Mots-clés : Emploi, Politique Économique
7-14 Juin 1975 • Michel Etienne, Jean Verger
L’aggravation de la crise économique et sociale est très nette et les mesures gouvernementales proposées ne réduiront pas le chômage. Le gouvernement Chirac propose de réduire la durée du travail par l’abaissement de l’âge de la retraite et par la diminution du temps de travail et favorise l’extension du travail partiel. Enfin il diminue les offres d’emploi en allongeant la scolarité ou la formation des jeunes à la recherche d’un premier emploi. Ces palliatifs ne visent qu’à réduire la demande d’emploi mais ne résolvent pas le problème du chômage. Le gouvernement n’agit pas au niveau des causes mais à celui de ses effets. Il voudrait lutter contre l’inflation mais ne se pose pas la question d’investir pour développer de nouvelles industries. Les mesures de Fourcade, Ministre de l’Economie et des Finances, vont accroître les difficultés de la petite entreprise et hâter la concentration des secteurs d’activité que le capitalisme français veut privilégier pour sortir de la crise. Trois ouvrages sur l’analyse de la crise par Jacques Attali, Michel Bosquet et une oeuvre conjointe de Samir Amin, A.Faire, Mahamoud Hussein et Gustave Massiah, sont présentés dans l’article de Tribune Socialiste.
Mots-clés : Chômage, Emploi, JOC
1975-1976 -1983-1989
Cote : SEIB-RE-18
– JOC Chômeurs – Emploi chômage 1975-1976 – 1983-1989 Boîte archives non inventoriée
Mots-clés : Capitalisme, Emploi, stratégie politique
22 Février - 2 mars 1975 • Gilbert Estève
La crise économique se renforce à l’échelle internationale et française. Le PSU, dès son Congrès d’ Amiens a imaginé la stratégie d’une riposte politique cohérente centrée sur l’emploi et la consommation pour faire face aux effets de cette crise. A ce sujet, le séminaire organisé par les camarades italiens du Partito di Unita Proletaria per el Communismo (PDUP) les 8 et 9 février derniers à Rome a confirmé la nécessité de la bataille de l’emploi face à l’austérité. Si la situation n’est pas tout à fait la même en Italie et en France, il n’en demeure pas moins que le moyen privilégié pour restructurer la classe ouvrière est celui du travail pour tous. Les luttes d’auto-réduction, principe qui vise à faire baisser les prix collectivement du gaz ou de l’électricité, des transports ou des loyers, permettent d’affirmer la priorité de la valeur d’usage des biens sur la valeur d’échange. Cette lutte est par ailleurs un instrument de la réussite de l’alliance entre les classes moyennes et la classe ouvrière. Le PSU propose deux axes de lutte : opposer à la restructuration du capitalisme, la restructuration de la classe ouvrière en s’attaquant au chômage, et diminuer le temps de travail pour offrir du travail à tous.
Mots-clés : Emploi, Politique Économique
14 Décembre 1974 • Groupe PSU de Lip
Les travailleurs de Lip ont gagné. C’est la conclusion d’une longue bataille, en particulier pour les 130 ouvriers non réintégrés dans l’entreprise. Un accord a été signé avec une garantie d’embauche sur le même poste qu’initialement. Cette victoire est l’aboutissement d’un long processus qui a commencé dès l’application des premières mesures de Dôle. La bataille pour l’emploi dans l’entreprise a été l’axe principal et maintenant c’est sur les conditions de travail qu’il va falloir travailler. Par ailleurs il faudra lutter contre les tentatives de la direction pour reprendre à son profit les acquis des luttes, contrôle et démocratie ouvrière, dans le but d’intégrer les ouvriers dans ses projets industriels et politiques. Le Groupe PSU de Lip sera présent pour les batailles à venir.