Crise de l’automobile : automobile, feu rouge

Mots-clés : Chômage, Emploi, Sidérurgie

Septembre - Octobre 1980 • Albert Rosse

La crise dans le secteur automobile menace l’emploi. Le Rapport Stoffaès (chef du centre d’études et de prévision du Ministère de l’Industrie), rédigé en 1978, prévoyait déjà 8.000 emplois en moins chaque année dans le secteur automobile jusqu’en 85. La crise est mondiale. Aux Etats-Unis ce sont 350.000 chômeurs auxquels viendront s’en ajouter presque autant dans les années à venir. En Italie, Fiat a annoncé 15.000 licenciements pour tout de suite. La Grande Bretagne qui produisait environ 11% du total mondial des véhicules immatriculés en 1959 n’en produisait plus que 3,9% en 1978. En France, 2.400.000 personnes travaillent directement ou indirectement de l’industrie de l’automobile (plus de 10% de la population active). C’est dire l’ampleur de la bataille sociale qui s’annonce.
Pour discuter d’un programme alternatif à la crise du secteur le PSU organise le 11 Octobre 1980, en plein salon de l’auto, un colloque. Ce colloque a été organisé par la Commission Nationale Entreprise et a réuni de nombreux militants du PSU de Peugeot-Sochaux, Renault-Flins et Billancourt, Citroën-Levallois, Carrier-Alençon. Sol Picciotto, de l’Institut pour le Contrôle Ouvrier; et Daves Edwards, Délégué du Personnel de chez TALBOT-Coventry ont permis de mesurer l’ampleur internationale de la crise. La réduction massive du temps de travail s’impose comme une solution pour la sauvegarde des emplois. L’introduction des techniques nouvelles de production doit rester contrôlée par les ouvriers producteurs. Une nouvelle politique des transports doit accompagner la recherche de solutions pour l’emploi dans ce secteur.

Croissance et crise : le fordisme sur la sellette

Mots-clés : Chômage, Économie politique, Politique industrielle

Juin 1979 • André Granou, Yves Barou, Bernard Billaudot

« Croissance et crise » est le dernier ouvrage qu’André Granou, Yves Barou et Bernard Billaudot viennent de publier chez Maspero. Il explicite et critique les théories économiques qui ont conduit la gauche à toujours être en retard d’une crise. Ce livre restitue dans l’histoire du capitalisme, ses phases de croissance et de crise, les différentes stratégies qui se sont succédées dans les deux grandes familles du mouvement ouvrier. Réflexion sur un demi-siècle d’histoire du capitalisme, de débat et d’échec de la gauche, ce livre propose une conception d’ensemble de cette période : l’émergence, la maturité et la première crise d’un nouveau rapport salarial, « le fordisme ». Comment alors répondre de façon novatrice à la crise, si ce n’est en résistant pour sauvegarder les avancées sociales et en allant de l’avant pour permettre les transformations nécessaires à une issue socialiste à la crise et imposer celles-ci comme perspective des luttes revendicatives.

La mascarade des stages Barre. Les jeunes, les femmes et le Pacte national pour l’emploi.

Mots-clés : ANPE, Chômage, Emploi, femmes, Jeunes, Stages Barre

1979 • PIETTRE François - SCHILLER Dominique

Cote : PIET

Table: Le pacte national pour l’emploi. De quoi s’agit-il? Présentation comparée des mesures 1977 et 1978 Quelques mots clés pour un regard critique Les stages racontés par ceux qui les ont vécus Eléments pour l’analyse Seule la lutte

PIETTRE François – SCHILLER Dominique
1979
20 X 11,5 cm, 160 p.
François Maspero Collection “Luttes sociales”

Economie, constations et alibis

Mots-clés : Chômage, Politique Économique

10 -17 Janvier 1976 • Jacques Legouedic

L’économie mondiale est en crise, c’est une constatation mais aussi un alibi pour ne pas changer le cap de la politique économique et industrielle. L’économie mondiale est depuis plusieurs années en situation de crise latente : inflation accélérée, dégradation du système monétaire international, chômage très important. La menace de récession que portait en germe la hausse des prix du pétrole n’explique pas tout. Le gouvernement choisit un plan d’austérité en augmentant les impôts et en resserrant la politique du crédit. Les entreprises réagissent en réduisant massivement leurs stocks et en baissant la production ce qui entraîne des licenciements massifs. Cependant la réduction des effectifs est très inférieure à celle qu’exigerait la baisse de la production. Si la reprise ne se produit pas, il faut s’attendre à de nouveaux licenciements massifs. Les choix du gouvernement face à la récession ne permettront pas une relance économique. Une autre logique est nécessaire. Si l’investissement privé ne peut pas être le moteur de la relance, il faut stimuler la consommation par une hausse substantielle des salaires en se basant sur les gains de productivité. Ceci  permettrait de réaliser un élargissement de la production et de résorber au mieux le chômage.

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