Cazals

Mots-clés : Catalogne

André Cazals est né le 31 juillet 1919 à Rivesaltes, il est décédé le 5 mai 1994 à Perpignan.  Instituteur, puis professeur d’enseignement général des collèges. Il adhéra à la CFTC, puis à la CFDT. Il fut un pilier du SGEN. Il siégea aussi dans les organismes dirigeants de l’UD-CFDT des Pyrénées-Orientales. Dans les années 1950, il avait adhéré au Mouvement de libération du peuple (MLP), puis à l’Union de la gauche socialiste (UGS) dès son congrès constitutif en 1957 et participa à sa direction départementale. André Cazals fut candidat aux élections municipales de Perpignan (scrutin du 8 mars 1959) sur la liste « Union des forces démocratiques » (groupant des militants de l’UGS, du PSA, de l’Union progressiste, de la Ligue des droits de l’Homme). Il adhéra ensuite au PSU auquel il demeura affilié jusqu’à l’autodissolution de ce parti. Élu membre du bureau fédéral en 1962 (responsable à la propagande et aux relations avec les syndicats), à la suite de la démission de Jean Ribalta (24 avril 1964), il devint secrétaire de la section de Perpignan et le demeura pendant quelques mois. Il le fut à nouveau de 1965 à 1967 et à partir du congrès fédéral d’octobre 1968 où il est élu secrétaire fédéral adjoint, il participa régulièrement aux directions de la section de Perpignan (bureau) et de la fédération (bureau et conseil fédéral), avec diverses responsabilités (presse, secteur international). Il s’engagea localement dans divers combats : mai 68, comité Vietnam, luttes locales en faveur d’immigrés, soutien à la lutte menée contre l’extension du camp militaire du Larzac, soutien actif, y compris clandestin, aux antifranquistes jusqu’en 1975 ; soutien aux luttes locales, sociales ou environnementales.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Cantier

Mots-clés : Catalogne

Pierre Cantier est né le 13 avril 1932 à Paris, de souche catalane et rurale. Il obtient le bac en 1949 après des études au lycée de Sète, puis fait des études au séminaire. Diplômé de l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de Paris, licencié en théologie, doctorant. Prêtre à partir de 1956, il occupe divers postes dans le diocèse de Perpignan. Il est appelé pour 10 mois en Algérie en 1956. Il adhère au mouvement du 3 novembre 1968 « Échanges et Dialogue » dont il devient trésorier national. Se marie en 1971. Salarié dans les assurances, il terminera sa carrière comme délégué départemental à la musique et à la danse. En septembre 1970 est créée, à son initiative, une section locale du « Secours Rouge » à Perpignan. Il adhére au PSU en 1970, puis devient trésorier de la section PSU de Perpignan en novembre 1972. Il est animateur, au nom d’Échanges et Dialogue, du comité de soutien aux moines expulsés de Saint-Michel-de-Cuxa en juin 1972. Il est également dans le comité de soutien du 20 Février 1973, lors de la grève de la faim de travailleurs immigrés à l’église La Real à Perpignan. Hier militant contre la guerre d’Indochine, a participé aux côtés de la CFDT, notamment, à des actions concernant la solidarité avec les militants espagnols, et des actions contre le nucléaire. Il quitte le PSU en 1976. Devient en 1981 maire de Peyrestortes jusqu’en 1994. Depuis dix ans président d’une coordination d’associations luttant contre la pollution induite par l’incinération et l’enfouissement des déchets.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Balent

Mots-clés : Catalogne

André Balent est né le 30 novembre 1949 à Perpignan. Il a fait des études d’histoire (DEA d’histoire contemporaine à Perpignan). Enseignant avec divers statuts et dans différents postes, il finit sa carrière comme professeur certifié d’histoire-géographie au lycée Jean-Lurçat de Perpignan, jusqu’à la retraite (15 mars 2011). Il a été membre de l’UNEF de 1967 à 1970. Il adhère au SNES en octobre 1968 jusqu’en 1971, puis au SNI-PEGC, enfin au SNES : militant actif, il occupa des responsabilités diverses au niveau des établissements. Il adhère en avril 1968 aux ESU de Montpellier. En juin 1968, il prend contact avec la fédération des Pyrénées Orientales du PSU et participe à la campagne législative d’Antoinette Claux. Puis il alimente la réflexion par des textes sur la colonisation capitaliste du Roussillon qui deviendra un axe de travail essentiel de la fédération jusqu’à la fin du PSU. Il succède à Jean-Claude Gillet comme secrétaire de la fédération dans le cadre de la crise que connaît le PSU localement et nationalement. Il démissionne du PSU en octobre 1972. Il a été candidat à des élections municipales sur des listes de gauche diverses en 1977 et 1989. Depuis, tout en restant engagé, il n’a adhéré à aucun autre parti. Associé au Centre d’histoire sociale du XXème siècle (Paris I Panthéon-Sorbonne), il a participé notamment à la rédaction de plusieurs centaines de notices biographiques concernant essentiellement les Pyrénées-Orientales pour Le Maitron et pour l’association Maitron Languedoc-Roussillon dont il est trésorier. Il est membre de plusieurs associations : « La Bressola » depuis 1980 ; membre fondateur (1971) du « Grup pirinenc rossellonès« , puis membre du « Grup pirinenc excursionista nord català » issu d’une scission du précédent et animé par Antoine Glory. A participé enfin à l’aventure de Truc comme rédacteur de ce « quinzomadaire » qui a marqué la vie nord catalane d’alors.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Le Parti Socialiste Unifié, une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990)

Mots-clés : Aménagement du territoire, Catalogne, Mouvements sociaux

16 Juin 2014 • Jean-Claude Gillet

Le Parti Socialiste Unifié (PSU) a été vraisemblablement l’organisation politique nationale dont la présence en France et en Catalogne du Nord fut la plus courte de l’histoire du XXème siècle (1960-1990). Paradoxalement, s’il eut une présence faible sur le plan institutionnel (résultats électoraux et nombre d’élus), il démontra une pensée créative sur le plan idéologique et une activité forte sur de nombreux terrains de luttes. En Catalogne du Nord plus précisément il s’illustra contre la colonisation du Roussillon, pour les droits des femmes, dans le changement de l’écologie, des luttes salariales et de la solidarité internationale. Cette aventure collective, cet engagement aux côtés d’autres organisations et militants, ont jeté les bases durables d’une réflexion politique citoyenne et humaine d’une brillante actualité.

Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages – 18€
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