Mots-clés : Élections présidentielles, France, stratégie électorale
3 Mai 1969 • Jean Cascarano, secrétariat National Étudiant
Le 3 Mai 1969 le Conseil national du PSU désigne Michel Rocard comme « candidat du socialisme» à l’élection présidentielle. « Pour rompre avec les traditions électoralistes de la « gauche traditionnelle » et établir une liaison directe avec le mouvement de Mai, où la base prend en charge ses propres affaires », le PSU et les militants ESU lancent les « comités 69 ». Jean Cascarano, pour le SNE, donne ici les consignes pratiques de mise en place.
Mots-clés : Élections présidentielles, Mouvements Etudiants, Mouvements sociaux
27 Avril 1969
Le 27 avril 1969, 53,7% de « Non » au référendum, le 28 avril De Gaulle démissionne. La bataille pour les présidentielles met à jour les conflits d’intérêt de la classe dominante mais aussi les divisions de la gauche. L’U.N.E.F. appelle à la lutte de masse prolongée pour renverser les rapports de forces avec la bourgeoisie sur les terrains économiques et politiques.
Mots-clés : Congrès - PSU, Élections présidentielles, stratégie politique
29 Juin 1967 • Michel Rocard
« Pour la victoire de toute la Gauche » Editorial de Michel Rocard Spécial 5ème Congrès Tribune Socialiste.
La victoire de la gauche est aussi indispensable que celle de l’unité de toute la gauche. Le PSU a ratifié cet objectif par plus des deux tiers des mandats lors de son 5ème Congrès. Cependant, l’association puis l’adhésion du PSU à la Fédération de la Gauche démocrate et socialiste (FGDS), position des minoritaires (Martinet, Poperen, Beregovoy) n’a pas été retenue par ce Congrès.
Pour remporter la victoire des prochaines élections, la gauche doit rallier plus de 5% d’électeurs nouveaux. La gauche ne pourra gagner que si elle inspire confiance. Pour cela il faut associer le mouvement syndical, les mouvements de jeunesse, les conseils de résidents, comme les associations d’éducation populaire à la définition de solutions nouvelles nécessaires au pays pour un véritable changement. Ce changement doit tenir compte de la situation économique, des difficultés du monde agricole, de la crise industrielle et de sa nécessaire transformation, du souhait du mieux vivre. Un dialogue avec toutes les forces de gauche, notamment la FGDS, permettra de faire comprendre que la gauche n’a pas d’autre tâche que de préparer un avenir meilleur.
Mots-clés : Aménagement du territoire, crise sociale, Élections présidentielles
13 avril 1967 • Georges Servet
Le gaullisme en proie à l’érosion est le sentiment de Georges Servet (Michel Rocard) après la publication de la composition du nouveau gouvernement. Pour lui c’est un gouvernement dans la continuité. Le régime sort affaibli de ces élections, les premiers à s’en rendre compte seront les travailleurs. Le développement des luttes sociales montre que rien n’est résolu pour les travailleurs en lutte (Rhodiaceta, les vignerons du Sud-Ouest, les travailleurs de St Nazaire…). Pour Georges Servet, il faut faire de cette ensemble de revendications un tout cohérent sur quoi puisse s’appuyer une politique socialiste. Le PSU a toujours affirmé que l’affrontement avec le gaullisme se ferait sur le plan social car c’est un domaine qu’il néglige. Pour vaincre la droite il faut proposer aux travailleurs une politique cohérente et audacieuse mais réaliste. Ce sera le travail de l’opposition de gauche pendant cette législature.