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Pas de tunnel sous la Manche

Mots-clés : Aménagement du territoire, Économie

3-8 Février 1975 • Fabrice Clément

Vu de Calais, l’arrêt des travaux du tunnel sous la Manche n’arrache pas des larmes. La Chambre de Commerce de Calais, une des plus riches de France, pourra continuer à s’enrichir grâce aux taxes perçues sur les transits et du côté des travailleurs on note une certaine indifférence. Le tunnel, c’était la politique des grands travaux qui permettait de repousser un aménagement du territoire attendu. Calais c’est 75 000 habitants avec 3 200 demandeurs d’emplois et autant d’habitants qui doivent chaque jour aller travailler à Dunkerque et où chaque mois est marqué par la fermeture d’une nouvelle entreprise. C’est une ville sous-équipée dans tous les domaines. Le tunnel n’aurait rien changé car il aurait servi quelques grands intérêts privés sans rien apporter aux agriculteurs qui ont largement souffert des travaux préparatoires et n’aurait amené aucun moyen de redressement économique. Le recul de la construction du tunnel signifie pour les calaisiens le développement d’une politique industrielle et portuaire au profit de Dunkerque, sans que rien ne soit mis en place pour sauver les entreprises locales aujourd’hui à l’agonie.

Le patronat veut gérer la crise

Mots-clés : Économie, Emploi

1er Novembre 1974 • E.Charles

Début Octobre le patronat, au cours de ses Assises, a analysé la crise économique et a tenté d’élaborer une stratégie pour la gérer au mieux de ses intérêts. Le changement de la situation économique a été brutal après une année de larges profits en 1973. La récession mondiale a compromis la stratégie de production et de profit et a créé de larges disparités selon les secteurs, tant sont contradictoires les intérêts en jeu. Cette diversité de situations et de stratégies patronales doivent être prises en compte dans les mots d’ordre lors de conflits sociaux. Il est difficile de se contenter de slogans pour défendre le pouvoir d’achat quand une entreprise licencie massivement. La logique du patronat est avant tout d’accroître la capacité de production et donc d’investir pour financer les nouveaux équipements nécessaires à la production. Il lui faut donc de larges profits, des crédits importants et bon marché et parfois même des aides de l’Etat. Dans cette optique, le patronat s’oppose à toute réglementation sur le droit de licenciement et préfère maintenir une réserve de chômeurs disponible selon les besoins. Le patronat ne veut, malgré tout, pas d’intervention dirigiste de l’Etat et se méfie de l’idéologie de la croissance ralentie.

Les damnés de la terre

Mots-clés : Économie, Politique agricole

Juillet - Août 1974

Les damnés de la terre sont les paysans d’aujourd’hui qui subissent particulièrement la crise économique. Le revenu des paysans baisse très rapidement. Compte tenu de l’augmentation des coûts de production qui se situe à environ 30% depuis un an et de la stagnation ou de la baisse des principaux produits agricoles, on peut estimer que la baisse de leur revenu atteindra 40% en moyenne d’ici quelques années. Pour éviter que les paysans ne soient obligés de quitter leurs terres et ne viennent grossir le nombre de chômeurs, la DPN du PSU a proposé 4 axes de travail. Les travailleurs doivent calculer le prix de revient de leur production pour s’assurer d’un salaire minimum et ne pas se laisser imposer des prix fixés par le gouvernement. Le sol agricole est l’outil de travail des paysans, il est donc nécessaire de lutter contre la spéculation foncière et de payer au juste prix, contrôlé par les paysans eux-mêmes, la terre. L’action syndicale doit animer les débats et les luttes pour casser la mentalité de l’entreprise individuelle au profit d’une lutte collective en lien avec les luttes ouvrières. Enfin il faut élargir le débat politique à tous les militants anti-capitalistes.

Le capitalisme et la fiscalité

Mots-clés : Économie, Impôt

1974 - Juin

Cote : PSU-DOC

1.- INTRODUCTION 2.- ASPECTS FONDAMENTAUX D’UNE FISCALITE DE CLASSE 2.1. Fondements du capitalisme et principe d’une fiscalité capitaliste 2.2. Moyen utilisé pour favoriser l’accumulation du capital 2.3. Moyen utilisé pour favoriser les profits. 2.4. Moyen utilisé pour permettre la permanence du profit, la réalisation de la plus-value et pour éviter les crises. 3.- LA FISCALITE FRANÇAISE, TELLE QU’ELLE SE PRESENTE 3.1. L’impôt sur les revenus ou impots directs 3.2. L’impôt sur la consommation : la T.V.A. 3.3. L’impôt sur la fortune 3.4. Les impôts locaux 4.- EN QUOI LA FISCALITE FRANÇAISE EST-ELLE UNE FISCALITE DE CLASSE ? 4.1. La T.V.A. impôt de classes : 4.2. L’impôt sur la fortune 4.3. L’impôt sur le revenu 4.4. La fraude 5.- CONCLUSION.

062 / 063 /064
1974 – Juin
29,7 x 21 cm, 26 p.

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