Mots-clés : Capitalisme, Crise économique
21 septembre 1987 • Yvan Craipeau
Le système Keynésien défend l’hypothèse que la demande est le facteur qui détermine le niveau de production et par conséquent l’emploi. C’est à partir de cette thèse que les gouvernements s’efforcent, selon différents moyens, de relancer la demande et donc la croissance. Cependant on s’aperçoit que le système basé sur l’offre et la demande a atteint ses limites. L’organisation scientifique du travail a produit tous ses effets et ne peut être poussé plus loin. La micro-électronique comme les nouvelles technologies engendrent un nouveau type de machines qui réduit la main d’oeuvre et par conséquent diminuent l’emploi dans de nombreux secteurs et plus particulièrement dans l’industrie. Le travail change de signification. On ne peut pas revenir au système keynésien ni à une société du XIXème siècle sur la base technologique du XXIème siècle. Reste à savoir si les alternatifs sauront comprendre les réalités nouvelles et les utiliser pour aider à promouvoir une société libérée du travail-contrainte et du capitalisme.
Mots-clés : CFDT, CGC, CGT, Crise économique, Environnement, femmes, FO, Syndicats, Technologie, Travail
1984 • KESSELMAN Mark (dir.) - GROUX Guy (collab.)
Cote : KESS
Mai 1968, la crise économique, le changement politique de 1981, la crise du syndicalisme ; autant de faits qui caractérisent avec force la période 1968-1982 et en font l’une des plus denses que le mouvement ouvrier français ait connue. Autant de faits qui ont directement interpellé chaque organisation syndicale sur le plan des pratiques et des luttes revendicatives, mais aussi sur le plan idéologique. Autant de faits qui, dans le syndicalisme, ont entraîné nombre de débats et de controverses et mis en cause certaines des alliances passées, certaines des démarches militantes traditionnelles. C’est dire tout l’intérêt de cette période. Elle est abordée dans cet ouvrage par vingt-et-un auteurs français et américains qui, au-delà des idées reçues, répondent dans un style toujours accessible à certaines des questions essentielles qui se sont posées de 1968 à 1982 tout en dévoilant, par rapport à certains problèmes, des aspects jusque-là peu connus, voire méconnus, en s’appuyant toujours sur une information très fournie et des données très précises. L’ouvrage se présente donc comme un outil d’information mais aussi un outil d’analyse et de référence, accessible à un large public. Texte de : Robert Boyer, Benjamin Coriat, George Ross, René Mouriaux, Alain Bergounioux, Georges Benguigui et Dominique Monjardet, Jean Lojkine, Michelle Durand et Yvette Harff, Jane Jenson, Anni Borzeix, Pierre Dubois, Denis Segrestin, Bernard Moss, Jean-Pierre Huiban, Martin Schain, Jacques Kergoat, Sabine Erbes-Seguin.
KESSELMAN Mark (dir.) – GROUX Guy (collab.)
1984
21,6 x 14,1 cm, 382 p.
Éditions ouvrières