Mots-clés : Chômage, Emploi
6 Novembre 2015 • Denis Clerc
La pauvreté laborieuse est le résultat des différentes évolutions du marché de l’emploi. Le travailleur pauvre est celui qui travaille à un salaire très bas, ou sur des temps très partiels et/ou temporaires, en constant renouvellement, avec des périodes de non travail et, enfin, qui assure le seul revenu de la famille. Denis Clerc explicite ces évolutions et fait le constat de la précarité installée et durable. Il souligne que la pauvreté laborieuse masque une réalité sociale majeure : le dualisme d’une société dans laquelle une partie de la population est sous-prolétarisée, exclue socialement, parce qu’elle ne dispose pas des armes de plus en plus nécessaires pour affronter le marché du travail. Il constate la multiplication des emplois précaires, la diminution des emplois ne nécessitant pas de grandes qualifications, le coût élevé des services telles les gardes d’enfant et du même coup, l’impossibilité d’un deuxième emploi. Enfin il dénonce l’échec du système éducatif qui fonctionnant par écrémage engendre un laminage social avec pour conséquence le développement des revendications à court terme (défense des revenus) au détriment de la solidarité dont les exclus auraient besoin.
Denis CLERC est économiste, fondateur de la revue Alternatives économiques, et de L’économie politique. Il est membre de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale et Président de la FNARS Franche-Comté (une fédération d’associations s’occupant d’hébergement et d’insertion économique). Il a publié récemment : La paupérisation des Français (Colin, 2010) et Déchiffrer l’économie (La Découverte, 2007-2011).
Mots-clés : Capitalisme, Chômage, Croissance, Dépenser, Entreprise, Inflation, Marché, Monnaie, Produire, Profit, Répartir, Travail
1999 • CLERC Denis
Cote : CLER
Nous sommes plongés dans l’information économique, au point qu’elle nous submerge et parfois nous écrase. Mais comment s’en passer ? Premier objectif de ce livre, donc : « déchiffrer » (c’est-à-dire traduire en clair) l’avalanche de faits, de chiffres, d’événements ; démêler l’écheveau, qu’il s’agisse de questions monétaires, de la production, de l’investissement, du chômage ou de l’inflation. Toutefois, l’économie n’est pas un ensemble de mécanismes neutres, automatiques ou inéluctables. C’est aussi le résultat de choix collectifs, conscients ou non, car il n’existe pas de fatalité en économie. Il est possible – et souhaitable – de modifier notre modèle de production pour sortir de la crise : voilà le second objectif. Cet ouvrage de base est conçu pour s’adresser au plus grand nombre. Best seller de la collection « Alternatives économiques », Déchiffrer l’économie est devenu un manuel indispensable. Cette treizième édition est entièrement actualisée et modifiée pour tenir compte des développements de l’actualité.
CLERC Denis
1999
18 x 11 cm, 442 p.
Syros et La Découverte
Mots-clés : Chômage, Indemnisation, Minima sociaux, Revenu minimum
1998 • Marie-Thérèse JOIN - LAMBERT, avec le concours de Frédéric Bontems et Guy Clary
Cote : CHOM
Mandatée par le Premier ministre début janvier 1998 en plein mouvement des chômeurs , la mission dont rend compte ce rapport comportait plusieurs volets : la bonne installation de missions d’urgence sociale chargées d’attribuer les sommes débloquées par le Gouvernement, l’examen des problèmes de fond posés par l’articulation entre les systèmes d’indemnisation du chômage et les minima sociaux, l’élaboration de propositions pour le court/moyen terme. Le rapport procède sur ces divers points à des analyses rigoureuses et à d’utiles remises en perspectives. Les questions soulevées par les mouvements de chômeurs sont en effet fondamentales et difficiles, pour la réflexion comme pour l’action. Il est impératif de ne pas mettre sur le même plan le traitement de l’urgence, les alternatives de long terme auxquelles notre société est confrontée, qu’elle doit reconnaître et assumer (indemnisation du chômage ou revenu minimum, rapprochement des minima ou revenu minimum universel), et les solutions susceptibles d’être mises en œuvre dés aujourd’hui. Complété par des annexes détaillées sur les minima sociaux, ce rapport est important pour l’analyse des mouvements de chômeurs en France et pour la poursuite des débats sur l’avenir de la protection des personnes privées d’emploi.
Marie-Thérèse JOIN – LAMBERT, avec le concours de Frédéric Bontems et Guy Clary
1998
24 X 16 cm, 112 p.
La Documentation Française. Collection des rapports officiels
Mots-clés : Chômage, Insertion, Précarité
1997 • ASTIER Isabelle
Cote : ASTI
A travers le Revenu minimum d’insertion, des personnes vivant toutes sortes de situations de précarité sont amenées à passer de véritables » épreuves pratiques « . Des commissions locales composées de professionnels du social, de l’ANPE, d’élus locaux et de représentants des forces économiques évaluent les possibilités d’agir sur ces situations concrètes, autour de cette question inquiète : » Mais de quoi les gens sont capables ? » En traitant les débats et les disputes, les dilemmes et les désaccords qui animent ces commissions, Isabelle Astier présente une pragmatique du jugement sur l’aptitude des personnes à anticiper et à s’auto-conduire, à maîtriser une part de leur destin et à exercer une action sur leur devenir. C’est bien l’individu en situation négative, avec ses capacités et ses fragilités, qui est l’objet central des débats. » Donne-moi ton récit et je te donnerai de l’aide « , ce dispositif se révèle être une machine à produire de la biographie publique, avec tous les risques et toutes les ambiguïtés d’un tel exercice. – La confection du Récit public – Les figures publiques de l’individualité – Chômer: entre engagement et défection
ASTIER Isabelle
1997
22,5 X 15,5 cm, 287 p.
Desclée de Brouwer