Mots-clés : Congrès - PSU, contre plan, Élections présidentielles, stratégie politique
5-7 Juin 1965
Le 4ème Congrès du PSU s’est tenu à Gennevilliers, les 5, 6, et 7 Juin 1965. Édouard Depreux le caractérise comme le congrès « de la nouvelle chance du socialisme ». Il intervient après les municipales et pendant la préparation des présidentielles. L’alliance de Gaston Defferre avec le M.R.P., pour gagner les élections municipales de Marseille, a tenu une large place dans les discussions du Congrès. Le PSU repousse la conception centriste de la Fédération Démocrate Socialiste qui exclue les discussions avec le Parti Communiste et les socialistes réformateurs. Il s’affirme résolument socialiste et propose avant tout un programme à discuter avec toutes les forces de gauche. Il se propose d’expliciter sa proposition de contre plan démocratique, pour l’institution d’une démocratie réelle à tous les niveaux. Il prône une politique d’indépendance européenne face aux États Unis. Il propose une réforme de l’enseignement et réaffirme son engagement laïque. Tribune socialiste reprend les motions adoptées et présentées par Harris Puisais, Pierre Bérégovoy, Gilles Martinet, Georges Servet et Paul Parisot.
Mots-clés : contre plan, Élections, transition socialiste
9 Novembre 1965
Cote : DIRECTIVES
– Situation générale – Le système (électoral) – la véritable lutte – Document 1 : la politique économique et sociale : ce que nous voulons – le contre plan (1966-1970) – Le programme économique de transition vers le socialisme – Documents 2 : Politique internationale – Documents 3 : ce que le PSU pense du problème constitutionnel (opposition à la constitution de 1958 mais pas de retour à la IVème République – Nous proposons une solution originale : le gouvernement de législature – Document 4 : Le pouvoir gaulliste est l’expression du capitalisme moderne technocratique – Conclusions
N°100
9 Novembre 1965
27 x 21 cm, 16 p.
Mots-clés : contre plan, mouvement coopératif, Politique Économique, Socialisme
30 Janvier 1965 • Fédération du Gard
La Fédération du Gard critique la théorie de Serge Mallet sur l’avenir de l’agriculture. Un grand nombre d’agriculteurs, dans le Gard, ne sont pas favorables à la coopérative. Même s’ils admettent qu’elle participe à la modernisation, ils restent attachés à l’exploitation familiale de la vigne. Par ailleurs ils pensent que Serge Mallet surestime la valeur des syndicats paysans car ils estiment qu’ils sont contrôlés par de grands propriétaires. En revanche ils sont tout à fait d’accord avec Mallet déclarant que des mesures en faveur de l’agriculture dans le cadre d’un contre plan économique et social doit être mis en place. Cependant pour eux cette évolution ne peut se faire que dans le cadre d’un changement global de politique.
Mots-clés : allocation d'études, contre plan, Enseignement - Réforme, Psychologie, UNEF
Janvier 1965 (?) • Jean-Claude Gillet, Jeanine Prat, François Pertus, Jean Tercé
Ce numéro de Perspectives de la Section ESU Sorbonne-Lettres regroupe plusieurs textes qui sont l’écho des préoccupations des militants de gauche et du syndicat étudiant. Le texte intitulé UNEF : Débats Politiques importants signé par Jean-Claude Gillet pose la question de la stratégie de l’UNEF à long terme, ses conséquences à court et moyen terme face à la crise qui traverse le syndicat étudiant. Le texte de François Pertus : Le contre-plan s’inscrit dans le débat amorcé par le PSU lors de la présentation à la presse le 23 Novembre 1964 de ses propositions pour un contre-plan. Il explicite les raisons du contre-plan, et le pourquoi du refus du Vème Plan, à la veille du débat parlementaire. Le dernier article intitulé : « La révolution au Musée », signé par Jean Tercé, Secrétaire ESU section Droit était paru fin 1964 dans l’étudiant Socialiste, Bulletin N°3 de la section Droit-Sciences Eco. Ce texte s’adresse aux mouvements de gauche ; il rappelle les valeurs du Socialisme et affirme le devoir pour les militants ESU/PSU de reprendre le dialogue avec tous les courants ouverts à la réflexion et au changement.
L’article de Jeanine Prat pose la question de la psychologie et surtout de sa place dans une réflexion socialiste.