Mots-clés : Élections municipales, Socialisme autogestionnaire, stratégie politique
5-11 Juin 1976 • Léo Goldberg
Au 22ème Congrès du PCF la nouvelle ligne établie par Georges Marchais passe mal. La tonalité chauvine de certaines interventions des dirigeants du PCF, la chasse frénétique aux voix de la petite bourgeoisie, la défense de la petite propriété (lors du débat sur la taxation des plus-values), la surenchère nationaliste et la main un peu trop tendue aux gaullistes, inquiètent bon nombre de militants communistes. D’autre part, l’abandon de la dictature du prolétariat comme le conflit larvé avec le PC de l’URSS posent des problèmes aux cadres les plus anciens. Nombre de militants communistes ressentent déjà comme un échec le refus du PS et du MRG de conclure un accord national pour les municipales, et comprennent que le grignotage des positions électorales du PCF se poursuit. Face aux contradictions internes du PCF les révolutionnaires, les militants favorables à l’autogestion socialiste peuvent se saisir de cette situation pour l’infléchir, en rappelant aux militants communistes que seul un puissant mouvement de masse sur des objectifs anticapitalistes dans l’unité d’action peut garantir aux travailleurs que leurs espérances ne seront pas trahies.
Mots-clés : Élections municipales, Socialisme, stratégie politique
25 Mars 1971 • Jean-Marie Vincent, Jacques Gallus
Les journalistes, après le deuxième tour, parlent de la bi-polarisation de la vie politique. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples. Si la majorité a réussi à absorber une partie des centristes, elle n’exprime pourtant pas une orientation vraiment cohérente et si ce n’est le conservatisme qui la caractérise on peut retrouver en son sein de multiples orientations. Elle n’est pas en mesure d’insuffler une véritable politique. Le P.C.F. peut se féliciter du succès de sa politique d’union démocratique mais c’est au prix d’un glissement très prononcé à droite. Le succès, limité, remporté par le P.S.U. et d’autres révolutionnaires montre que les électeurs ne sont pas dupes des promesses électorales et refusent l’unité sans principe.
Mots-clés : Élections municipales, Socialisme, stratégie politique
18 Mars 1971 • Michel Rocard, Jacques Gallus
Michel Rocard dans son éditorial et Jacques Gallus font les comptes et parlent de stabilité voire de désintérêt du corps électoral. Les résultats des listes d’une populaire présentées par le P.S.U. sont honorables. La progression du P.S.U. est particulièrement sensible dans les banlieues de nombreuses grandes villes. L’alliance avec Lutte Ouvrière, en région parisienne, montre que cette organisation révolutionnaire avait sa place dans la lutte des forces liées aux travailleurs. Pour le second tour le P.S.U. se désiste pour les forces de gauche dont il ne fait aucun doute qu’elles sont aux côtés des travailleurs dans leurs luttes. Cependant le succès obtenu au premier tour n’est pas encore suffisant pour présenter aux travailleurs une alternative socialiste solide au régime actuel.
Mots-clés : Élections municipales, stratégie politique
11 Mars 1971
Les élections municipales sont celles qui paraissent les plus proches des préoccupations quotidiennes de chacun et pourtant les affaires municipales sont devenues dans la plupart des cas la chasse gardée de représentants du capital et de spéculateurs. C’est pour tenir compte de cette réalité que les sections du P.S.U. présentent des listes d’union populaire comme à St Etienne, Levallois-Perret, Sarcelles, Nancy… Tribune Socialiste présente les programmes et orientations des candidats du P.S.U.