La laïcité. Solutions d’hier, problèmes d’aujourd’hui.

Mots-clés : Blasphème, Charte des Droits, Culte, Enseignement, Interdits, laïcité, Mariage, Services publics, Vêtement

2015 • MIAILLE Michel

Cote : MIAI

Laïcité, un terme au sort contradictoire. Longtemps contestée mais devenue principe constitutionnel consensuel, elle reste méconnue, mal comprise et objet de toutes les manipulations. D’où la nécessité de revenir sur l’histoire, avec ses avancées et ses reculs, ses principes et leur application complexe, la réalité et les discours. Alors, les textes qui depuis la loi de 1905 ont précisé cette norme de la vie sociale révèlent toute leur valeur. Mais il faut aborder aussi ce qui, aujourd’hui, pose problème : tout d’abord, une connaissance exacte et non fantasmée des rapports sociaux actuels ; ensuite, la place des religions et de leurs revendications ; enfin, les réponses à donner, marquées par l’intelligence et non le rejet. Car la laïcité n’est pas exclusion mais d’abord principe de liberté et d’égalité dans le respect de l’ordre public. Avec la reproduction de textes de référence, souvent oubliés, cet ouvrage de réflexion intéressera les étudiants, les enseignants, les responsables associatifs et spécialement ceux de l’éducation populaire, mais aussi les agents des administrations et des entreprises. Michel Miaille est professeur honoraire à la Faculté de droit de l’Université Montpellier I. II est l’un des fondateurs du Mouvement « Critique du droit », auteur d’Une introduction critique au droit, traduite en plusieurs langues, et militant associatif, notamment à la Ligue de l’Enseignement.

MIAILLE Michel
2015
12 X 8 cm, 316
Dalloz

La laïcité dans la société muticulturelle de demain

Mots-clés : Enseignement, laïcité, lien social

Septembre 1988 • Suzanne Citron, Edwidge Rude-Antoine, Abdallah Zniber

« La Laïcité dans la société multiculturelle de demain » est le titre de la journée de réflexion organisée le 5 décembre 1987 par la Commission Immigrés du PSU. La journée est organisée en deux parties, d’une part à partir d’une nouvelle lecture de l’histoire et du droit dans leurs rapports avec la laïcité (droit français, droit chrétien, droit musulman) et d’autre part autour d’une table ronde qui réunit des personnes venant d’horizons divers qui permet des éclairages à la fois sur les religions telles le protestantisme, le judaïsme, le catholicisme mais aussi autour de l’interdépendance entre politique et religieux chez les musulmans. Elle rappelle également les conditions historiques de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en France. C’est dans cet esprit qu’ont accepté d’apporter leur contribution, à cette table ronde MM Jean Bauberot, Jean Boussinesq, Alexandre Derczansky, Driss El Yazami, Ezzedine Mestiri, Jean-Louis Schlegel.

Mémoires imparfaites. Le temps des guerres

Mots-clés : Art, Enseignement, Gide, Religion, Trotsky, Utopie

1987 • NAVILLE Pierre

Cote : NAVI

« Les témoignages demeurent, durent, s’ils sont matériels. Mais comment ont-ils pris la forme où je les découvre? Qui leur a donné ce visage qui répond au mien? Ma propre mémoire les a peut-être enregistrés. Mémoire, vie insolite, trompeuse à sa manière, déchets que nous appelons souvenirs ! Retournez, un demi-siècle plus tard, là où vous avez aimé, souffert, interrogé ; que découvrez-vous ? Un mensonge, une trahison parfois, rarement un plaisir et une joie. La mémoire est triste lorsqu’on la ressuscite au hasard des rencontres, d’un imaginaire frelaté. » Pierre Naville prend comme prétexte la redécouverte de son carnet de captivité – le seul journal qu’il ait vraiment tenu – pour interroger le passé, son passé. Il entrecoupe la lecture de ces pages oubliées de souvenirs, de portraits d’amis, de réflexions sur le monde présent. André Gide, Léon Trotsky, Louis-Ferdinand Céline, Henri Bergson et bien d’autres se retrouvent en ce siècle mouvementé, ponctué par des guerres de plus en plus barbares, de plus en plus absurdes. Et pourtant, l’esprit s’active autant que le système économique mondial se développe. Et pourtant, la religion, le progrès, l’utopie, largement contestés dans nos sociétés industrielles, nourrissent encore nos rêves et nos espoirs. Et pourtant, sur tous les continents se manifeste une volonté de mieux vivre, de réaliser la liberté, de conquérir l’autonomie. Pierre Naville, né en 1904, surréaliste puis militant trotskyste, principal animateur en France de la sociologie du travail, passionné de stratégie et d’études militaires, nous confie sa mémoire vagabonde, sa vérité à rebours, ses expériences esthétiques et son amour de la vie. Le sociologue se fait ici intime et s’associe à son auteur préféré, Thomas Hobbes, confirmant que « l’imagination et la mémoire sont une seule et même chose ».

NAVILLE Pierre
1987
22 x 13,5 cm, 284 p.
La Découverte

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