Cote : FEJT
Le grand schisme communiste : conflit d’intérêts ou guerre de religions ? Vers quelle issue : guerre, réconciliation ou coexistence pacifique ?
FEJTO François
1973
18 x 11,5 cm, 480 p.
Seuil. Politique
Le grand schisme communiste : conflit d’intérêts ou guerre de religions ? Vers quelle issue : guerre, réconciliation ou coexistence pacifique ?
FEJTO François
1973
18 x 11,5 cm, 480 p.
Seuil. Politique
Un an après son 7e congrès (congrès de Lille- 26 et 28 juin 1971), où le courant majoritaire n’avait rassemblé que 53% des voix, celui-ci s’associa à différents courants d’opposition pour proposer aux membres du parti un texte d’orientation unique, assorti d’options, un manifeste qui fut ensuite publié sous le titre Contrôler aujourd’hui pour décider demain – novembre 1972. Un seul courant, la Gauche ouvrière et paysanne, défendit une autre orientation sous le titre Vers le communisme (présentée dans les textes préparatoires au Congrès de Toulouse des 9-10-11 décembre 1972.) Elle rassembla 16% des voix. Ses représentants participèrent à la direction politique nationale jusqu’en avril 1974 : contre le soutien apporté par la majorité de la direction à la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle, ils proposèrent sans succès celle de Charles Piaget. Ils quittèrent alors le PSU, formèrent le Parti d’unité populaire, qui participa en 1975 à la fondation de l’Organisation communiste ˗ gauche ouvrière et populaire qui fusionna en 1976 avec l’Organisation communiste ˗ Révolution pour former l’Organisation communiste des travailleurs.
Les partisans de Vers le communisme qui restèrent au PSU adoptèrent des positions s’écartant de celles exposées dans ce texte. Certains d’entre eux furent à l’origine du Courant communiste autogestionnaire du PSU qui présenta son premier texte d’orientation au 9e congrès (Congrès d’Amiens 14-16 décembre 1974).
« L’activité scissionniste de l’actuelle direction chinoise dans le mouvement communiste et ouvrier mondial cause un immense préjudice à l’unité des principales forces révolutionnaires de notre temps, elle handicape sérieusement leur lutte contre l’impérialisme pour la paix, la démocratie et le socialisme. C’est précisément pourquoi les participants à la Conférence internationale des partis communistes et ouvriers, réunie à Moscou en juin 1969, ont été amenés à procéder à une vaste discussion concernant l’orientation scissionniste antiléniniste de la direction chinoise…. »
LEONIDOV G.
1972
16,5 X10,5 cm, 128 p.
Editions de l’Agence de Presse Novosti, Moscou
A quels calculs, à quels besoins, à quelles fonctions répondirent les grands procès politiques des années trente et cinquante en Union soviétique et dans les pays de démocratie populaire ? Jusqu’en 1956. la polémique portait sur ce qui s’était réellement passé. Aujourd’hui la chronique terrifiante est largement établie. Cependant échappent encore en grande partie les raisons pour lesquelles les régimes de filiation léniniste ont tous éprouvé à une étape déterminée de leur processus d’installation le besoin de recourir à des modes de gouvernement qui se traduisirent tantôt par une chaîne de procès politiques d’un type constant et défini tantôt par des substituts tels que la Révolution culturelle ou… l’intervention armée. Annie Kriegel, directeur de l’U.E.R. de Sciences sociales de l’Université X Nanterre. réfléchit ici sur quelques hypothèses de recherche dans ce champ, relié à l’interrogation fondamentale : socialisme et liberté sont-ils des projets compatibles ?
KRIEGEL Annie
1972
17,8 x 10,8 cm, 190 p.
Gallimard