Mots-clés : Classe coopérative, Ecole, Pédagogie institutionnelle
1971 • VASQUEZ Aïda, OURY Fernand. Préface de Jean Oury
Cote : VASQ
Depuis longtemps, des expériences sont menées, des techniques sont mises au point; dans des classes devenus groupes coopéra, tous ont la parole, non seulement pour s’exprimer mais pour décider. Tentatives inconsidérées, vouées à l’impasse et à l’oubli: par sa structure même , l’Institution”ignore” ce qui vient d’en bas. De la classe coopérative à la pédagogie institutionnelle, des praticiens décrivent leur réalité quotidienne et ensemble, tentent de ‘analyser, utilisant ce qui, ailleurs, a été fait. Freinet, Makarenko, Lewin, Moreno, Freud, Lacan sont mis à contribution. Depuis longtemps, de expériences sont menées, des techniques sont mises au point; dans des classes devenues groupes coopératifs, tous ont la parole, non seulement pour s’exprimer mais pour décider. tentatives inconsidérées, vouées à l’impasse et à l’oubli: par sa structure même, l’institution “ignore” ce qui vient d’en bas.
VASQUEZ Aïda, OURY Fernand. Préface de Jean Oury
1971
21 X 13,5 cm, 519 p.
François Maspero Textes à l’appui
Mots-clés : Aliénation, Ecole, Illitch
1971 • ILLICH Ivan
Cote : ILLI
L’école obligatoire, la scolarité prolongée, la course aux diplômes, autant de faux progrès. Dévotions rituelles où la société de consommation se rend à elle-même son propre culte, où elle produit des élèves dociles prêts à obéir aux institutions, à consommer des programmes tout faits préparés par des autorités supposées compétentes. A tout cela, il faut substituer une véritable éducation qui prépare à la vie dans la vie, qui donne le goût d’inventer et d’expérimenter. Il faut libérer la jeunesse de cette longue gestation scolaire qui la conforme au modèle officiel. Alors, les nations pauvres cesseront d’imiter cette coûteuse erreur. Plus de crédits démesurés aux institutions (scolaires ou autres). Que les moyens d’acquérir ou de transmettre un savoir soient mis en commun et librement accessibles à tous. Plus de maîtres à la fois gardiens de l’ordre établi, prédicateurs et thérapeutes. Mais des échanges entre « égaux », des éducateurs indépendants… Ivan Illich, après avoir vécu à New York et à Porto-Rico, dirige le Centre de documentation culturelle de Cuernavaca au Mexique où dix mille adultes ont déjà appris à connaître la langue espagnole et la culture latino-américaine. Il sait d’expérience le conformisme des universités riches et le terrible gaspillage instauré en pays pauvres : jeunes diplômés devenus étrangers à leur propre peuple, enfants de milieu modeste rejetés et laissés sans espérance. Il veut rompre les chaînes de l’habitude, refuser la soumission, indiquer d’autres voies.
ILLICH Ivan
1971
20,5 x 14 cm, 192 p.
Editions du Seuil
Mots-clés : Conseil de classe, Ecole, Elèves, Parents, participation
1971 • Jean VEDRINE
Cote : VEDR
La reconnaissance des associations de parents d’élèves par l’État et l’école a été le fruit d’un long combat. Pendant des dizaines d’années les parents d’élèves ont été exclus du système éducatif. Ils doivent aujourd’hui faire partie intégrante de « l’équipe éducative », selon l’expression de Jean Vedrine, et prendre des responsabilités de plus en plus étendues dans l’éducation scolaire. Écartés trop longtemps de l’école et de ses problèmes, beaucoup se demandent comment mettre en oeuvre cette participation. Le propos de ce livre est de les y aider, en nourrissant d’une part leur réflexion sur le rôle essentiel qu’ils ont à jouer, en leur apportant d’autre part les informations indispensables pour remplir ce rôle. Le lecteur. trouvera dans ces pages une analyse des textes ministériels régissant actuellement la participation, un exposé fort clair du fonctionnement des conseils de classe, des renseignements concernant les associations de parents d’élèves, leurs orientations, leurs objectifs, des précisions sur les divers mouvements de lycéens, les syndicats et organisations d’enseignants, etc. Jean Vedrine est né en 1914. Directeur d’une société commerciale, il a animé un Club U.N.E.S.C.O., a été co-fondateur d’une association de parents d’élèves…
Jean VEDRINE
1971
18X 11,5 cm, 176 p.
Casterman Collection “E3”
Mots-clés : Culture, Ecole, Elèves, Elitisme, Inégalités
1971 • BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger
Cote : BAUD
Les dégâts de l’élitisme scolaire à la française, à la lumière des comparaisons internationales. De quoi souffre l’école en France ? D’abord et avant tout de son élitisme : une culture du classement et de l’élimination précoce, doublée d’une grande tolérance aux inégalités et à leur reproduction. Tel est l’enseignement qui ressort des comparaisons internationales développées dans ce livre. L’école française demeure au XXIe siècle otage des idées qui l’ont vu naître à la fin du XIXe : distinguer une petite élite sans se soucier d’élever suffisamment le niveau des autres. Pour certains, peu nombreux, la méritocratie scolaire est une course aux meilleures positions ; pour d’autres, très nombreux, elle se traduit par une relégation rapide et désormais particulièrement coûteuse sur le marché du travail. Au total, la France qui a longtemps cru disposer de la meilleure école du monde fait figure de mauvaise élève dans sa catégorie, celle des pays riches et développés. Christian Baudelot et Roger Establet sont sociologues. Ils travaillent ensemble depuis plus de quarante ans. Leur intérêt pour l’école en tant que facteur d’égalité et d’inégalités sociales comme de développement économique ne s’est jamais démenti. On leur doit notamment L’École capitaliste en France (Maspero, 1971), L’École primaire divise (Maspero, 1975), Le niveau monte (Seuil, 1989), Allez les filles ! (Seuil, 1992, 2006), Quoi de neuf chez les filles ? (Nathan, 2007).
BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger
1971
22 X 13,5 cm, 348 p.
François Maspero