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Pologne, été 80

Mots-clés : autogestion, Démocratie, Mouvements sociaux

24 septembre-23 Octobre 1980 • Huguette Bouhardeau, Jacek Kuron, Cardinal Wyszynski, Bernard Ravenel

Les grèves de l’été 1980 en Pologne ont été exceptionnelles par leur ampleur et leur signification politique. Tribune Socialiste retrace la chronologie des évènements du 9 juillet au 31 Août 1980. Jacek Kuron, un des fondateurs les plus connus et les plus populaires du KOR (comité d’auto-défense sociale) déclare que les polonais eux-mêmes, contre le gré du pouvoir, peuvent résoudre la crise et emprunter la voie de la démocratisation. Il se donne comme programme la construction d’une société démocratiquement organisée en associations professionnelles ou coopératives, économiquement et localement autogestionnaires. C’est sur cette base qu’Huguette Bouchardeau dans son éditorial analyse la construction politique proposée par les travailleurs polonais face à la crise du régime et aux risques de tension internationale avec le  pouvoir soviétique. La mise en place de l’autogestion de la représentation des travailleurs lancée par Lech Walessa ne peut qu’interpeler les militants PSU. Les 21 propositions définies par le comité central inter-entreprises de grève de Gdansk sont retranscrites dans ce dossier. Bernard Ravenel fait le point sur l’analyse de la Direction Politique Nationale à propos des évènements polonais

De la CFTC à la CFDT : syndicalisme et socialisme. “Reconstruction” (1946-1972)

Mots-clés : CFDT, Démocratie, laïcité, Socialisme, Syndicalisme

1980 • VIGNAUX Paul. Postface : E. Maire

Cote : VIGN

« Reconstruction » est le nom que se donne à sa formation, dans les dernières semaines de 1945, un groupe de travail intellectuel fondé par quatre responsables de la CFTC : Fernand Hennebicq (Gaz-électricité), Charles Savouillan (Métallurgie), François Henry et Paul Vignaux (Education nationale). La désignation qu’ils choisissent pour leur activité collective signale ce qui les a réunis : la conscience de leur situation de syndicalistes dans un pays à reconstruire après guerre, occupation, « collaboration » et Résistance. Ils s’assemblent et vont appeler des compagnons dans une intention d’étude, de recherche. Intention qui, pour se réaliser valablement, exige une pleine liberté intellectuelle : le groupe n’engagera donc que la responsabilité individuelle des associés, nullement les organisations syndicales dont ils peuvent être par ailleurs des responsables. Cette précision initiale éclaire le rapport entre Reconstruction et ce qui, des années 1945-1946 aux années 1957-1958 sera couramment appelé « la minorité de la CFTC ». L’ouvrage de Paul Vignaux s’adresse à tous ceux qui à des titres divers s’intéressent à la pensée et à l’action de la seconde centrale syndicale française.

VIGNAUX Paul. Postface : E. Maire
1980
21 x 13,5 cm, 214 p.
Les Éditions ouvrières

La tragédie du pouvoir. Quel avenir pour la France?

Mots-clés : Avenir, Campagne, Démocratie, Démographie, Économie, Energie, Enseignement, Progrès, Ville

1978 • Alfred SAUVY

Cote : SAUV

Les années 1978 et 1979 représentent, pour la France, une période essentielle. Quels que soient le ou les partis au pouvoir, le pays devra prendre un virage important et peut-être décisif, dans le domaine économique. L’économie française, en effet, vit ingénument sur sa lancée. La facilité à laquelle elle s’est trop laissée aller lui a permis de bénéficier de certains progrès, mais, faute d’avoir amorcé à temps les innovations nécessaires, le pays va affronter de graves troubles économiques et sociaux. Pour les éviter, s’impose une mutation profonde, dont la France a les moyens. A travers les jours difficiles qui l’attendent, elle peut se construire un avenir neuf. Cette grande mutation doit avoir deux pôles essentiels : la jeunesse et la lumière, c’est-à-dire la connaissance. Devant la persistance du chômage et de l’inflation, les incertitudes de l’écologie, la pénurie d’énergie, il faut, tout en adaptant les habitudes économiques à notre temps, prendre conscience du vieillissement de la population qui pèse sourdement, clandestinement, sur les institutions et y remédier. Enfin, et par-dessus tout, le peuple souverain doit pouvoir prendre connaissance de ses propres affaires, contrairement à l’obscurantisme et aux mirages actuels. La lumière n’est-elle pas la condition même de la démocratie ? Plus que jamais, Alfred Sauvy, grâce à une vue en profondeur des problèmes de l’économie, nous propose des solutions claires et novatrices. Professeur honoraire au Collège de France, Alfred Sauvy, reçu à l’École polytechnique en 1920, s’est spécialisé dans les études de prévision économique et de population. Il a créé et dirigé l’Institut de conjoncture, puis l’Institut national d’études démographiques. Depuis 1946, il représente la France aux Nations Unies (Commission de la Population) et depuis 1947, il est membre du Conseil économique et social. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Croissance zéro ?, la Fin des riches et L’Economie du diable (Calmann-Lévy).

Alfred SAUVY
1978
23 X 15 cm, 288 p.
Calmann-Lévy

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