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L’Eglise et la gauche. Le dialogue polonais

Mots-clés : Église, Gauche, Pologne

1979 • Adam MICHNIK

Cote : MICH

Où le conflit a-t-il été plus fort qu’en Pologne entre une foi traditionnelle centrée sur l’Église et la patrie, et une gauche libérale qui luttait pour les droits de l’homme ? Mais cette Eglise, confrontée à l’hitlérisme et au stalinisme, a évolué. C’est un des plus brillants et des plus courageux représentants de la jeune gauche polonaise, Adam Michnik, qui le proclame. Il regrette d’avoir trop longtemps confondu l’Église avec la réaction et il constate que malgré ses outrances et ses faiblesses, elle a posé les fondements d’une résistance au totalitarisme dont les dissidents constatent aujourd’hui la solidité. C’est bien plus qu’une coïncidence et qu’une tactique : c’est une rencontre historique qui mène à la reconnaissance mutuelle et au dialogue. Les ghettos s’ouvrent et une alliance antitotalitaire s’ébauche qui n’est pas l’anticommunisme mais la recherche d’une unité pluraliste. Lorsque le socialiste comprend que son ennemi n’est pas la foi religieuse, mais le fanatisme, le mensonge et la tyrannie, il se rapproche d’une Église qui a renoncé à justifier l’ordre établi et qui lie sa liberté à toutes les autres : l’Église du cardinal Wojtyla, forgée dans la pratique d’une résistance sans violence mais sans compromis. ADAM MICHNIK « Un communiste, c’est un homme qui lutte pour la justice sociale, pour la liberté et l’égalité, pour le socialisme. A cause de ses convictions, il passe des années en prison, mais dès qu’il est libéré, il reprend son activité révolutionnaire. » Adam Michnik était « scout rouge » lorsqu’il entendit cette exhortation de son instructeur Jacek Kurov. Il y est resté fidèle. Arrêté une première fois en 1965, à l’âge de 18 ans, exclu de l’Université en 1966 pour avoir fondé le « Club des Investigateurs de contradictions », il passa deux années en prison. Ouvrier dans une usine de Varsovie, puis secrétaire de l’écrivain Slonimski, il est devenu l’animateur du KOR qui a solidarisé les intellectuels avec les ouvriers protestataires, et l’un des animateurs de « l’Université volante », université parallèle dont le corps enseignant est composé de volontaires qui n’acceptent aucune censure sur leur enseignement et refusent d’être clandestins. Il est pédiodiquement arrêté, puis relâché, mais le harcèlement policier ne l’a pas fait renoncer à son action. I – La résistance de l’Episcopat II – Totalitarisme et laïcité III – Genèse du dialogue

Adam MICHNIK
1979
20,5 x 14 cm, 226 p.
Seuil

Critique socialiste n° 32. Législatives : le bilan. PC, PS, PSU : libre débat

Mots-clés : autogestion, Election, Gauche, PC, PS, PSU

1978 - Juin • LEDUC Victor, YSMAL Colette, GOLLET Pascal

Cote : CRIT. SOC.

– Editorial, Victor Leduc – Et la gauche n’a pas gagné, Colette Ysmal – Le front autogestionnaire dans les élections législatives de mars 1978 Pascal Gollet – Débat : après les élections législatives, des militants P.C., P.S. et P.S.U. font le bilan (Avec V. Leduc, P. Viveret, A. Bergougniaux, G. Molina, B. Manin, V. Fay)

LEDUC Victor, YSMAL Colette, GOLLET Pascal
32
1978 – Juin
22,4 x 17 cm, 80 p.
Syros

Il manifesto Pouvoir et opposition dans les sociétés post-révolutionnaires

Mots-clés : Europe de l’Est, Extrême gauche, Gauche, pouvoir, Socialisme

1978 • L. Althusser, E. Baluka, C. Bettelheim, M. Capri, F. Cavazutti, F. Claudin, D. Claussen, A.C. Commin, L. Covolo, A.M. CKispino, F. Fortini, C. Franqui, E. Giovannini, G. Girardet, K.S. Karol, L. Kavin, R. Linhart, L. Lombardo Radice, L. Magri, F. Marek, E. Masi, I. Mészàros, J. Pelikan, l. Pliouchtch, K. Romian, C. Ripa di Meana, R. Rossanda, U. Schmiederer, D. Singer, H. Terzian, B. Trentin, A. Tridente, G. Usai, R. Villari, B. Weil

Cote : MANI

En novembre 1977, parallèlement à la Biennale de Venise sur le thème de la « dissidence » s’est tenu à l’initiative du journal italien « Il Manifesto » un colloque sur « Pouvoir et Opposition dans les sociétés post-révolutionnaires », réunissant pour la première fois des dissidents de l’Est et des représentants de la gauche et de l’extrême gauche occidentales, y compris de certains partis communistes et des grands syndicats eurpéens. Au cœur de ce débat, trois questions fondamentales : quelle est la nature véritable des sociétés de l’Est — des formations sociales susceptibles d’être réformées politiquement ou bien les expressions d’un capitalisme monopoliste d’État appelant à la reprise de la lutte de classe dans ces pays ? Y a-t-il communauté de lutte, d’objectifs et d’intérêts entre l’opposition dans les pays du « socialisme existant » et l’opposition de gauche et d’extrême gauche en Europe occidentale ? En dernier lieu, s’il y a enfin crise du marxisme, comme s’écrie Althusser, est-ce un symptôme de mort ou de vie de la pensée socialiste ?

L. Althusser, E. Baluka, C. Bettelheim, M. Capri, F. Cavazutti, F. Claudin, D. Claussen, A.C. Commin, L. Covolo, A.M. CKispino, F. Fortini, C. Franqui, E. Giovannini, G. Girardet, K.S. Karol, L. Kavin, R. Linhart, L. Lombardo Radice, L. Magri, F. Marek, E. Masi, I. Mészàros, J. Pelikan, l. Pliouchtch, K. Romian, C. Ripa di Meana, R. Rossanda, U. Schmiederer, D. Singer, H. Terzian, B. Trentin, A. Tridente, G. Usai, R. Villari, B. Weil
1978
25 X 14 cm, 303 p.
Seuil collection Combats

Demain l’URSS. Oppositions soviétiques et gauche occidentale.

Mots-clés : Démocratisation, Détente, Dissidents, Dogme, Evolution, Gauche, Occidental, Socialisme, Stalinien, URSS

1976 • Roy MEDVEDEV - Léonid PLIOUCHTCH - K. COATES - Y. CRAIPEAU - T. DEUTSCHER - E. MANDEL - F. MAREK - M. MARKOVIC - R. MILIBAN - G. NOVACK - M. PABLO - R. PANNEQUIN

Cote : MEDV

Qui ne connaît pas aujourd’hui Medvedev ou Pliouchtch, ces dissidents de gauche qui mènent un combat d’autant plus courageux qu’il est fort difficile d’affirmer sa pensée quand elle diffère du dogme et que la différence vous fait passer pour fou ? Que veulent ces soviétiques ? Ils veulent redonner vie à cet espoir, issu de la révolution d’Octobre, qu’on nomme socialisme en pensant liberté pour que surgisse enfin, après la longue nuit du régime stalinien, un socialisme vrai et à visage humain. Isolés si longtemps, ceux qu’on dit dissidents se tournent vers la gauche occidentale afin que naisse le débat. Ce livre se veut donc un premier témoignage du dialogue qui s’ouvre, et recouvre les questions que se pose la gauche. L’espoir est né de voir l’opposition soviétique élaborer un programme d’action, collant à la réalité Ainsi seulement, la dissidence pourra-t-elle opérer sa jonction avec l’ensemble de la gauche mondiale, à laquelle il appartient, de son côté, de mieux comprendre l’étrange langage que lui tiennent ces hommes nés et grandis sous le régime de Staline. Table des matières: Préface de L. Pliouchtch: Pour un programme soviétique de gauche K. Coates: Pour que survive l’humanité R. Medvedev: Les problèmes de démocratisation et la “détente” Y. Craipeau: URSS: Comment amorcer le dégel? T. Deutscher: Quelques réflexions sur l’article de Roy Medvedev E. Mandel: Derrière la détente, quelles forces sociales? F. Marek: La solidarité est invisible M. Markovic: Possibilités d’évolution vres le socialisme démocratique R. Miliband: La démocratie socialiste G. Vovack: Détente et démocratie vues des USA M. Pablo: La nécessité du dialogue socialiste R. Pannequin: L’appareil ou les masses? J. Pelikan: L’opposition socialiste en Europe orientale et la gauche européenne occidentale E.P. Thomson: Détente et dissidents R. Medvedev: Problèmes d’intérêt général

Roy MEDVEDEV – Léonid PLIOUCHTCH – K. COATES – Y. CRAIPEAU – T. DEUTSCHER – E. MANDEL – F. MAREK – M. MARKOVIC – R. MILIBAN – G. NOVACK – M. PABLO – R. PANNEQUIN
1976
21,5 X 13,5 cm, 176 p.
Syros

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