Mots-clés : cogestion, Mouvements Etudiants
17 Mars 1963 • J.C.Hubi
L’A.E.R.U.A. Association des Étudiants de la Résidence Universitaire d’Antony ont voté le principe de la grève suite à un référendum adopté par 1178 voix contre 83. Seuls 4 repas ont été servis contre les 1800 servis habituellement. Ils ont voulu protester contre la mauvaise qualité des repas, le prix qui représente un quart du budget étudiant et contre l’introduction par le gouvernement, dans les instances paritaires, de la F.E.P. (Fédération des Étudiants de Paris), syndicat factice créé en opposition à l’U.N.E.F. chargé avec le COPAR, de la gestion des restaurants universitaires parisiens.
Mots-clés : cogestion, Démocratie, Socialisme
1er-15 Février 1963 • Georges Ducaroy, Pierre Naville, Serge Mallet, Claude Lefort, Pierre Mendès France
Le Centre d’Etudes Socialistes, sous la présidence de Laurent Schwartz a organisé un débat autour de la gestion démocratique de l’économie dans un monde en changement. Le débat porte sur l’interrogation que doivent avoir les socialistes sur la forme et le contenu de la société socialiste de demain pour redonner à tous, un idéal, des buts et des méthodes d’action. Chacun des orateurs s’interroge sur ce que doit être la démocratie, et comment organiser l’autogestion de la société sans nier l’individu.
Mots-clés : cogestion, Politique Culturelle
24 Janvier 1963 • Etienne Belin
De nouveaux locaux sont mis à la disposition des étudiants. La gestion leur est confiée. Ses moyens techniques et matériels sont très satisfaisants. L’auteur, pose pourtant la question de l’intérêt de cette nouvelle structure si les étudiants n’ont pas le désir d’utiliser ces moyens pour s’ouvrir et exprimer par tous les moyens le monde dans lequel ils vivent.
Mots-clés : cogestion, stratégie politique
24-31 Janvier 1963 • Antoine Griset
Partant des difficultés pour les étudiants inscrits à la Sorbonne à mener leurs études dans de bonnes conditions et pointant la pénurie qui existe à tous les niveaux, les militants syndicaux F.G.E.L explicitent les rôles et valeurs du syndicalisme et l’importance de la prise en charge collective par les étudiants eux-mêmes des questions les concernant particulièrement. Ce n’est qu’à cette condition que le syndicat deviendra un organisme démocratique. Sans cet engagement collectif c’est une structure technocratique de plus.