Rapport de la Commission constituée à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme en vue de rechercher la vérité sur les violences commises à l’occasion des manifestations d’étudiants et de lycéens provoquées par le projet de loi Devaquet

Mots-clés : Etudiants, L D D, Loi Devaquet, Lycéens

1987 • Henri NOGUERES - Daniel Angleraud, Hubert Coudanne, Mireille Delmas-Marty, Jean-Jacques Fol, Henri Gaillac, Francis Jacob, Charles Palant, Paul Roux

Cote : NOGU

Les responsabilités du gouvernement, de la police et de l’institution judiciaire sont successivement examinées dans les conclusions de ce rapport auquel la commission présidée par Henri Noguères a consacré trois mois d’investigations. Constituée à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme dès le 8 décembre 1986 — jour du retrait pur et simple du projet Devaquet —, cette commission composée de neuf personnalités indépendantes et indiscutables s’était fixé l’objectif suivant : rechercher la vérité sur les violences commises à l’occasion des manifestations d’étudiants et de lycéens provoquées par les projets de réforme proposés par MM. Monory et Devaquet. Des informations provenant de sources multiples et variées ont été rassemblées et analysées par la commission : lettres et témoignages adressés à la Ligue des droits de l’homme, auditions et entretiens, documents, séquences filmées, contacts avec les familles des victimes et leurs avocats, prises de position et déclarations publiques. Par leur concordance, la diversité de leurs auteurs et l’extrême gravité des accusations qu’ils contiennent, ces témoignages — publiés en annexes — sont impressionnants. Ils expliquent la sévérité des conclusions auxquelles a abouti la commission et justifient l’objectif qu’elle propose à tous les démocrates sincères: obtenir du Parlement qu’il affirme solennellement le droit de manifester librement et définisse les conditions d’exercice de ce droit. I. HISTORIQUE D’UNE CRISE 1. Aux origines du conflit 2. Chronologie II. LES MANIFESTATIONS. LES VIOLENCES 3. Le “raid” du GUD à Jussieu le 26 novembre 1986 4. La manifestation paisible du 27 novembre 19865. 5. La journée du 4 décembre et la nuit du 5 au 6 7. La journée du 6 décembre et la nuit du 6 au 7 8. La manifestation paisible du 10 décembre III. LES SUITES JUDICIAIRES 9. La mort de Malik Oussekine 10. Les autres affaires judiciaires en cours 11. Les interpellations pendant les différentes manifestations Annexes: témoignages, auditions, documents de 1à 56

Henri NOGUERES – Daniel Angleraud, Hubert Coudanne, Mireille Delmas-Marty, Jean-Jacques Fol, Henri Gaillac, Francis Jacob, Charles Palant, Paul Roux
1987
22 X 13,5 cm, 216 p.
La Découverte Cahiers libres

Le pouvoir syndical

Mots-clés : Entreprise, Etudiants, Fonction publique, Métiers, Partis, Syndicats

1983 • O. Fouquet, A. Bergougnioux, MG Dezès, G. Adam, JM. Verdier, F. Froment-Meurice, N. Catala, Y. Sabouret, M. Noblecourt, P. Guyonnet

Cote : SYND

Depuis longtemps, les syndicats sont sortis des ateliers, des chantiers et des bureaux. Ils tiennent tribune dans la presse, à la radio et à la télévision, ils hantent les couloirs des ministères, ils y installent leurs représentants, ils négocient, contrôlent, gèrent des activités, parfois ils occupent la rue. Devenus acteurs de la vie politique, ils exercent un pouvoir de nature politique. Ce pouvoir est-il légitime? Compatible avec la démocratie? Comment les syndicats se situent-ils par rapport aux partis politiques? Aux pouvoirs publics? Comment leur pouvoir se manifeste-t-il dans les entreprises? Dans la fonction publique? Quels sont ses moyens propres? L’appartenance syndicale a-t-elle une influence sur le déroulement de la carrière professionnelle? Les relations des syndicats et des pouvoirs publics ont-elles changé depuis mai 1981 ? En quoi consiste le Syndicat du livre? Que peuvent attendre les chefs d’entreprise du pouvoir syndical? Dans la démocratie Olivier Fouquet Syndicats et partis Alain Bergounioux Repères historiques M.-G. Dezès Appartenance syndicale et carrière G. Adam Dans l’entreprise J.-M. Verdier Dans la fonction publique F. Froment-Meurice Les moyens du pouvoir Nicole Catala Vu par un entrepreneur Yves Sabouret Depuis mai 1981 Michel Noblecourt Le syndicat du livre Paul Guyonnet Dossier : le syndicalisme étudiant

O. Fouquet, A. Bergougnioux, MG Dezès, G. Adam, JM. Verdier, F. Froment-Meurice, N. Catala, Y. Sabouret, M. Noblecourt, P. Guyonnet
26
1983
22 x 15,2 cm, 192 p.
PUF

Un parti peut en cacher un autre

Mots-clés : Etudiants, femmes, Militants, PCF, Stalinisme, XXII ° congrès

1979 • BOUILLOT Françoise et DEVESA Jean-Michel

Cote : BOUI

Des communistes parlent. Ils avaient attendu en vain les tribunes de discussions dans la presse du Parti. Ils disent leur vie de militants, le Parti au quotidien avec ses grands moments et ses petites magouilles. Ce n’est pas une enquête sociologique ni une radiographie du P.C.F. C’est tout simplement un ensemble vivant de rencontres entre deux jeunes militants, Françoise Bouillot et Jean-Michel Devésa, et des camarades qu’ils connaissent personnellement et qui témoignent. C’est un texte concret, fait « avec les moyens du bord » dans un parti où les relations horizontales de militants à militants ne sont pas permises. Ce n’est pas une image « fidèle » du Parti, au sens de l’image des « fidèles » du Parti. Mais c’est une image réelle : car ce Parti-là existe aussi, celui des militants et militantes mécontents, irrités, parfois déçus et qui proposent, expliquent, racontent. Ce livre n’est pas un manifeste : on n’y trouvera pas une ligne politique de rechange. Il s’agit du témoignage d’un débat qui a bel et bien lieu et qui ne pouvait trouver à s’exprimer que dans cette collection, hors de toute recherche d’un monolithisme de pensée. On lira ici un exemple de « tribune de discussion » introuvable de l’après-mars 78 : disparate et vivante. Françoise Bouillot (24 ans) adhère aux Jeunesses communistes en mai 1968 ; membre du P.C.F. depuis 1976. Etudes de langues et de philosophie ; est actuellement traductrice d’italien. Jean-Michel Devésa (22 ans), étudiant à Bordeaux, membre du P.C.F. depuis 1971, fut secrétaire de ville de l’Union des étudiants communistes à Bordeaux de 1975 à 1977 et, à ce titre, invité au Comité fédéral de la Gironde du P.C.F. Actuellement membre de la direction de l’U.E.C.-Bordeaux et collaborateur de la revue Positions. Termine une thèse de doctorat de 3e cycle consacrée à René Crevel.

BOUILLOT Françoise et DEVESA Jean-Michel
1979
20 X 11,5 cm, 144 p.
Maspero

La France de 68

Mots-clés : Etudiants, Mai 68, Mouvement Culturel, Révolte, Révolution

1978 • DELALE Alain - RAGACHE Gilles

Cote : DELA

Pour des millions de personnes, cette date évoque les barricades, les voitures en flammes, la Sorbonne en folie. Pourtant, on ne peut réduire la crise profonde qui secoue la société française pendant plusieurs mois à ces quelques clichés. Il y aurait là plus qu’une simplification : une caricature. Le quartier Latin n’est pas la France, les étudiants parisiens ne sont pas toute la jeunesse. Surtout, on ne peut oublier que, de mai à juillet, se déroule la plus grande grève de notre histoire, qui se superpose à une formidable ébullition culturelle et politique sans jamais s’y fondre totalement. En réalité, des métallos d’Elbeuf et de Calais, des paysans bretons, des ouvrières de Fourmies furent acteurs de l’événement au même titre que les émeutiers du boulevard Saint-Michel. Les auteurs ont donc voulu – et c’est la première fois – tracer un portrait aussi complet que possible de la France de 1968, avant, pendant et après les jours de mai, en insistant sur les particularités géographiques et sociales du pays entier, en situant les faits dans leurs perspectives propres. Ils montrent ainsi que, pendant plus de quinze jours, la France fut au bord d’un affrontement armé, et quelle fut l’attitude des militaires dans ces circonstances exceptionnelles. Cette vision globale, assurément difficile à établir, a supposé l’étude de milliers de documents originaux de toute nature, en particulier la presse de province, source d’information jusqu’alors délaissée mais d’une richesse insoupçonnée. Les cartes, plans et graphiques qui accompagnent le texte permettent de localiser les foyers de grève, les bastions de la résistance ouvrière, de suivre au jour le jour l’évolution du nombre des grévistes et des manifestants. Tracts, affiches, graffiti, caricatures, photographies : l’étonnante floraison des images que suscita 68 trouve ici largement sa place. En avril 1968, Alain Délaie terminait ses études de philosophie à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, à Paris, et Gilles Ragache ses études d’histoire à la faculté de Nanterre. Ils participent ensemble au mouvement de mai. Depuis 1970, devenus enseignants, ils animent la revue d’histoire populaire « Le Peuple français » qu’ils ont fondée avec cinq de leurs camarades. En 1977, ils prennent part à la création d’une petite maison d’édition, Floréal, qui a publié un ouvrage sur les luttes ouvrières en France

DELALE Alain – RAGACHE Gilles
1978
28 x 20 cm, 238 p.
Seuil

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