La gauche sans le PS ?

Mots-clés : Crise, Décentralisation, Économie sociale, Europe, Militantisme, Mondialisation, Ultralibéralisme

2014 • NEUSCHWANDER Claude

Cote : NEUS

Claude Neuschwander brosse dans ce livre un tableau sans concession mais finalement optimiste de la situation économique, morale et politique de la France dans le contexte d’une Europe qu’il faut réinventer et d’un monde globalisé qu’il convient de réguler. Pour lui, deux dangers pèsent sur nous : la puissance envahissante de l’ultralibéralisme et le développement d’un totalitarisme qui camoufle son kaki d’origine sous un bleu marine, paraît-il, plus seyant. Il dénonce aussi les dérives d’un militantisme de gauche qui troque ses convictions traditionnelles contre un carriérisme. Or, les militants semblent démobilisés par la quasi-faillite idéologique et morale des partis de progrès. Il lui paraît donc essentiel de rendre la parole aux citoyens et de les associer à l’élaboration d’un projet politique réaliste et conforme à leurs convictions. Il propose donc de bâtir un « réseau social » qui fédère les citoyens indignés et les mobilise pour préparer un avenir commun. Un réseau social d’un nouveau genre, à inventer par ceux là même qui décideront de le prendre en charge. La gauche retrouvera alors les valeurs qui la rendent éternelle. Elle saura les traduire dans un projet concret, ancré dans une volonté commune, celle des citoyens et des militants. Claude Neuschwander a rejoint, à la fin de l’année 1973, la lutte des Lip, en acceptant de venir diriger l’entreprise sauvée par leur mouvement. Lorsque le pouvoir décida de saborder l’entreprise avec l’accord des actionnaires, il fut révoqué. Il se consacra alors à inventer le développement local, au service des collectivités, dans une coopérative de conseils, Ten. Il a milité successivement à l’Unef, au Club Jean Moulin, à l’Adels, à Sarcelles. Partout, il s’est battu pour une démocratie vivante, le respect de la dignité des hommes, la nécessité de la cohésion sociale.

NEUSCHWANDER Claude
2014
22 x 14 cm, 170 p.
Le Publieur

Manifeste d’économistes atterrés

Mots-clés : Dette publique, Économie, Euro, Europe, Grèce, Marchés financiers

2010 • Introduction par Ph. Askenazy, Th. Coutrot, A. Orléan, H. Sterdynoak

Cote : ECON

Les décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité économique et les inégalités sociales. Ces politiques de soumission au pouvoir de la finance mettent en danger l’avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l’initiative d’écrire ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe. Il soumet au débat vingt-deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressé à la communauté des économistes, et plus de sept cents d’entre eux, issus comme nous d’horizons théoriques très divers, l’ont signé – , ce manifeste est surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd’hui patent entre les affirmations péremptoires des « experts » et la fragilité de leurs diagnostics. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l’idée que d’autres choix peuvent être mis en débat. Philippe Askenazy (CNRS), Thomas Coutrot (Conseil scientifique d’Attac), André Orléan (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE).

Introduction par Ph. Askenazy, Th. Coutrot, A. Orléan, H. Sterdynoak
2010
17 x 11,5 cm, 70 p.
Les liens qui libèrent

Le communisme et les élites en Europe centrale

Mots-clés : Communisme, Europe, Hongrie, Pologne, Roumanie, Stalinisation, Tchécoslovaquie, Transylvanie

2006 • BAUQUET Nicolas et BOCHOLIER François (Dir.). Préface : François Fejtö

Cote : COMM

Plus de quinze ans après l’effondrement du bloc soviétique, les nouvelles démocraties d’Europe centrale sont encore hantées par la mémoire de la période communiste, et notamment par la manière dont leurs élites ont traversé ces années : les anciennes élites ont-elles disparu corps et biens pendant la première décennie de violence stalinienne ? Comment les nouvelles élites du « socialisme réel » ont-elles exercé leur pouvoir, légitimé leur domination, transmis leur statut ? Et dans quelle mesure la nomenklatura a-t-elle réussi sa reconversion dans le nouvel ordre capitaliste et démocratique ? Fruit d’une rencontre entre une vingtaine de chercheurs français et européens de plusieurs générations, issus de différents versants des sciences sociales, ce livre témoigne de l’originalité des nouvelles recherches menées sur un thème tabou des régimes communistes. Cet ouvrage fait suite à la réflexion menée au cours du colloque international « Le communisme et les élites en Europe centrale : destructions, mutations, conversions » tenu à l’École normale supérieure les 2 et 3 avril 2004.
Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, Nicolas Bauquet est doctorant en histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Paris et chercheur associé à l’université de Harvard. François Bocholier est doctorant en histoire contemporaine à l’Université Paris l-Sorbonne. Auteurs Balézs Ablonczy, Nicolas Bauquet, François Bocholier, Lucian Boia, Mété Botos, Stefano Bottoni, Tadeusz Cegielski, Lydia Coudroy de Lille, François Fejtô, Paul Gradvohl, Francesco Guida, Catherine Horel, Dariusz Jarosz, Victor Karady, Pierre Kende, Audrey Kichelewski, Ârpàd von Klimô, Sandrine Kott, Roman Krakovsky, Antoine Mares, Marion Marmorat, Alina Pavelescu, Ignée Romsics, Cristian Vasile

BAUQUET Nicolas et BOCHOLIER François (Dir.). Préface : François Fejtö
2006
21,7 x 15 cm, 379 p.
PUF

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