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Le socialisme pour la France. 22° congrès du parti communiste français. 4 au 8 février 1976

Mots-clés : Communisme, Démocratie, PCF, Socialisme

1976

Cote : PCF

Le socialisme pour la France, une vie plus sûre, plus juste, plus belle, est-ce un rêve utopique ou une réalité pour demain? Les communistes ont consacré à cette question leur 22e Congrès. Il a passionné l’opinion publique, ce livre en donne la substance. Il aborde les grands problèmes que la vie pose à chacun : le travail, les conditions d’existence, la liberté et la démocratie, l’indépendance nationale. Aujourd’hui, le capitalisme n’assure de fabuleux profits à quelques-uns qu’en rendant la vie invivable à presque tous. C’est un monde à l’envers. Les communistes proposent de remettre la France sur ses pieds. Mais quelle est la voie démocratique au socialisme? Comment le socialisme prendra-t-il chez nous les couleurs de la France? Pourquoi le rôle du parti communiste est-il décisif ? Ce livre l’explique avec simplicité et réalisme. Quand on referme ‘ Le socialisme pour la France’ , ses idées s’ouvrent sur la vie, la France de demain prend le visage de la liberté.

1976
19 X 11,5 cm, 224 p.
Editions sociales

Maurice Thorez. Vie secrète et vie publique

Mots-clés : Communisme, Guerre froide, PCF

1975 • ROBRIEUX Philippe

Cote : ROBR

Maurice Thorez, 1900-1964. Entre ces deux dates, pendant que meurt peu à peu une France traditionnelle, morale et boutiquière, la vie d’un homme se confond avec la construction d’une des machines politiques les plus étranges et pourtant les plus solides de notre histoire : le Parti communiste français. Cette vie n’avait jamais été racontée que dans le dénigrement ou dans la légende. La voici enfin dans l’histoire. L’auteur, Philippe Robrieux, jeune agrégé de l’Université, l’a reconstituée avec une patience et un soin de véritable détective. Sait-on que Maurice Thorez fut un enfant naturel ? Qu’il a été trotskiste avant de devenir le n° 1 du Parti ? Que sa politique fameuse du Front populaire, en 1934-1936, lui a été soufflée, jour après jour, par Fried, le représentant du Komintern à Paris ? Sait-on que sa «guerre», en URSS, pendant les années 1940-1944, fut une dure épreuve politique et morale ? Et que la « déstalinisation », à partir de 1956, créa dans sa propre famille un drame de générations ? Sait-on enfin que Thorez fut l’allié de Mao Tsê-tung contre Khrouchtchev ? Cette vie passionnante et sans surprises, révolutionnaire et soumise, est constamment entrelacée aux tournants stratégiques du communisme stalinien. Enracinée dans la tradition populaire française, elle est en même temps copiée sur le modèle soviétique. La première biographie scientifique de Maurice Thorez se lit comme un roman, mais elle explique aussi, comme un livre d’histoire, une carrière à la fois extraordinaire et familière. L’auteur : Philippe Robrieux, né le 20 janvier 1936. Agrégé d’Histoire. Professeur de première supérieure au lycée d’Amiens. Secrétaire général des étudiants communistes en 1959-1960.

ROBRIEUX Philippe
1975
23,5 x 15,5 cm, 661 p.
Fayard

Communismes au miroir français. Temps, cultures et sociétés en France devant le communisme

Mots-clés : Bureaucratie, Chine, Communisme, Gauchisme, Judaïsme, PCF, Révolution, Russie

1974 • KRIEGEL Annie

Cote : KRIE

Lue séparément, chacune de ces études sur le communisme en France depuis cinquante ans se situe au même moment particulier d’une même expérience historique concrète : celui où deux phénomènes – événements, cultures ou groupes -, jusque-là extérieurs l’un à l’autre, se trouvent tout à coup connectés. I l s’agit donc tantôt des réactions de l’opinion à la Révolution de 1917, du P.C.F. dans la France de la Libération ou de ce « système d’agression contrôlé» que le Parti a établi avec le pouvoir gaulliste ; tantôt de l’analyse du vocabulaire stratégique du « front unique », des thèmes de l’ouvriérisme ou, dans une étude appelée à devenir classique, de la version thorézienne du culte de la personnalité ; tantôt de l’étude du micromilieu chinois en France dans les années d’après guerre d’où sortiront plusieurs des leaders révolutionnaires, ou encore des affinités spéciales qui unissent le Parti et les juifs, ou le judaïsme et le gauchisme. Pourquoi la France a-t-elle marqué une réceptivité spécifique, considérable et toutefois limitée, au phénomène communiste ? Pourquoi la greffe bolchevique, pratiquée au Congrès de Tours en 1920, a-t-elle fini par s’adapter au corps national français, non sans provoquer en même temps de nombreuses et durables manifestations de rejet ? C’est la question qui donne son unité à ce recueil, parce qu’elle est au centre de toute l’œuvre de l’auteur, depuis son importante thèse sur Les Origines du Parti communiste français (Mouton, 1962) jusqu’à son récent essai d’ethnographie politique, Les Communistes français (Seuil, 2″ éd., 1972).

KRIEGEL Annie
1974
22,5 x 14 cm, 253 p.
Gallimard

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