Syndicats lendemains de crise?

Mots-clés : CFDT, CFTC, CGT, Crise, Démocratie, Représentativité, Syndicats

2005 • PERNOT Jean-Marie

Cote : PERN

Très tôt cet ouvrage s’est imposé comme la référence sur le sujet, au sein d’une vaste littérature qui entendait expliquer la crise ouverte dans le syndicalisme français depuis la fin des années 1970. Jean-Marie Pernot éclaire, en effet, d’une perspective nouvelle la décomposition et la fragmentation syndicales, en les inscrivant dans leurs conditions historiques et en comparant le cas français aux autres pays d’Europe. Depuis une vingtaine d’années, le syndicalisme a perdu de son efficacité partout dans le monde et singulièrement en Europe. Pris dans ce mouvement d’ensemble, il a connu en France un affaiblissement plus précoce et plus radical qu’ailleurs. Cette désaffection a été amplifiée par la guerre de tous contre tous à quoi se ramènent trop souvent les relations intersyndicales. Surtout, le syndicalisme ne peut être isolé de ses interactions prolongées avec d’autres acteurs – le patronat et l’État. Or, sous l’essor des politiques néolibérales, l’État a modifié les règles du partenariat social. Il n’y a certes pas de raison unique à un phénomène de crise aussi durable ; mais dans la pluralité des causes, cette part prise par l’État dans la régulation du social est décisive.

PERNOT Jean-Marie
2005
18 X 11 cm, 432 p.
Gallimard – Collection Folio Actuel

Pages d’histoire Syndicale. La CFTC-CFDT SNECMA-Villaroche (1947-1980)

Mots-clés : CFDT, CFTC, femmes, Formation, Logement, Mai 68, Retraites, Santé, Syndicat, Travail

2000 • R. CHILIN et R. MULLIÉ coord. - , JP Castellant, S Coutor, J Volleau, L Marceau, P Martinat

Cote : CFDT

Après l’avoir faite, ils décident d’écrire leur histoire… Résultat d’un travail collectif, l’analyse que les auteurs font de leur action, de leurs pratiques et de leur réflexion donne un éclairage vivant du syndicalisme des années 60 et 70. Leur analyse permet de disposer d’informations qui donnent sens aux transformations qu’a vécues le syndicalisme ces 20 dernières années. Passant de l’action à la réflexion, les auteurs, ouvriers, techniciens ou cadres, tous militants de la section syndicale CFDT de la SNECMA-Villaroche, nous invitent à entrer dans leur histoire, à la parcourir avec eux. Plus qu’un témoignage, cette véritable histoire « d’en bas », nous montre comment, à force de ténacité, de détermination et de courage, ces militants CFTC, puis CFDT, ont acquis une légitimité que personne ne pouvait leur contester. Comme l’écrit Frank Georgi, dans la préface, il n’y aura pas de véritable histoire sociale du syndicalisme sans une approche et une meilleure connaissance des pratiques des militants au quotidien, là où ils mènent l’action, de la section syndicale à la confédération. Avec cette histoire, c’est bien une réflexion sur le syndicalisme que les auteurs nous proposent. Ils nous invitent à entrer dans les coulisses de leur section syndicale.

R. CHILIN et R. MULLIÉ coord. – , JP Castellant, S Coutor, J Volleau, L Marceau, P Martinat
2000
21,5 x 13,5 cm, 262 p.
L’Harmattan

L’invention de la CFDT 1957-1970

Mots-clés : CFDT, Syndicalisme

1995 • Franck GEORGI. Préface : Antoine Prost

Cote : GEOR

Dans la France des années 60 naît une nouvelle confédération syndicale, la CFDT. Héritière de la CFTC, elle est au croisement de la tradition catholique-sociale et de la la laïcité républicaine, et se veut une réponse aux bouleversements sociaux, politiques et culturels alors en oeuvre. Elle se forge une identité sur font de confrontations multiples à l’épreuve des événementss majeurs du temps : guerre d’Algérie, instauration de la Ve République, Mai 68, notamment. A l’épreuve aussi des relations avec les autres confédérations, dont la CGT au premier chef. C’est l’histoire dense et mouvementée de cette  » évolution  » voulue par Eugène Descamps et Paul Vignaux que retrace ici Frank Georgi. Pour ce faire, il s’est appuyé sur des sources de première main : les archives de la confédération syndicale qui lui furent largement ouvertes, ou les fonds privés d’Eugène Descamps, René Mathevet ou Louis Moulinet. On y trouve, exemples parmi bien d’autres, les PV des bureaux confédéraux et des travaux des commissions, ou des notes confidentielles sur les tractations entre la CFDT, la CGT et FO au mois de mai 1968. Il s’est également attaché à recueillir les témoignages des principaux acteurs de cette  » invention de la CFDT  » (tels André Jeanson, Marcel Gouin, Albert Détraz, Edmond Maire, Laurent Lucas, Gilbert Declercq, Jacques Julliard…), ou de ceux qui ont accompagné cette aventure en observateurs ou en partenaires (ainsi Michel Debatisse, François Ceyrac, Georges Séguy, Jean Boissonnat., René Rémond…) Frank Georgi démontre ainsi qu’il est possible d’analyser en historien les temps les plus contemporains. Dans une étude fouillée et passionnante qui dépasse largement l’histoire d’une organisation, le lecteur retrouvera les interrogations traditionnelles de l’historien sur les continuités (plus importantes qu’on imagine) de la CFTC à la CFDT et sur les ruptures (moins nettes qu’on ne le dit) de la déconfessionnalisation à l’autogestion, mais aussi des réponses à ses questions sur la place des catholiques dans la rénovation du socialisme français.

Franck GEORGI. Préface : Antoine Prost
24 x 16,5 cm, 656 p.
Editions de l’Atelier. CNRS éditions

Mon engagement

Mots-clés : CFDT, CFTC, Démocratie, Jean Kaspar, Syndicalisme

1994 • KASPAR Jean

Cote : KASP

Aux jeunes et à ceux de ma génération Devenir autonome L’apprentissage des réalités: la mine L’éveil à la dimension spirituelle La mue de la CFTC Le choix de la démocratie Oxygéner la démocratie Permanent syndical L’expérience de la négociation Acteur régional Reconstruire le syndicalisme Le prix d’un échec Le chômage: changer de logique Franchir le Rubicon Les raisons d’une démission Continuer autrement

KASPAR Jean
1994
22 X 13,5 cm, 216 p.
Flammarion

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