La révolution espagnole. La gauche et la lutte pour le pouvoir

Mots-clés : Anarcho, Catalogne, communistes, Espagne, Milices, Nationalisations, Révolution, Syndicalisme

1977 • BOLLOTEN Burnett

Cote : BOLL

I. La révolution espagnole : Les prémices du drame ; La révolution ; La révolution frappe la petite bourgeoisie ; La révolution à la campagne. II. La montée communiste: Un espoir pour les classes moyennes ; Le Front populaire ; Le camouflage de la révolution ; Les communistes luttent pour l’hégémonie ; Les communistes dirigent le cabinet ; Londres et Paris font l’objet d’une cour pressante. III. La révolution est freinée dans son élan : Anarchisme et gouvernement ; Les anarcho-syndicalistes entrent au gouvernement ; Contre les comités révolutionnaires ; La police ; Nationalisation contre socialisation ; Une République démocratique d’un ordre nouveau ; Les communistes équilibrent les forces sociales. IV. Des milices révolutionnaires à une armée régulière : Les milices révolutionnaires ; Les milices anarcho-syndicalistes et la discipline ; Le Cinquième régiment ; Le noyautage de l’armée ; Le mouvement libertaire et l’armée ; La Colonne de fer; Largo Caballero rompt avec Moscou ; Largo Caballero contre-attaque. V. Le triomphe communiste : Le parti communiste resserre ses liens avec les socialistes modérés; Catalogne. Révolution et contre-révolution ; Barcelone. Les événements de mai ; La chute de Largo Caballero ; Epilogue. La fin de la révolution.

BOLLOTEN Burnett
1977
24 x 15,8 cm, 564 p.
Ruedo ibérico

L’eurocommunisme

Mots-clés : Espagne, Eurocommunisme, France, Italie, Socialisme

1977 • CLAUDIN Fernando

Cote : CLAU

L’eurocommunisme hésite encore à se reconnaître comme tel, il doute de lui et se nie en même temps qu’il s’affirme. Tant en ce qui concerne les problèmes internationaux que ceux de politique intérieure, les trois principaux partis eurocommunistes, italien, français, espagnol, ont jusqu’à présent refusé toute discussion de fond et toute position commune. L’une des raisons de cette attitude — comme l’a montré le sommet de Madrid — est la crainte d’aggraver l’affrontement avec Moscou. Malgré tout, la résistance à l’action conjointe est probablement due à l’incertitude de chaque parti sur sa propre politique. Les trois partis oscillent entre la tentation social-démocrate — réduction de la voie démocratique au socialisme à une simple réformisme social-démocrate — et la volonté de tout faire pour créer les conditions d’une alternative socialiste à la crise du capitalisme. Tous trois annoncent une démocratisation interne, mais ne se décident pas a se défaire du centralisme antidémocratique. Tous trois disent avoir surmonté leur passé stalinien, mais continuent de reculer devant le dévoilement total de la vérité historique. L’eurocommunisme contient la possibilité et l’espoir d’une résolution — dans le capitalisme mûr — de la crise générale du mouvement communiste. Mais ce sera peut-être aussi son chant du cygne. Cette incertitude ne doit pas seulement préoccuper les communistes, mais aussi toutes les forces qui se situent dans la perspective socialiste, car il est aussi problématique de concevoir la transition socialiste en Occident sans les communistes que sans les socialistes. Si la pratique de l’eurocommunisme ne tient pas ses promesses et si le socialisme ne dépasse pas le réformisme social-démocrate, le capitalisme pourra se rétablir à nouveau, et le chemin du socialisme se fermera une fois de plus en Europe pour une étape de durée indéterminée. Chemin étroit, difficile, hérissé d’écueils : ce serait une illusion que de le nier. Mais c’est le seul chemin possible et il doit être tenté. Car l’unique alternative au socialisme reste la barbarie. L’auteur : Fernando Claudin était dirigeant des Jeunesses communistes espagnoles avant la guerre civile, à l’époque où Santiago Carillo était, lui. dirigeant des Jeunesses socialistes, Santiago « Carillo ayant adhéré au parti communiste en 1936. Fendant la guerre civile. Fernando Claudin a été élu au Comité central du paru communiste, puis, en 1947, au Bureau politique et, en 1956, au Secrétariat du Parti. Exclu en 1964. il est. depuis, resté indépendant. Il est l’auteur de La crise du mouvement communiste international (éditions Maspero, 1972) et de Marx et Engels et la révolution de 1848 (à paraître aux éditions Maspero). Il vit actuellement à Madrid. .

CLAUDIN Fernando
1977
22 x 13,5 cm, 151 p.
François Maspero

L’autogestion dans l’Espagne Révolutionnaire

Mots-clés : Anarchisme, autogestion, Catalogne, CNT, Collectivisation, Espagne, Révolution

1976 • MINTZ Frank

Cote : MINT

La révolution espagnole forme un chapitre de la lutte mondiale des travailleurs pour leur émancipation. Mais sa connaissance est brouillée par ce qui a fini par devenir mythes ; le Front populaire, l’Union des frères prolétaires (connue par le sigle U.H.P.), les masses armées, l’aide de l’Union soviétique, les réalisations économiques des anarchistes. C’est avec sympathie, mais sans autocensure, que l’expérience d’autogestion est examinée dans ce livre. Entre l’enthousiasme des anarchistes et la véhémente critique des communistes, réussites et échecs sont réexaminés. La reconstruction économique entreprise spontanément dès le début de la guerre par une large partie des travailleurs, dans un esprit anarchiste — et pas uniquement par des anarchistes, également par des socialistes et par des communistes —, se heurta très tôt aux manipulations des appareils politiques, y compris des organisations anarchistes elles-mêmes. L’hostilité des républicains à l’autogestion des travailleurs est peu connue. Une anthologie de textes, extraits de discussions menées dans des assemblées de travailleurs, pendant la guerre civile, permet au lecteur de découvrir cette opposition. Un grand nombre de documents, de statistiques, de témoignages sont publiés pour la première fois.

MINTZ Frank
1976
21,7 x 13,8 cm, 380 p.
François Maspero

Antimilitarisme et Révolution / 2

Mots-clés : Antimilitarisme, Communisme, Espagne, Révolution

1976 • A. BROSSAT, J. Y. POTEL

Cote : BROS

Des témoignages, des documents depuis longtemps introuvables, condamnés, saisis en leur temps par les tribunaux. Une approche insolite des révolutions à travers la lutte contre l’armée… mais aussi une certaine histoire de l’armée elle-même. Une anthologie de l’antimilitarisme révolutionnaire qui invite à la réflexion. Ce second volume, centré sur l’entre-deux guerres, présente des documents originaux qui témoignent de leur époque. Notamment, la Tribune des soldats rouges de l’Ordine nuovo de Gramsci, des tracts, affiches et brochures des JC, des textes théoriques de l’Internationale Communiste, Questions de la guerre civile de Léon Trotsky, des inédits du POUM en Espagne, etc.. TABLE DES MATIERES TOME II Chap. V- La montée révolutionnaire internationale des années vingt (suite) Chap. VI – L’antimilitarisme communiste (textes théoriques de l’Internationale communiste) Chap. VII – La troisième période d’erreur de l’Internationale stalinienne Chap. VIII – La révolution espagnole Chap. IX – A l’aube de la seconde guerre mondiale

A. BROSSAT, J. Y. POTEL
1976
18 X 11 cm, 448 p.
U. G. E. 10 /18

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