’Algérie, mendesiste puis au PSA et ensuite au PSU, René-Victor Pilhes militant C.G.T a créé une section PSU d’entreprise et connait la réalité du terrain. Pour l’auteur, aujourd’hui, le chômage, le chaos, la faillite se traduiront par la destruction des institutions bourgeoises et des libertés démocratiques. Face à la crise, aux bouleversements consécutifs, à la hausse des matières premières, les capitalistes ne resteront pas inactifs. Des mesures impopulaires seront prises par les gouvernements occidentaux avec leurs conséquences. Au travers de son roman il démonte le système de production capitaliste et pense que la révolution socialiste ne peut être que populaire. Pour lui, la crise économique entrainera une redistribution des cartes sur le plan politique et ceux qui sont partisans de la démocratie vont souffrir. Il ajoute que les révolutionnaires doivent intégrer dans leur démarche l’ensemble du monde dans une dimension politique et culturelle.