Mots-clés : Congrès - PSU, Référendum - France, stratégie politique
14-16 Mars 1969

Tandis que le Congrès adopte massivement les « 17 thèses » qui étaient soumises à sa discussion, il se divise sur la question du référendum d’avril ; le boycott de la consultation préconisé par le bureau national, position commune de Michel Rocard et de Marc Heurgon, est mis en minorité : une majorité de délégués a considéré que le refus de cette consultation n’était pas possible et a préconisé le vote « non ». Les sections étudiantes ont majoritairement penché pour le « non ». Un débat autour des nouvelles classes sociales obligeant le Parti à envisager de nouvelles méthodes et formes d’action a été ouvert par Manuel Bridier, Alain Badiou et André Garnier. À l’issue de ce congrès difficile, Marc Heurgon renonce à ses fonctions de secrétaire à l’organisation. Ne se sont pas représentés également Christian Guerche et Jean-François Pertus. Michel Rocard reste secrétaire national.
Mots-clés : Congrès - PSU, stratégie politique
4-5 Novembre 1967 • PIerre Marchi et Abraham Béhar
Le rapport du Comité Politique sous la plume de Pierre Marchi, membre du Bureau National et Abraham Béhar, membre du Bureau Politique rappelle les orientations du 5ème Congrès en ce qui concerne les rapports du Parti et des syndicats et le rôle du Comité Politique et du Bureau National . Dans son numéro spécial Congrès, Tribune Socialiste reprend les résolutions du 5ème Congrès en ce qui concerne les rapports parti-syndicats.
Mots-clés : 5ème Congrès, Congrès - PSU, Union de la gauche
29 Juin 1967
Le PSU dans la coalition de la gauche : résolution majoritaire
La résolution majoritaire aborde la question du rapprochement avec les forces de gauche, notamment F.G.D.S et PCF, suite aux résultats encourageants des élections législatives. Il s’avère nécessaire pour le PSU de franchir de nouvelles étapes pour l’instauration d’une société socialiste. Les regroupements ou les fusions, sous certaines conditions, s’imposent au-delà des seules circonstances électorales. Le PSU cherchera des possibilités de rapprochement à court et moyen terme et des discussions sur les sujets qui sont divergents au sein de la gauche seront programmées. Dans l’esprit du front socialiste le PSU engage ses sections et ses fédérations à prendre l’initiative de constituer avec la F.G.D.S. et le PCF des comités locaux pour entreprendre des actions communes afin de mobiliser les militants dans un esprit d’unité.
Pour l’insertion du PSU dans la coalition de gauche : résolution minoritaire
La résolution des militants minoritaires va beaucoup plus loin et demande que le PSU s’engage dans un pacte d’association avec la F.G.D.S. pour faire progresser la politique de renouvellement et d’unité. L’exigence est la garantie de la liberté d’expression. La résolution aborde la possibilité d’une confédération de la Gauche s’ouvrant aux centrales syndicales, aux coopératives, aux associations culturelles pour former les prémisses d’un grand parti des Travailleurs de type nouveau.
En complément Lire aussi La lettre N°24, Décembre 2016 de l’IED (Institut Edouard Depreux) , texte de Jean-François Merle à propos de la succession d’Edouard Depreux et du rapprochement des forces de gauche. Michel Rocard successeur d’Edouard Depreux
Mots-clés : Congrès - PSU, Élections présidentielles, stratégie politique
29 Juin 1967 • Michel Rocard
« Pour la victoire de toute la Gauche » Editorial de Michel Rocard Spécial 5ème Congrès Tribune Socialiste.
La victoire de la gauche est aussi indispensable que celle de l’unité de toute la gauche. Le PSU a ratifié cet objectif par plus des deux tiers des mandats lors de son 5ème Congrès. Cependant, l’association puis l’adhésion du PSU à la Fédération de la Gauche démocrate et socialiste (FGDS), position des minoritaires (Martinet, Poperen, Beregovoy) n’a pas été retenue par ce Congrès.
Pour remporter la victoire des prochaines élections, la gauche doit rallier plus de 5% d’électeurs nouveaux. La gauche ne pourra gagner que si elle inspire confiance. Pour cela il faut associer le mouvement syndical, les mouvements de jeunesse, les conseils de résidents, comme les associations d’éducation populaire à la définition de solutions nouvelles nécessaires au pays pour un véritable changement. Ce changement doit tenir compte de la situation économique, des difficultés du monde agricole, de la crise industrielle et de sa nécessaire transformation, du souhait du mieux vivre. Un dialogue avec toutes les forces de gauche, notamment la FGDS, permettra de faire comprendre que la gauche n’a pas d’autre tâche que de préparer un avenir meilleur.