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Anjou-écologie-autogestion

Mots-clés : Elections législatives, Répression

26 Mai 1986 • par Marc Gicquel sécrétaire fédéral du PSU Maine-et-Loire

Anjou-écologie-autogestion devient la deuxième force de gauche du département. Face à un PS tenté par la dérive centriste, cette force pourrait regrouper des autogestionnaires, des écologistes, des socialistes critiques, mais aussi des militants de culture communiste. En Maine-et-Loire, Anjou-Ecologie-Autogestion a été, le temps d’une élection, l’exquisse de ce regroupement. Il faut maintenant approfondir cette démarche. Pourtant, Marc Gicquel, conseiller régional PSU et conseiller municipal délégué d’Angers, vient de se voir retirer sa délégation par Jean Monnier, maire d’Angers. Les propos tenus par la liste Anjou-Ecologie-Autogestion (tête de liste Marc Gicquel) lors des élections régionales sont à l’origine de cette suspension… Le Maire ne semble pas avoir accepté la discussion et la pleine responsabilité des élus dans la délégation de pouvoir pour la gestion de la Mairie.

Que cent fleurs s’épanouissent

Mots-clés : Elections législatives, stratégie politique

20-27 Avril 1978 • Victor Fay

« Que cent fleurs s’épanouissent » était le slogan lancé par Mao dans le cadre de la libre critique qui s’inscrivait dans le contexte idéologique et politique de la déstalinisation. Ce slogan est repris ici par Victor Fay qui analyse la défaite de la gauche aux élections législatives de 1978. Pour l’auteur il est faut se demander si l’échec ne vient pas des programmes électoraux et structures des partis de gauche qui veulent maintenir leur identité sans tenir compte des aspirations profondes des travailleurs. Il semble bien que le débat engagé aujourd’hui à gauche dépasse les frontières des partis. Si on veut restaurer, sur des assises plus solides, l’unité de classe il importe de confronter les opinions des militants, adhérents et sympathisants des différentes organisations ouvrières, en tenant compte de leur diversité. Il faut un grand débat trans-organisationnel permettant à tous ceux qui vivent au rythme quotidien du monde du travail de dire ce qu’ils attendent, qu’ils puissent mettre en question leur mode d’existence, son fonctionnement, et affirmer leur choix pour une autre société. Le renouvellement des partis est à ce prix, comme son avancée ultérieure vers le socialisme.

Claude Bourdet, candidat Front autogestionnaire à Villerbanne

Mots-clés : Elections législatives, front autogestionnaire, Nucléaire, Socialisme

2 et 9 Février 1978 • Interview de Claude Bourdet par Claude Deslhiat

Claude Bourdet est candidat à Villerbanne pour le Front autogestionnaire aux élections législatives de 1978. Un front pour battre la droite, c’est-à-dire que sa candidature ne se situe pas par rapport à l’Union de la Gauche, mais plutôt, pour proposer une alternative à l’impasse du Programme Commun. Il représente les idées de lutte contre le nucléaire, contre la force de frappe, contre la politique atlantiste, pour la paix et l’écologie. Le front autogestionnaire se définit comme une autre idée de la gauche répondant aux déçus de la rupture avec le PCF et le PS par les états-majors politiques. C’est une formation de gauche, une formation de renouveau. Ce front autogestionnaire présente des candidats dans 250 circonscriptions.

L’écologie politique face aux élections

Mots-clés : Écologie, Elections législatives, front autogestionnaire

2-19 Février 1978 • Serge Depaquit, C.M.Vadrot

L’écologie devient politique aux élections législatives de 1978 au gré des accords électoraux, elle dérange et menace de bousculer les rapports politiques. La signature en décembre 1977 d’un accord électoral avec Ecologie 78 avait permis à SOS-Environnement de s’affirmer comme composante de la mouvance écologique. SOS-Environnement compte dans ses rangs de nombreux transfuges ou sympathisants du RPR ou du PR et entend s’imposer en région parisienne en présentant 42 candidats Ecologie 78-SOS-Environnement. Ainsi serait jeté les bases de la création d’un véritable parti de la droite écologique. Les militants qui ont animé sur le terrain les luttes écologiques n’acceptent pas ces parachutages électoraux d’une organisation singulièrement limitée dans son implantation locale et absente de l’action contre le nucléaire civil et militaire. C’est pourquoi nombre d’écologistes refusent ces manoeuvres d’état-major et rejoignent le front autogestionnaire.

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