Mots-clés : Autonomie, Démocratie, Écologie, Soiuveraineté, Utopie
janvier 2012 • Postface André GORTZ
Cote : UTOP
Manifeste utopia Oui, une autre manière d’imaginer, de penser et de faire de la politique est possible. Il existe d’autres perspectives que la résignation et la soumission au modèle actuel. Pour Utopia, il ne s’agit pas de corriger à la marge le système capitaliste, qui accentue les inégalité et détruit la planète. L’enjeu est de construire un projet politique permettant à chacun de se réaliser individuellement et collectivement. L’originalité d’Utopia consiste à porter analyses et propositions au sein du monde associatif, mais aussi des mouvements et partis de gauche, depuis les objecteurs de croissance jusqu’au Parti socialiste, en passant par les Verts, les altermondialistes, les antilibéraux et les alternatifs. Mais pour construire, il faut préalablement déconstruire et, pour cela, remettre en cause trois aliénations : le dogme de la croissance comme solution « magique » à tous les maux, la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, et le travail érigé en valeur absolue. Notre utopie considère que la réflexion alliée à l’imagination arrivera à fédérer un mouvement fort, capable de construire non pas l’alternance, mais un projet susceptible, à terme, d’entraîner l’adhésion du plus grand nombre. C’est notre impératif et notre urgence.
Postface André GORTZ
janvier 2012
20 X 12 cm, 296 p.
Les éditions Utopia
Mots-clés : Démocratie, Démographie, Écologie, Inégalités, Réformes
2011 • MORIN Edgar
Cote : MORI
Le vaisseau spatial Terre, continue à toute vitesse sa course dans un processus à trois visages : mondialisation, occidentalisation, développement. Tout est désormais interdépendant, mais tout est en même temps séparé. L’unification techno-économique du globe s’accompagne de conflits ethniques, religieux, politiques, de convulsions économiques, de la dégradation de la biosphère, de la crise des civilisations traditionnelles mais aussi de la modernité. Une multiplicité de crises sont ainsi enchevêtrées dans la grande crise de l’humanité, qui n’arrive pas à devenir l’humanité. Où nous conduit la voie suivie ? Vers un progrès ininterrompu ? Nous ne pouvons plus le croire. La mort de la pieuvre totalitaire a réveillé la pieuvre des fanatismes religieux et stimulé celle du capitalisme financier. Elles enserrent de plus en plus le monde de leurs tentacules. La diminution de la pauvreté se fait non seulement dans un accroissement de bien-être matériel, mais également dans un énorme accroissement de misère. Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie. Edgar Morin pose ici les jalons d’une « Voie » salutaire qui pourrait se dessiner par la conjonction de myriades de voies réformatrices et nous conduire à une métamorphose plus étonnante encore que celle qui a engendré les sociétés historiques à partir des sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs. Edgar Morin est né à Paris en 1921. Directeur de recherches émérite au CNRS.
MORIN Edgar
2011
21,5 X 13,5 CM, 320 p.
Fayard
Mots-clés : Biodiversité, Crises, Développement soutenable, Écologie, Effet de serre, Environnement
1999 • LiPIETZ Alain
Cote : LIPI
L’écologie politique est-elle une science ou une orientation politique ? Et pourquoi pas une morale ? Parle-t-elle de la nature, des plantes, des animaux ? Ou des femmes et des hommes, de leurs rapports entre eux, à leur environnement ? Quel rapport l’écologie politique nourrit-elle avec ces mouvements du XIXe siècle, eux aussi mouvements sociaux et sciences sociales, comme l’hygiénisme et le socialisme (ou la sociologie) ? Faut-il opposer une écologie « sociale » à une écologie « profonde » ? C’est à toutes ces questions que répond Alain Lipietz dans cet essai. Pour lui, l’écologie politique ne nous propose pas pour le XXIe siècle, comme l’avancent certains, le désespoir d’une dégradation inéluctable, ni le seul appel à une conversion individuelle. Elle offre avant tout les bases prometteuses d’une politique écologique de l’environnement, du travail, des rapports internationaux. Elle ne se contente pas de sonner le tocsin. Elle propose déjà des outils, réglementaires et économiques, pour parvenir à un modèle de développement soutenable, « assurant les besoins de tous, à commencer par ceux des plus démunis, sans compromettre les droits des générations futures à satisfaire les leurs ».
LiPIETZ Alain
1999
19 X 11,5 cm, 128 p.
La Découverte
Mots-clés : colonialisme, Écologie, Guerre, Nazisme, Nucléaire, PSU, Religion, Résistance, UGS
1998 • RAVENEL, BARTH, PARMENTIER, TREFEU, BLANQUART, AUBRAC, KRIEGEL-VALRIMONT, LACOUTURE, SHAHID, KAHN, KESLER, BEAUNEZ, DEBRAY
Cote : BOUR
Souvenirs et réflexions des Amis de Claude Bourdet à l’occasion de l’hommage qui lui a été rendu le 28 octobre 1996 à Paris Introduction Bernard Ravenel Sa foi dans un monde « autre » Interventions dans la chapelle Saint-Symphorien de l’église Saint-Germain des Prés Si le grain ne meurt… Maurice Barth Une sentinelle. Roger Parmentier Ses combats politiques Interventions dans la salle Mabillon, rue de l’Abbaye Ouverture Roger Tréfeu Paul Blanquart I. La résistance au nazisme «Je t’accompagne». Lucie Aubrac Une figure centrale. Maurice Kriegel-Valrimont II. La lutte contre le colonialisme En avant garde. Jean Lacouture Nous étions seuls. Leïla Shahid Une dette immense. Marcel-Francis Kahn III. Pour une nouvelle gauche Une fidélité libre. Jean-François Kesler Un pur. Roger Beaunez IV. Contre le nucléaire L’écolo pacifiste. Bernard Ravenel V. Une figure singulière. Régis Debray Un homme libre Intervention au cimetière Montparnasse, lors de l’inhumation le 25 mars 1996 Cheval sauvage. Paul Blanquart
RAVENEL, BARTH, PARMENTIER, TREFEU, BLANQUART, AUBRAC, KRIEGEL-VALRIMONT, LACOUTURE, SHAHID, KAHN, KESLER, BEAUNEZ, DEBRAY
1998
21 x 15 cm, 48 p.
Ass. Amis de Claude Bourdet