Mots-clés : contraception, Politique familiale, stratégie électorale
19 Janvier 1967
Le PSU présente son programme pour les élections législatives et propose des changements législatifs sur le statut familial. Il prône le partage des responsabilités entre le père et la mère pour la gestion des biens de la communauté. Il propose l’abrogation de la loi de 1920 sur la contraception, l’éducation sexuelle à l’école, et la prise en compte des ressources pour le versement des allocations familiales. Il demande qu’à travail égal un salaire égal soit versé aux femmes. Enfin, il revendique un allègement des tâches domestiques par l’organisation de services collectifs à but non lucratifs pour permettre aux femmes de s’investir dans la vie publique
Mots-clés : contraception
1966 • Jeanine Bonthonneau
A Nevers, François Mitterrand s’est prononcé pour le contrôle des naissances. Pour les militants de la section ESU de Caen, ce sujet reste du domaine privé, mais ils notent que cette prise de position politique a au moins le mérite d’aborder la question de la libération de la femme qui doit pouvoir choisir librement le nombre d’enfant qu’elle veut et l’exercice d’une profession de son choix dans les meilleures conditions possibles.
Mots-clés : contraception, Élections présidentielles, Politique familiale
Novembre 1965 • Suzanne Masse
La gauche unie saura-t-elle employer le potentiel d’énergie que représente l’électorat féminin en lui indiquant nettement sa volonté d’en finir avec les discriminations qui dans tous les domaines sont encore son lot ? Mitterrand ouvre le débat sur la contraception. Madame le Docteur Lagroua Weil-Hall, présidente nationale du Mouvement pour la libération des femmes expose sa proposition de loi qui permettrait aux femmes d’avoir ou de ne pas avoir des enfants selon qu’elle le désire ou non.
Mots-clés : contraception, Politique familiale
5 Mai 1962 • Colette Audry, Docteur Aron-Brunetière
Le droit au planning familial est la grande revendication des femmes sur le plan humain et social. Elles sont directement frappées par les lois de 1920 et 1929 interdisant l’avortement et toute contraception. Prisonnière de l’Église et des démographes, la famille n’a pas la liberté de choisir librement puisque aucune contraception rationnelle n’est réalisable ni pensable. En Avril 1961, lors de son premier congrès national le PSU invitait ses militants à participer activement à l’instauration d’une véritable planification familiale. L’éducation du couple, sa libération des interdits et des tabous sexuels sont les seules manières de permettre aux hommes et aux femmes de profiter d’une nature dominée.