Mots-clés : CGT, CGTU, Syndicats
1980 • ROBERT Jean-Louis
Cote : ROBE
Cet ouvrage étudie les rapports entre les bases départementales ou fédérales des différents courants de la C.G.T. à la veille de la scission. L’étude, pour l’essentiel quantitative, s’appuie sur l’emploi de l’analyse factorielle des correspondances qui permet d’appréhender un nombre élevé de variables. Les luttes syndicales pendant la première guerre mondiale apparaissent comme un facteur déterminant de la scission syndicale de 1921, où se trouvent — tout autant que dans la scission du congrès de Tours — les origines du communisme français. Jean-Louis ROBERT, assistant à l’Université de Paris I, travaille dans le cadre du Centre de Recherches d’Histoire des Mouvements Sociaux et du Syndicalisme.
ROBERT Jean-Louis
1980
24 x 16 cm, 236 p.
Publications de la Sorbonne
Mots-clés : Allemagne, Autonomes Suède, CFDT, CGT, CGTU, Force Ouvrière, Gauchisme, Grande-Bretagne, Syndicalisme, USA
1972 • RIOUX Lucien
Cote : RIOU
Une “ petite phrase “ de Georges Séguy, une réplique d’Edmond Maire, une remarque d’André Bergeron, et le pays sursaute. Voilà qui donne une idée de la force qu’aujourd’hui représentent en France les organisations syndicales. Elles ont, dans l’opposition, pris le relais des partis politiques affaiblis. Pour comprendre les recherches, les idées, les méthodes et les contradictions des syndicats, il faut bien les connaître, savoir évoluer dans le méandre des sigles, des souvenirs, des textes sacrés et des habitudes qui marquent leur vie quotidienne. Il faut posséder un guide, ce guide que se propose d’être « Clefs pour le Syndicalisme ». Lucien Rioux, 44 ans, ancien responsable syndical, chroniqueur social du « Nouvel Observateur », après avoir été celui de « France-Observateur », suit depuis plus de vingt ans la vie des syndicats. Il a rédigé plusieurs études sur ce sujet et, dans un ouvrage écrit en collaboration avec René Backmann, L’Explosion de Mai (Laffont, 1968), il analyse en détail le rôle des syndicats dans la grande révolte de 1968.
RIOUX Lucien
1972
17,5 X 11,5 cm, 288 p.
SEGHERS
Mots-clés : CGT, CGTU, Internationale communiste, L’Humanité, Syndicat, Vie ouvrière
1968 • MONATTE Pierre. Présentation de Jean Maitron et Monique Chambelland. Préface d’Ernest Labrousse
Cote : MONA
Masses et minorités agissantes, partis et syndicats, patriotisme et internationalisme : problèmes d’hier, problèmes d’aujourd’hui et de demain dans le mouvement ouvrier français et international… Les « archives Monatte » les évoquent, dans le cadre de la première guerre mondiale puis de la Révolution russe naissante. Elles nous restituent en même temps les militants de premier plan que furent, avec Pierre Monatte, Alfred Rosmer, Alphonse Merrheim, Georges Dumoulin, Marcel Martinet, Léon Trotsky, ceux de la Vie Ouvrière, ceux de Zimmerwald, ceux des premiers noyaux de solidarité avec les Soviets. L’homme à qui nous devons ces documents, ces archives, ces lettres, c’est Pierre Monatte. Fils d’un maréchal-ferrant de la Haute-Loire, pion dans un collège, employé de librairie puis correcteur d’imprimerie, Pierre Monatte (1881-1960) a joué dans le mouvement syndical et politique un rôle important, tout en restant volontairement éloigné des fonctions dirigeantes. En fondant la Vie Ouvrière en 1909, il voulut donner aux militants syndicalistes révolutionnaires une revue d’éducation intellectuelle et morale. Dès les débuts de la guerre de 1914, il s’éleva contre la politique d’union sacrée et fit partie de la minorité restée fidèle à l’internationalisme prolétarien. En 1919 il fit reparaître sa revue, devenue la tribune des syndicalistes ralliés à la Révolution russe. Ses fonctions au sein du Parti communiste — membre du Comité directeur et responsable de la « Vie sociale » à l’Humanité — furent de courte durée : entré au Parti en mai 1923, il démissionna en novembre 1924, refusant une « bolchévisation » autoritaire et maladroite. Pierre Monatte conserva toute sa vie la foi de sa jeunesse, soucieux de toujours « retremper le syndicalisme révolutionnaire dans le grand courant déchaîné dans le monde par la Révolution russe ».
MONATTE Pierre. Présentation de Jean Maitron et Monique Chambelland. Préface d’Ernest Labrousse
1968
22 x 13,8 cm, 462 p.
Maspero