Mots-clés : Écologie, Politique énergétique, Politique industrielle
2-8 Décembre 1976 • Yves Sparfel
Les assises du nucléaire ont eu lieu les 29 et 30 Novembre 1976 à Cherbourg et ont attiré des milliers de cherbourgeois et de militants syndicaux et écologistes de toute la France. Les grévistes de la Hague ont organisé ces assises pour dénoncer les conditions de travail dans l’usine de retraitement de la Hague et leur transfert à la COGEMA. Leur conflit a débordé aujourd’hui le cadre d’un simple conflit du travail. Il a permis une remise en cause de l’outil de travail, de la technique et de la science envisagés comme neutres. Il a permis la première grande confrontation sur le nucléaire en France, puisqu’y participaient des syndicats du nucléaire (CFDT, FO, SPAEN), des scientifiques, des groupes écologistes mais aussi le PS et le PSU. Etaient absents la CGT, la direction de l’EDF, du CEA, du ministère de l’Industrie. Sept débats autour du nucléaire et de ses conséquences ont été largement suivis. Ces débats devront se poursuivre.
Mots-clés : Aménagement du territoire, Écologie, Mouvements sociaux, Nucléaire
22 Août 1975 • Yves Sparfel, Maguy Guillen
Des Larzac partout… des territoires qui perdent leur identité et qui souffrent d’un manque de réflexion sur l’aménagement du territoire au profit des intérêts militaires. Fontevraud est invité à mourir pour laisser place à un camp militaire, Braud St Louis et le collectif des comités anti-nucléaires de la région ont organisé un rassemblement sur le site EDF en signe de protestation contre l’implantation d’une centrale nucléaire au bord de la Gironde, Vaumeilh, dans le Sud manifeste contre le projet d’un aérodrome pour super-jets. Partout la CFDT, le PSU, le CDJA avec les paysans et les travailleurs s’unissent pour protéger l’outil de travail de chacun. L’extension des camps militaires est réelle dans toute la France. 14 grands camps couvrent actuellement 110 400 hectares. Ils sont implantés dans l’Est, l’Ouest, le Sud. A cela s’ajoute les 35 000 hectares occupés par l’armée sur le plateau d’Albion. De nombreux camps de moindre importance se partagent le reste, notamment Avon, Chateaulin, le Larzac et Fontevraud.
Mots-clés : Crise, Écologie, Impérialisme, Médecine, Multinationales, Pétrole, Socialisme
1975 • BOSQUET Michel
Cote : BOSQ
Tant qu’on raisonnera dans les limites de cette société inégalitaire, la non-croissance signifiera pour la masse des gens la condamnation à une médiocrité sans espoir. Aussi n’est-ce pas d’abord à la croissance qu’il faut s’attaquer mais à un système social qui en entretient le besoin en inventant sans cesse des biens rares par essence et réputés « meilleurs » que ceux de tout le monde. La devise de la société actuelle pourrait être : « Ce qui est bon pour tous ne vaut rien pour toi. » Seule peut rompre avec la croissance une société fondée sur le principe inverse : « Ce qui est bon pour tous est seul digne de toi. Seul mérite d’être produit ce qui ne privilégie ni n’abaisse personne. » Seules les sociétés sans privilèges n’ont pas de pauvres. L’exigence écologique ne se débarrassera de ses équivoques que si elle répond d’abord à cette question préalable : Que voulons-nous ? Un capitalisme qui s’accommode des contraintes écologiques comme il s’est accommodé de la Sécurité sociale — ou une révolution économique, sociale et culturelle qui abolit les contraintes du capitalisme et, par là même, instaure un nouveau rapport des hommes à la collectivité, à leur travail et à la nature ? Chapitres principaux : – Profiter de la crise – Protagonistes de la crise – Ecologie et politique – Médecine, santé et société
BOSQUET Michel
1975
20 X 13,5 cm, 192 p.
Editions Gallée
Mots-clés : centrales nucléaires, Écologie, Politique industrielle
15 Mars 1975 • Michel Mousel
Le choix de l’énergie nucléaire par le gouvernement a précédé la « crise énergétique ». Ce choix est avant tout économique et permettra à l’industrie française de conquérir des marchés non seulement en vendant des centrales mais aussi en en assurant la maintenance. Pourtant les risques de l’industrie nucléaire existent tant du côté du fonctionnement des centrales que dans celui de l’élimination des déchets sans oublier la menace contre l’équilibre climatique et écologique. Les 22 et 23 Février 1975, lors de la dernière session de la Direction Politique Nationale, le PSU a décidé de s’engager au plan national contre le programme français de constructions de centrales nucléaires. Cette décision ouvre une lutte écologique aux dimensions politiques. S’il faut de l’électricité, la question du nucléaire peut être remplacée par une autre réflexion sur l’organisation économique mondiale.